Les chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) ont tenu un mini-sommet dit ‘‘rencontre informelle ’’ le samedi 18 février 2012 au foyer polyvalent du Palais des congrès de Cotonou au Bénin. A l’ouverture de cette rencontre qui a vu la participation de 13 chefs d’Etat, dont le président ivoirien Alassane Ouattara, le président en exercice de l’organisation Yayi Boni a appelé ses pairs à l’Union pour le règlement des problèmes qui minent le continent.
Comment renforcer l’Unité au sein de l’UA, améliorer les mécanismes de prévention des conflits et renforcer l’intégration tout en faisant appel aux expériences des anciens présidents. Ce sont entre autres les thèmes que les chefs d’Etat de l’UA ont retenu. Yayi Boni a expliqué à l’ouverture du sommet qu’il s’agissait pour lui à travers la tenue de cette rencontre, de faire un diagnostic de l’organisation continentale qui a du mal à retrouver son unité malgré ses potentialités naturelles, minières et démographiques «A cet égard, le sommet d’Addis-Abeba des 29 et 30 janvier 2012 nous a offert l’opportunité de jeter un regard rétrospectif sur le bilan de notre organisation commune au cours des dix dernières années, à travers le rapport d’activités du président de la Commission de l’Union. Mais de ce sommet, l’Union africaine a surtout retenu la non désignation du président et des membres de la commission, cheville ouvrière de notre organisation. Sans revenir sur les événements ayant conduit à cette situation, je me permets d’y percevoir l’acuité des défis auxquels notre organisation se trouve confrontée dans son fonctionnement et dans ses mécanismes décisionnels », a indiqué le président en exercice de l’UA. Qui a fait remarquer que ce sont ces problèmes institutionnels qui ont été à la base de la discorde entre les pays membres de l’UA dans la gestion de certaines crises en Afrique notamment celle de la Lybie. Afin d’examiner la question de la désignation du président et des membres de la commission de l’UA, il a été mis en place un comité présidentiel de huit membres constitué par les présidents des cinq régions de l’Afrique, auxquels s’ajoutent le Gabon, l’Afrique du sud et le Bénin. «Il faut à tout prix éviter que chacun aille dans la direction de son choix car, si c’était le cas, le bateau Afrique risque de perdre son gouvernail. Cela nécessite la définition d’une vision claire et partagée des actions conséquentes à mettre en œuvre», estime le président béninois. Ce sont au total 13 chefs d’Etat qui ont pris part au mini-sommet. A savoir, ceux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Togo, du Tchad, de l’Ethiopie, du Rwanda, du Niger, du Gabon, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Burkina et du Mali. Les présidents de l’Angola, de l’ Ouganda, de la Tanzanie et de la Guinée Equatoriale était représentés à cette rencontre.
Touré Abdoulaye, envoyé special
Comment renforcer l’Unité au sein de l’UA, améliorer les mécanismes de prévention des conflits et renforcer l’intégration tout en faisant appel aux expériences des anciens présidents. Ce sont entre autres les thèmes que les chefs d’Etat de l’UA ont retenu. Yayi Boni a expliqué à l’ouverture du sommet qu’il s’agissait pour lui à travers la tenue de cette rencontre, de faire un diagnostic de l’organisation continentale qui a du mal à retrouver son unité malgré ses potentialités naturelles, minières et démographiques «A cet égard, le sommet d’Addis-Abeba des 29 et 30 janvier 2012 nous a offert l’opportunité de jeter un regard rétrospectif sur le bilan de notre organisation commune au cours des dix dernières années, à travers le rapport d’activités du président de la Commission de l’Union. Mais de ce sommet, l’Union africaine a surtout retenu la non désignation du président et des membres de la commission, cheville ouvrière de notre organisation. Sans revenir sur les événements ayant conduit à cette situation, je me permets d’y percevoir l’acuité des défis auxquels notre organisation se trouve confrontée dans son fonctionnement et dans ses mécanismes décisionnels », a indiqué le président en exercice de l’UA. Qui a fait remarquer que ce sont ces problèmes institutionnels qui ont été à la base de la discorde entre les pays membres de l’UA dans la gestion de certaines crises en Afrique notamment celle de la Lybie. Afin d’examiner la question de la désignation du président et des membres de la commission de l’UA, il a été mis en place un comité présidentiel de huit membres constitué par les présidents des cinq régions de l’Afrique, auxquels s’ajoutent le Gabon, l’Afrique du sud et le Bénin. «Il faut à tout prix éviter que chacun aille dans la direction de son choix car, si c’était le cas, le bateau Afrique risque de perdre son gouvernail. Cela nécessite la définition d’une vision claire et partagée des actions conséquentes à mettre en œuvre», estime le président béninois. Ce sont au total 13 chefs d’Etat qui ont pris part au mini-sommet. A savoir, ceux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Togo, du Tchad, de l’Ethiopie, du Rwanda, du Niger, du Gabon, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Burkina et du Mali. Les présidents de l’Angola, de l’ Ouganda, de la Tanzanie et de la Guinée Equatoriale était représentés à cette rencontre.
Touré Abdoulaye, envoyé special