Evariste Méambly est libre depuis hier. Le candidat de Facobly, dans cette interview, traduit, d’abord, sa gratitude au chef de l’Etat, ensuite, refuser de voir des personnes derrière cette affaire et enfin, donne rendez-vous à ses électeurs sur le terrain.
M. Evariste Méambly, après six (06) jours de garde à vue à la Police économique, vous voilà libre. Pouvez-vous nous dire ce qu’on vous a reproché ?
Avant tout propos, je voudrais dire merci au président de la République Alassane Ouattara. C’est un homme de justice et de droit. Je dis merci au ministre de la Justice, au ministre de l’Intérieur et personnellement son père et merci à la grande justice de Côte d’Ivoire tenue par le procureur Simplice Kouadio Koffi. Je remercie la police nationale qui a fait son travail. Aujourd’hui, je suis libéré parce que nous sommes un pays de droit. On m’a reproché d’avoir "volé", détourné 3.395.840 francs Cfa. C’est une injure vis-à-vis de l’administration douanière et du ministère de l’Economie et des Finances. On ne peut pas aller comme ça à la douane, au Trésor, aux Impôts prendre 3 milliards de francs Cfa.
C’est faux ce qu’on vous a reproché alors ?
La preuve, je suis là. Libre. Je suis dehors. Et ça veut dire ce que ça veut dire. Vous avez vu la quittance des 3.395.840 francs que j’ai brandie dans les journaux. Et mieux, l’avis de classement sans suite de ce dossier qui a été donné au tribunal de Yopougon. Il ne faudrait pas, au moment où la Côte d’Ivoire sort d’une crise que nous savions tous très difficile, chercher d’autres crises inutiles. On ne doit pas remettre en cause le travail d’un collègue. Parce que l’administration est une continuité. Je sais qu’il y avait beaucoup de coups bas. Mais pour l’heure, je rappelle que je suis un homme de paix, de dialogue. Je remercie tous ceux qui ont prié pour moi, des opérateurs économiques qui étaient meurtris dans leur chair et surtout les populations de Facobly qui attendent leur fils. Elles le feront. Je dis merci à tous. Le président Alassane Ouattara, une fois rentré de mission, a été informé par ses renseignements et instructions ont été données. Je lui dis merci. Je suis prêt à travailler dans ce pays pour notre bonheur à tous.
Vous êtes candidat aux élections législatives chez vous à Facobly. Qu’allez-vous faire maintenant que vous êtes libre ?
Je vous ramène à la décision du Conseil constitutionnel, je vous ramène à la décision de la Commission électorale indépendante (Cei) et je vous ramène sur le terrain à Facobly.
Qui vous voyez derrière cette affaire ?
Je ne vois personne, personne, personne. Je remercie le Seigneur.
Et pourtant, vous avez accusé Séa Honoré, votre adversaire, sur le terrain ?
Je le répète, je ne vois personne, personne.
Interview réalisée par Djè KM
M. Evariste Méambly, après six (06) jours de garde à vue à la Police économique, vous voilà libre. Pouvez-vous nous dire ce qu’on vous a reproché ?
Avant tout propos, je voudrais dire merci au président de la République Alassane Ouattara. C’est un homme de justice et de droit. Je dis merci au ministre de la Justice, au ministre de l’Intérieur et personnellement son père et merci à la grande justice de Côte d’Ivoire tenue par le procureur Simplice Kouadio Koffi. Je remercie la police nationale qui a fait son travail. Aujourd’hui, je suis libéré parce que nous sommes un pays de droit. On m’a reproché d’avoir "volé", détourné 3.395.840 francs Cfa. C’est une injure vis-à-vis de l’administration douanière et du ministère de l’Economie et des Finances. On ne peut pas aller comme ça à la douane, au Trésor, aux Impôts prendre 3 milliards de francs Cfa.
C’est faux ce qu’on vous a reproché alors ?
La preuve, je suis là. Libre. Je suis dehors. Et ça veut dire ce que ça veut dire. Vous avez vu la quittance des 3.395.840 francs que j’ai brandie dans les journaux. Et mieux, l’avis de classement sans suite de ce dossier qui a été donné au tribunal de Yopougon. Il ne faudrait pas, au moment où la Côte d’Ivoire sort d’une crise que nous savions tous très difficile, chercher d’autres crises inutiles. On ne doit pas remettre en cause le travail d’un collègue. Parce que l’administration est une continuité. Je sais qu’il y avait beaucoup de coups bas. Mais pour l’heure, je rappelle que je suis un homme de paix, de dialogue. Je remercie tous ceux qui ont prié pour moi, des opérateurs économiques qui étaient meurtris dans leur chair et surtout les populations de Facobly qui attendent leur fils. Elles le feront. Je dis merci à tous. Le président Alassane Ouattara, une fois rentré de mission, a été informé par ses renseignements et instructions ont été données. Je lui dis merci. Je suis prêt à travailler dans ce pays pour notre bonheur à tous.
Vous êtes candidat aux élections législatives chez vous à Facobly. Qu’allez-vous faire maintenant que vous êtes libre ?
Je vous ramène à la décision du Conseil constitutionnel, je vous ramène à la décision de la Commission électorale indépendante (Cei) et je vous ramène sur le terrain à Facobly.
Qui vous voyez derrière cette affaire ?
Je ne vois personne, personne, personne. Je remercie le Seigneur.
Et pourtant, vous avez accusé Séa Honoré, votre adversaire, sur le terrain ?
Je le répète, je ne vois personne, personne.
Interview réalisée par Djè KM