x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 21 février 2012 | Le Nouveau Réveil

Prétendu scandale financier au Conseil général de Tanda : Le Conseil général de Tanda clarifie tout !

Comment abattre, réduire au silence une personnalité politique qui émerge dans une région et au niveau national en dépit des complots politico-judiciaires, des manœuvres d’intimidations en tous genres, des menaces et des agressions de toutes sortes ? Cible de premier choix pour les survivants du régime de la Refondation qui voient en lui le symbole de la résistance et de l’héroïsme du Rhdp face à l’impitoyable régime de Gbagbo, le ministre Kobénan Kouassi Adjoumani continue d’être l’objet d’une pluie de dénigrements, d’attaques gratuites et d’un lynchage médiatique hors du commun de la part des pro-Gbagbo. On l’accuse de surfacturation, de détournements de fonds du Conseil général de Tanda. Pour en savoir plus, nous avons effectué un transfert sur les lieux. Notre enquête. Tout a commencé au mois de décembre dernier, à la veille des élections législatives et au moment où l’unanimité semblait se dessiner à l’horizon autour de la candidature unique de consensus du ministre des Ressources animales et halieutiques. Des tracts venus d’on ne sait où ont inondé la ville de Tanda et ses environs. Ce document dont le but manifeste était de souiller la réputation du futur candidat du Rhdp aux législatives essayait de démontrer que le ministre Adjoumani, par ailleurs président du Conseil général de Tanda, avait commis des écarts de gestion incroyables. Qu’il avait notamment accordé des marchés de plus d’1,2 milliard à l’entreprise Sékré Kouamé Kouman Prosper. Ce tract avait été envoyé à toutes les rédactions de la place qui se sont raisonnablement abstenues de le publier parce qu’il transpirait le faux à grosses gouttes.
Ainsi, au grand dam de ses détracteurs, Adjoumani a été confirmé candidat du Rhdp et a fait l’objet d’un plébiscite puisque son score face au candidat masqué du Fpi frisait la correctionnelle. Pour autant, ceux qui se sont jurés de faire la peau au ministre des Ressources animales et halieutiques ne désarmeront pas.
Puisque dans une campagne de presse organisée, ils tentent de présenter M. Adjoumani comme un disciple de la mauvaise gestion. Et puisque tous ces griefs étaient en relation avec le Conseil général, nous avons approché dans ses bureaux à Tanda, l’actuel président du Conseil, M. Ouattara Abdoulaye, afin qu’il nous situe point par point sur les charges retenues contre son prédécesseur à la tête du Conseil général. "D’abord, je me demande pourquoi des citoyens qui prétendent disposer d’éléments compromettant sur la gestion d’un organisme public comme le Conseil général se croient obligés de se cacher derrière des tracts. Si vous avez de tels éléments, soit vous saisissez la justice, soit vous vous en servez pendant la campagne et à visage découvert pour accabler le candidat adverse. C’est regrettable. On accuse le ministre Adjoumani d’être au centre d’un scandale financier. Mais on ne précise pas le montant exact des sommes qu’il a détournées" regrette le président Ouattara Abdoulaye avant de nous donner quelques indications édifiantes. "Je voudrais vous rappeler que le budget annuel d’investissement du Conseil général de Tanda durant le pouvoir Fpi n’a jamais dépassé la somme de 291 millions de F. Cfa pour plus de 300 villages et 892 hameaux avec une population de 228.220 habitants. Cette somme est affectée aux réparations des routes, à l’entretien des pistes villageoises, à la construction, ou ravalement des bâtiments publics (écoles, dispensaires, hôpitaux etc.), à l’achat de véhicules de service ou engins de travaux publics", fait observer le président du Conseil général de Tanda. Quid des détournements supposés de fonds que le ministre aurait opérés ? "Laissez-moi vous dire que le ministre Adjoumani présentait un bilan chiffré du travail accompli avant de solliciter le quitus d’approbation, ce qui a été obtenu chaque année avec le vote à l’unanimité de tous les conseillers parmi lesquels il y a, comme vous le savez, des militants du Fpi. Eux aussi seraient-ils corrompus au point d’accepter des bilans maquillés ?" interroge l’actuel premier responsable du Conseil général de Tanda qui ne manque pas de nous présenter des documents à l’appui de ses déclarations.
En ce qui concerne précisément l’entreprise de Sekré Kouman Prosper, notre interlocuteur nous renseigne que "si l’on excepte la réparation des véhicules du conseil dont elle a le marché depuis 2002, c’est tout récemment en revanche qu’elle a été associée aux travaux des routes. Il est donc archi-faux de soutenir qu’elle a la main-mise sur ce dernier secteur. De nombreuses entreprises ont été adjudicataires des marchés du conseil. Parmi elles, Essoba, Ahi Koffi Innocent qui ont participé à l’entrepreneuriat de routes et à la construction de dispensaires".
De fait, contrairement aux affirmations de ses détracteurs, le ministre Adjoumani n’a pas passé 10 ans à la tête du conseil général. Puisque élu en juillet 2002, il rentre au gouvernement du 05 août 2002 pour en ressortir en 2006 lorsque Banny accède à la Primature. C’est entre fin 2006 et juin 2011 qu’il présidera effectivement le conseil général de Tanda. Pour M. Ouattara Abdoulaye, il n’y a pas de doute : "je crois que ce sont les élections du conseil régional à venir qui font trembler les adversaires du ministre. Ils veulent donc le broyer avant ces nouvelles échéances. Or hier, cette méthode n’a pas prospéré lors des législatives. Demain, elle ne prospèrera pas. Tout ce qui est mensonge et faux est voué à l’échec. Tout à l’heure, j’irai vous montrer quelques réalisations du conseil général de Tanda. Les moyens que l’Etat nous a donnés sont si maigres que si l’on s’amuse à mal gérer, on ne peut rien faire pour les populations. Et les populations savent ce que nous avons réalisé. A Tanda, nous n’avons aucun problème. Et si les parents ont renouvelé leur confiance au ministre lors des dernières élections, c’est parce qu’il travaille bien. Or, vous savez que dans la vie, quand vous travaillez bien et que vous réussissez, ça ne fait pas plaisir à tout le monde. Pour terminer, laissez-moi-vous apprendre que l’entreprise de M. Sekré Kouman Prosper travaille également pour la mairie, la sous-préfecture et la trésorerie de Tanda. Sekré Kouman est aussi en contrat avec le conseil général de Bondoukou géré par le Fpi et à Kouassidatékro sans oublier la mairie d’Assueffry", mentionne le président du conseil général de Tanda.

AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Tanda
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ