Le Programme Pac-ci, programme franco-ivoirien de recherche sur le Vih/Sida est déterminé à faire mieux par rapport à ses objectifs. En tout cas, c’est tout le sens de ses journées dites journées scientifiques 2012 qui viennent de se dérouler à Abidjan pendant 4 jours à l’Insfas, lors de la période allant du 14 au 17 février dans l’enceinte du Chu de Treichville. Trois attentes fondamentales étaient au menu des assises animées par d’éminents experts ivoiriens et français. Il s’agit notamment de la présentation scientifique des stratégies, de l’unité de recherche au niveau des structures de recherche et de nouvelles thématiques. Lors de la cérémonie d’ouverture à l’Infas, les organisateurs des assises ont été clairs quant au bien- fondé de cette collaboration nord-sud qui dure 16 ans. «Les acquis sont indéniables pour les patients et les communautés scientifiques» dont le but reste le bien-être des populations à en croire Dr. Xavier Anglaret, coordonnateur du Programme Pac-ci. Qui a salué «la collaboration assez exemplaire». Tout comme le professeur Eholié révélant avec un brin de déception à cause visiblement du fait que «7% des Ivoiriens adultes connaissent leur statut sérologique» seulement.
Si la rencontre scientifique d’Abidjan doit renforcer et pérenniser la collaboration et la coopération nord-sud, il n’en demeure pas moins que le Vih / Sida demeure un défi à relever en matière de santé globale, d’autant que la pandémie continue de constituer une menace pour le développement et la stabilité mondiale. Les panelistes en ont été d’ailleurs conscients.
Féfix Teha Dessrait
Si la rencontre scientifique d’Abidjan doit renforcer et pérenniser la collaboration et la coopération nord-sud, il n’en demeure pas moins que le Vih / Sida demeure un défi à relever en matière de santé globale, d’autant que la pandémie continue de constituer une menace pour le développement et la stabilité mondiale. Les panelistes en ont été d’ailleurs conscients.
Féfix Teha Dessrait
