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Art et Culture Publié le lundi 20 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Peinture / Lauréat du Grand prix Guy Nairay en 2009 : Pascal Konan expose ses plus belles années d’enfance

Grand prix Guy Nairay en 2009, Pascal Konan aura droit –trois ans après – à l’exposition de peinture que l’agence Houkami Guyzagn, organisatrice du prix, se fait le devoir d’offrir au vainqueur. Les responsables de Houkami ont échangé, le vendredi 17 février au siège de l’agence, aux II Plateaux les Vallons, avec les journalistes.

L’exposition, selon Thierry Dia Brou, le directeur de l’agence, permet l’affranchissement du jeune artiste plasticien détenteur du Grand Prix. Dans le travail de Pascal Konan, Thierry Dia constate aujourd’hui une «rupture» dans le style avec d’autres peintres. Trois ans après son sacre à la biennale des jeunes artistes plasticiens de Côte d’Ivoire, Pascal Konan, l’auteur de Lehman Sister’s – l’œuvre qui a remporté le grand prix en 2009 – s’est donné le temps de puiser «à l’intérieur de lui» pour offrir au public une trentaine d’œuvres qu’il exposera du 23 février (vernissage) au 1er mars 2012, à la galerie Sainte Cécile.

Mimi Errol, le commissaire général de l’exposition qui reconnaît en Pascal Konan un «parcours particulier», relève chez le peintre une élévation qui dénote aussi de l’importance du prix. «Il est doué d’un talent particulier. Il y a quelque chose à voir», a-t-il invité. L’exposition étant conduite par le thème «Nos plus belles années», Mimi Errol explique que les œuvres de Pascal Konan plongent dans l’enfance de l’artiste lui-même. «C’est une palette un peu déconcertante.

On y voit le sens de la beauté», décrit-il. Posant ainsi son regard sur l’œuvre «Espoir de demain», Mimi Errol s’est dit séduit par le rouleau de pinceau qui expulse une tête d’enfant du tableau. «C’est quelque chose de très fort. Avec une couleur, il donne une profondeur de champ», a soutenu le commissaire général de l’exposition. De l’avis du peintre Pascal Konan, la démarcation d’avec les peintres autour de lui est née de la somme de ses expériences vécues. «J’ai essayé de me surpasser. La rupture vient de mon contact avec l’extérieur», indique Pascal Konan qui cite l’exposition au musée de Niamey (Niger), lors du 1er jeu de la Censad et au palais de l’Unesco, lors des 6ème jeux de la Francophonie à Beyrouth, au Liban. Mais, Pascal Konan qui fait référence aux artistes peintres, Max Laigneau (français) ou Monnet Bou (Ivoirien), ne se «considère pas comme un artiste». «J’ai une fibre artistique», a témoigné celui qui, après les échecs de 2003 et 2007, a réussi à s’imposer en 2004 à la biennale des jeunes artistes plasticiens de Côte d’Ivoire. «Le premier prix que j’ai voulu obtenir, c’était le prix Guy Nairay», a-t-il confié.

Koné S.
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