M.Théby Stanislas, Président de l’Association de la Société Civile pour l’Eveil des Consciences (ASCEC) n’est pas du tout content du comportement de M. Abel Djohoré, député issu des Forces Nouvelles. Lequel comportement tend à saboter le processus de réconciliation entamé par le premier ministre Charles Konan Banny. Dans une correspondance à nous adressée récemment, il s’est insurgé contre les manœuvres mesquines du sieur Abel Djohoré. Ci-dessous, sa déclaration.
« C’est avec grand intérêt que nous avons pris connaissance de la déclaration un peu surprenante et anachronique du député nouvellement élu de Ouragahio-Bayota, Abel Djoré dans la presse il ya de cela quelques semaines. Qu’il nous soit permis d’adresser à l’heureux élu, nos vives félicitations pour son élection à l’Assemblée nationale, ce haut lieu de débats contradictoires où se votent les lois de la République » a d’entrée souhaité M.Théby Stanislas. Et de rentrer dans le vif du sujet. « Pour en revenir à l’objet de notre propos, nous voudrions interpeller l’honorable Djohoré sur les exigences de son nouveau statut. A moins qu’il ne le sache déjà. Le député qu’il est désormais devrait savoir qu’avant de se prononcer sur une question quelconque, a le devoir de s’informer. La fonction de parlementaire exige recul et circonspection. Deux notions essentielles à une prise de décision lucide et responsable. Mais peut-être que l’honorable Djohoré a choisi en lieu et place de la posture responsable, d’évoluer dans le registre de la caisse à résonance, histoire de se donner un peu plus de visibilité( ?), surtout à l’approche des municipales. C’est vrai que, s’en prendre avec excès comme il a fait, à la CDVR et au premier ministre Charles Konan Banny peut contribuer affiner son positionnement dans l’espace politique ivoirien. La tentation est tellement facile ! Et pourtant, les portes de la CDVR, pour la gouverne de l’honorable député, n’ont jamais été fermées à quiconque souhaite apporter sa contribution au processus de réconciliation ou s’informer sur la méthodologie en vigueur. D’où vient-il alors que, sans prendre cette précaution minimum et de son sens, M.Djohoré, par ailleurs proche collaborateur de M.Soro Guillaume, s’érige en juge du processus et rende un jugement sans appel ? Si l’impatience des ivoiriens peut être comprise à l’aune des souffrances endurées, la sagesse commande cependant de se hâter, mais lentement et sûrement. La réconciliation, loin d’être un exercice folklorique, requiert humilité et patience. La réconciliation n’est pas un bouton qu’on peut appuyer pour avoir la paix. Et ce n’est pas avec un ton aussi méprisant que farfelu qu’on peut rapidement aller à la paix. Il est bon de rappeler que contrairement aux apparences, nos divisions sont trop profondes pour imaginer les voir de refermer d’un coup de baguette magique. Sur les accusations décalées portées par le député Djohoré, il est simplement regrettable de constater combien peut être préjudiciable cette manie née du refus d’écouter. « Le processus sera inclusif », ne cesse de répéter M.Banny. Comment traduire encore cette volonté du président de la CDVR au nouveau député si, d’ores et déjà, sa vision lui de la réconciliation est celle qui doit prévaloir en dehors de toute autre ? Pour aboutir, le processus de réconciliation commande un changement d’attitude, au besoin même de pensée… L’honorable Djohoré gagnerait à songer sérieusement à donner l’exemple au lieu de verser dans l’émotion.u
Prise de position, point de vue, dérives langagières etc...
Et si les hommes de Dieu se taisaient ?
La naissance des crises militaro-politiques en Côte d’Ivoire ces dix dernières années a suscité de nombreuses révélations des hommes de Dieu. Parfois dénudées de tout sens, ces prophéties ont mis à mal la fin de ces conflits. Ainsi, l’on s’interroge sur la mission première de ces ‘’oints de Dieu’’La Côte d’Ivoire pays laïque a en son sein plusieurs confessions religieuses avec à leurs têtes des guides spirituels dont les noms diffèrent selon la dénomination. ‘’Ces appelés de Dieu’’ ont pour mission première de prêcher l’évangile aux populations sous la lumière de l’esprit saint, appeler les fidèles à vivre dans la crainte de Dieu. Avec le temps et la succession des conflits, cette mission a été dévoyée. Nous avons décrié le rôle de certains guides religieux qui ont refusé effectivement d’assumer devant l’histoire leur rôle et ont joué négativement dans ces crises jusqu’à l’explosion générale. A travers des prises de positions dans le traitement de l’actualité du pays, il y a eu des dérapages constatées ici et là. Alors qu’ils auraient plutôt prôné gagnés en prônant le respect des préceptes divins, des principes de Dieu et des règles bibliques. Des organisations des confessions religieuses prennent part aux débats politiques et s’offrent en spectacle sur la scène politique pour un tel ou un tel. Foulant aux pieds les versets sacro saints, oubliant qu’ils auraient reçu un appel de Dieu. Car notons le tout net, il existe parmi ces hommes de Dieu, certains qui se sont recouverts de la peau de l’agneau pour tromper et semer le trouble au sein de cette corporation qui, au passage mérite d’être assainie. Il faudra extraire l’ivraie pour permettre aux bons grains de germer et de porter des fruits dont les retombées seront bénéfiques pour tout le pays. Sans toutefois les invités dans un débat quelconque, ils y prennent part en faisant étalage de leur appartenance politique; au lieu de prôner la paix, la cohésion, le vivre ensemble dans nos différents lieux de culte et édifices religieux. Ces hommes de Dieu devraient s’occuper de leur mission sacerdotale en recherchant le bonheur des fidèles. Du coup, l’image de Dieu est terni l’image de Dieu avec des prophéties imaginaires et dont les tenants et les aboutissants tournent autour de l’argent. Leurs différentes sorties dans la presse sont motivées par la recherche de fonds pour asseoir leur business en lieu et place de l’organisation des campagnes de sensibilisation de part et d’autre pour rapprocher les différences et amener les uns et les autres a une cohabitation parfaite. C’est le lieu de rappeler aux premiers responsables chargés des cultes (affaires religieuses) de mettre un code d’éthique et de bonne conduite au sein des différents regroupements des chefs et guides religieux pour qu’il n’ y ait pas d’anarchie quant il s’agira de se prononcer sur un événement. Depuis 1999 jusqu’à ce jour beaucoup de pasteurs, de prêtes, d’imams, de guides spirituels, de prophètes etc... se sont succédé à la chair ou à la mosquée soit pour annoncer la délivrance de la Côte d’Ivoire, soit pour prédire son enfer. Mais, de tout cela, les ivoiriens n’ont eu droit qu’au vert. Et pour cause. Cette révélation n’est qu’un pur projet d’imagination pour faire plaisir à celui qui est à la tête de l’Etat. Et si les hommes de Dieu, les véritables pouvaient se taire pour écouter et faire la volonté du Seigneur, cela nous préserveraient des certaines calamités dont ils sont souvent en partie responsables. Ils peuvent être des conseillers des personnalités du pays sans toutefois monter au créneau pour prendre une quelconque position qui mettrait à mal le corps de christ. Lors de la crise postélectorale, il a été constaté des rôles très controversés des hommes de Dieu. Aujourd’hui, ils sont victimes de plusieurs attaques de bandits. Est-ce la colère de dieu qui s’abat sur ses appelés; ou sont-ils impliqués dans la crise ? Toujours est-il qu’ils devront se remettre en cause pour mettre en application les ordonnances de Dieu et cela dans les lieux de cultes, loin de tout bruit u
Samuel Dibo
« C’est avec grand intérêt que nous avons pris connaissance de la déclaration un peu surprenante et anachronique du député nouvellement élu de Ouragahio-Bayota, Abel Djoré dans la presse il ya de cela quelques semaines. Qu’il nous soit permis d’adresser à l’heureux élu, nos vives félicitations pour son élection à l’Assemblée nationale, ce haut lieu de débats contradictoires où se votent les lois de la République » a d’entrée souhaité M.Théby Stanislas. Et de rentrer dans le vif du sujet. « Pour en revenir à l’objet de notre propos, nous voudrions interpeller l’honorable Djohoré sur les exigences de son nouveau statut. A moins qu’il ne le sache déjà. Le député qu’il est désormais devrait savoir qu’avant de se prononcer sur une question quelconque, a le devoir de s’informer. La fonction de parlementaire exige recul et circonspection. Deux notions essentielles à une prise de décision lucide et responsable. Mais peut-être que l’honorable Djohoré a choisi en lieu et place de la posture responsable, d’évoluer dans le registre de la caisse à résonance, histoire de se donner un peu plus de visibilité( ?), surtout à l’approche des municipales. C’est vrai que, s’en prendre avec excès comme il a fait, à la CDVR et au premier ministre Charles Konan Banny peut contribuer affiner son positionnement dans l’espace politique ivoirien. La tentation est tellement facile ! Et pourtant, les portes de la CDVR, pour la gouverne de l’honorable député, n’ont jamais été fermées à quiconque souhaite apporter sa contribution au processus de réconciliation ou s’informer sur la méthodologie en vigueur. D’où vient-il alors que, sans prendre cette précaution minimum et de son sens, M.Djohoré, par ailleurs proche collaborateur de M.Soro Guillaume, s’érige en juge du processus et rende un jugement sans appel ? Si l’impatience des ivoiriens peut être comprise à l’aune des souffrances endurées, la sagesse commande cependant de se hâter, mais lentement et sûrement. La réconciliation, loin d’être un exercice folklorique, requiert humilité et patience. La réconciliation n’est pas un bouton qu’on peut appuyer pour avoir la paix. Et ce n’est pas avec un ton aussi méprisant que farfelu qu’on peut rapidement aller à la paix. Il est bon de rappeler que contrairement aux apparences, nos divisions sont trop profondes pour imaginer les voir de refermer d’un coup de baguette magique. Sur les accusations décalées portées par le député Djohoré, il est simplement regrettable de constater combien peut être préjudiciable cette manie née du refus d’écouter. « Le processus sera inclusif », ne cesse de répéter M.Banny. Comment traduire encore cette volonté du président de la CDVR au nouveau député si, d’ores et déjà, sa vision lui de la réconciliation est celle qui doit prévaloir en dehors de toute autre ? Pour aboutir, le processus de réconciliation commande un changement d’attitude, au besoin même de pensée… L’honorable Djohoré gagnerait à songer sérieusement à donner l’exemple au lieu de verser dans l’émotion.u
Prise de position, point de vue, dérives langagières etc...
Et si les hommes de Dieu se taisaient ?
La naissance des crises militaro-politiques en Côte d’Ivoire ces dix dernières années a suscité de nombreuses révélations des hommes de Dieu. Parfois dénudées de tout sens, ces prophéties ont mis à mal la fin de ces conflits. Ainsi, l’on s’interroge sur la mission première de ces ‘’oints de Dieu’’La Côte d’Ivoire pays laïque a en son sein plusieurs confessions religieuses avec à leurs têtes des guides spirituels dont les noms diffèrent selon la dénomination. ‘’Ces appelés de Dieu’’ ont pour mission première de prêcher l’évangile aux populations sous la lumière de l’esprit saint, appeler les fidèles à vivre dans la crainte de Dieu. Avec le temps et la succession des conflits, cette mission a été dévoyée. Nous avons décrié le rôle de certains guides religieux qui ont refusé effectivement d’assumer devant l’histoire leur rôle et ont joué négativement dans ces crises jusqu’à l’explosion générale. A travers des prises de positions dans le traitement de l’actualité du pays, il y a eu des dérapages constatées ici et là. Alors qu’ils auraient plutôt prôné gagnés en prônant le respect des préceptes divins, des principes de Dieu et des règles bibliques. Des organisations des confessions religieuses prennent part aux débats politiques et s’offrent en spectacle sur la scène politique pour un tel ou un tel. Foulant aux pieds les versets sacro saints, oubliant qu’ils auraient reçu un appel de Dieu. Car notons le tout net, il existe parmi ces hommes de Dieu, certains qui se sont recouverts de la peau de l’agneau pour tromper et semer le trouble au sein de cette corporation qui, au passage mérite d’être assainie. Il faudra extraire l’ivraie pour permettre aux bons grains de germer et de porter des fruits dont les retombées seront bénéfiques pour tout le pays. Sans toutefois les invités dans un débat quelconque, ils y prennent part en faisant étalage de leur appartenance politique; au lieu de prôner la paix, la cohésion, le vivre ensemble dans nos différents lieux de culte et édifices religieux. Ces hommes de Dieu devraient s’occuper de leur mission sacerdotale en recherchant le bonheur des fidèles. Du coup, l’image de Dieu est terni l’image de Dieu avec des prophéties imaginaires et dont les tenants et les aboutissants tournent autour de l’argent. Leurs différentes sorties dans la presse sont motivées par la recherche de fonds pour asseoir leur business en lieu et place de l’organisation des campagnes de sensibilisation de part et d’autre pour rapprocher les différences et amener les uns et les autres a une cohabitation parfaite. C’est le lieu de rappeler aux premiers responsables chargés des cultes (affaires religieuses) de mettre un code d’éthique et de bonne conduite au sein des différents regroupements des chefs et guides religieux pour qu’il n’ y ait pas d’anarchie quant il s’agira de se prononcer sur un événement. Depuis 1999 jusqu’à ce jour beaucoup de pasteurs, de prêtes, d’imams, de guides spirituels, de prophètes etc... se sont succédé à la chair ou à la mosquée soit pour annoncer la délivrance de la Côte d’Ivoire, soit pour prédire son enfer. Mais, de tout cela, les ivoiriens n’ont eu droit qu’au vert. Et pour cause. Cette révélation n’est qu’un pur projet d’imagination pour faire plaisir à celui qui est à la tête de l’Etat. Et si les hommes de Dieu, les véritables pouvaient se taire pour écouter et faire la volonté du Seigneur, cela nous préserveraient des certaines calamités dont ils sont souvent en partie responsables. Ils peuvent être des conseillers des personnalités du pays sans toutefois monter au créneau pour prendre une quelconque position qui mettrait à mal le corps de christ. Lors de la crise postélectorale, il a été constaté des rôles très controversés des hommes de Dieu. Aujourd’hui, ils sont victimes de plusieurs attaques de bandits. Est-ce la colère de dieu qui s’abat sur ses appelés; ou sont-ils impliqués dans la crise ? Toujours est-il qu’ils devront se remettre en cause pour mettre en application les ordonnances de Dieu et cela dans les lieux de cultes, loin de tout bruit u
Samuel Dibo