Pendant deux semaines, quinze journalistes ouest-africains ont été invités par l’Institut international de journalisme de Berlin, à se former sur les «Enjeux journalistiques de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest : Histoire, institutions et politiques de la Cedeao». Un journaliste de L’Expression, M’Bah Aboubakar, a pris part à cette formation.
Quinze journalistes ouest-africains ont été formés du 6 au 17 février à Dakar sur les «Enjeux journalistiques de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest : Histoire, institutions et politiques de la Cedeao». L’initiative, lancée par l’Institut international de journalisme (Iij) de la Deutsche Gesellschaft für internationale zusammenarbeit (Giz), est à sa 3ème session. Organisée en collaboration avec le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, cette formation avait pour objectif de mieux outiller les journalistes de la sous-région sur les questions liées à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La 1ère semaine de la formation, du 6 au 10 février, consacrée à l’histoire, aux institutions et à la politique de la Cedeao, a été assurée par Christof Hartmann, professeur de sciences politiques internationales et de politique de développement à l’université de Duisburg-Essen, en Allemagne. Abdoulaye Ly, chef de la sous section environnement économique et financier international et des politiques sectorielles à la Direction des Etudes et des Relations Internationales de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et coordonnateur du Rapport annuel sur les perspectives économiques et régionales des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) est intervenu sur le sous-thème : «La Cedeao : institutions, défis majeurs au plan économique et les perspectives de la coopération avec l’Ue». Les questions relatives notamment à la monnaie unique de la Cedeao, aux accords de partenariat économique au processus d’intégration ont également été évoquées au cours de cette semaine. A sa suite, Ross Tieman, consultant en communication, formateur en journalisme économique et en communication, s’est attelé à donner aux journalistes des outils pour renforcer leurs capacités d’analyse des enjeux de la Cedeao et les expliquer d’une façon facilement abordable et intéressante.
Ils ont appris quelques styles journalistiques dont les six éléments clés pour faire une analyse parfaite, les astuces pour définir la question clé d’un sujet, comment structurer l’analyse (les mini-chapitres), comment écrire l’attaque parfaite et comment recueillir et trier l’information. «Cette formation est très enrichissante pour moi, car elle m’a permis de comprendre les instruments institutionnels de la Cedeao. Les principaux animateurs ont été à la mesure de nos attentes», a confié Boubakar Chaibou du journal «Alternative Espaces Citoyens» du Niger. Et d’ajouter : «A travers les communications, j’ai pu cerner les enjeux qui tournent autour des instruments régionaux de la Cedeao. Les sujets traités sont relatifs à des situations auxquelles nous sommes confrontées chaque jour dans l’exercice de notre métier et les éléments nécessaires nous manquent souvent dans les traitements. Maintenant, je suis vraiment édifié». Les autres participants interrogés ne disent pas autre chose. «Je comprends maintenant les enjeux qui tournent autour des instruments régionaux de la Cedeao et qui constituent l’instrument d’intégration des Etats membres», s’est réjoui de son côté Mahamadi Tiegna, journaliste au quotidien «Sidwaya» au Burkina Faso. Pour lui, toutes les communications faites au cours de ces deux semaines de formation sont d’une importance capitale. «Celles liées à l’économie ont beaucoup plus attiré mon attention. J’ai pu comprendre beaucoup de choses sur les interventions de la Cedeao en la matière. Et tous les communicateurs ont été à la hauteur», a-t-il ajouté. L’un des formateurs, Christof Hartmann, s’est réjoui de l’ambiance qui a prévalu au cours des échanges avec les participants. «J’ai noté la participation de tous et je suis très content de la réaction des uns et des autres pour mieux comprendre les différends sujets», a-t-il indiqué. Journalistes et formateurs se sont séparés, le vendredi 17 février, après une cérémonie de clôture présidée par Ibrahima Sarr, Directeur Cesti. Il s’est réjoui de voir sa structure abriter cette formation pendant deux semaines pour la 3ème année consécutive. «Je demande aux participants de garder de bonnes relations avec l’Institut international de journalisme de la Giz», a-t-il recommandé. Et d’ajouter : «Pendant cette formation, vous avez beaucoup appris. Désormais, vous êtes aptes à traiter les questions liées à l’intégration et à parler avec autorité sur le sujet». Le volet culturel n’a pas été laissé en marge de cette formation. Les participants ont ainsi pu visiter la célèbre île de Gorée qui a joué un rôle important dans le développement de l’esclavage et le monument de la Renaissance, construit par le président sénégalais, Abdoulaye Wade en 2009. M’Bah Aboubakar, journaliste à L’Expression, a pris part à cette formation.
M’Bah Aboubakar, Envoyé spécial à Dakar
Quinze journalistes ouest-africains ont été formés du 6 au 17 février à Dakar sur les «Enjeux journalistiques de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest : Histoire, institutions et politiques de la Cedeao». L’initiative, lancée par l’Institut international de journalisme (Iij) de la Deutsche Gesellschaft für internationale zusammenarbeit (Giz), est à sa 3ème session. Organisée en collaboration avec le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, cette formation avait pour objectif de mieux outiller les journalistes de la sous-région sur les questions liées à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La 1ère semaine de la formation, du 6 au 10 février, consacrée à l’histoire, aux institutions et à la politique de la Cedeao, a été assurée par Christof Hartmann, professeur de sciences politiques internationales et de politique de développement à l’université de Duisburg-Essen, en Allemagne. Abdoulaye Ly, chef de la sous section environnement économique et financier international et des politiques sectorielles à la Direction des Etudes et des Relations Internationales de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et coordonnateur du Rapport annuel sur les perspectives économiques et régionales des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) est intervenu sur le sous-thème : «La Cedeao : institutions, défis majeurs au plan économique et les perspectives de la coopération avec l’Ue». Les questions relatives notamment à la monnaie unique de la Cedeao, aux accords de partenariat économique au processus d’intégration ont également été évoquées au cours de cette semaine. A sa suite, Ross Tieman, consultant en communication, formateur en journalisme économique et en communication, s’est attelé à donner aux journalistes des outils pour renforcer leurs capacités d’analyse des enjeux de la Cedeao et les expliquer d’une façon facilement abordable et intéressante.
Ils ont appris quelques styles journalistiques dont les six éléments clés pour faire une analyse parfaite, les astuces pour définir la question clé d’un sujet, comment structurer l’analyse (les mini-chapitres), comment écrire l’attaque parfaite et comment recueillir et trier l’information. «Cette formation est très enrichissante pour moi, car elle m’a permis de comprendre les instruments institutionnels de la Cedeao. Les principaux animateurs ont été à la mesure de nos attentes», a confié Boubakar Chaibou du journal «Alternative Espaces Citoyens» du Niger. Et d’ajouter : «A travers les communications, j’ai pu cerner les enjeux qui tournent autour des instruments régionaux de la Cedeao. Les sujets traités sont relatifs à des situations auxquelles nous sommes confrontées chaque jour dans l’exercice de notre métier et les éléments nécessaires nous manquent souvent dans les traitements. Maintenant, je suis vraiment édifié». Les autres participants interrogés ne disent pas autre chose. «Je comprends maintenant les enjeux qui tournent autour des instruments régionaux de la Cedeao et qui constituent l’instrument d’intégration des Etats membres», s’est réjoui de son côté Mahamadi Tiegna, journaliste au quotidien «Sidwaya» au Burkina Faso. Pour lui, toutes les communications faites au cours de ces deux semaines de formation sont d’une importance capitale. «Celles liées à l’économie ont beaucoup plus attiré mon attention. J’ai pu comprendre beaucoup de choses sur les interventions de la Cedeao en la matière. Et tous les communicateurs ont été à la hauteur», a-t-il ajouté. L’un des formateurs, Christof Hartmann, s’est réjoui de l’ambiance qui a prévalu au cours des échanges avec les participants. «J’ai noté la participation de tous et je suis très content de la réaction des uns et des autres pour mieux comprendre les différends sujets», a-t-il indiqué. Journalistes et formateurs se sont séparés, le vendredi 17 février, après une cérémonie de clôture présidée par Ibrahima Sarr, Directeur Cesti. Il s’est réjoui de voir sa structure abriter cette formation pendant deux semaines pour la 3ème année consécutive. «Je demande aux participants de garder de bonnes relations avec l’Institut international de journalisme de la Giz», a-t-il recommandé. Et d’ajouter : «Pendant cette formation, vous avez beaucoup appris. Désormais, vous êtes aptes à traiter les questions liées à l’intégration et à parler avec autorité sur le sujet». Le volet culturel n’a pas été laissé en marge de cette formation. Les participants ont ainsi pu visiter la célèbre île de Gorée qui a joué un rôle important dans le développement de l’esclavage et le monument de la Renaissance, construit par le président sénégalais, Abdoulaye Wade en 2009. M’Bah Aboubakar, journaliste à L’Expression, a pris part à cette formation.
M’Bah Aboubakar, Envoyé spécial à Dakar