La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d`Abidjan prévoit des résultats en hausse en 2012, après une baisse de 27% de ses transactions l`année écoulée, due à la crise post-électorale, a affirmé jeudi son directeur Jean-Paul Gillet.
"Pour 2012, les prévisions sont bien orientées et devraient se situer en forte hausse par rapport à 2011", a déclaré M. Gillet, lors d`une cérémonie de présentation du "bilan 2011 et des perspectives 2012" de la BRVM basée à Abidjan.
Selon lui, "les transactions sont passées de 112 milliards de FCFA (171 millions d`euros) en 2010 à 81 milliards de FCFA (123 millions d`euros) en 2011, soit un recul de 27,6%".
"Cette situation globalement morose, s`explique largement par la répercussion sur le marché, des conséquences néfastes de la crise postélectorale" de décembre 2010-avril 2011, a souligné M. Gillet.
La Bourse ouest-africaine avait annoncé en février 2011 la suspension de ses activités et s`était repliée sur Bamako au Mali jusqu`en mai 2011, après sa réquisition par le gouvernement de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et les forces armées qui lui étaient fidèles.
"Cette situation aurait pu aboutir véritablement à une désorganisation du marché financier régional et à pratiquement sa destruction", a-t-il rappelé.
Pour 2012, la BRVM attend "des introductions en action d`entreprises ivoiriennes et ouest-africaines, à travers des programmes de privatisation en vue". L`accroissement des recours au marché boursier pour le financement des Etats de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, huit pays) est également prévu.
Une trentaine d`entreprises, pour la plupart ivoiriennes, sont cotées à cette Bourse, qui dépend de l`Uémoa, regroupant sept pays francophones d`Afrique de l`Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d`Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et la Guinée Bissau (lusophone) qui ont le franc CFA en commun. L`Union est un espace de 90 millions d`habitants.
"Pour 2012, les prévisions sont bien orientées et devraient se situer en forte hausse par rapport à 2011", a déclaré M. Gillet, lors d`une cérémonie de présentation du "bilan 2011 et des perspectives 2012" de la BRVM basée à Abidjan.
Selon lui, "les transactions sont passées de 112 milliards de FCFA (171 millions d`euros) en 2010 à 81 milliards de FCFA (123 millions d`euros) en 2011, soit un recul de 27,6%".
"Cette situation globalement morose, s`explique largement par la répercussion sur le marché, des conséquences néfastes de la crise postélectorale" de décembre 2010-avril 2011, a souligné M. Gillet.
La Bourse ouest-africaine avait annoncé en février 2011 la suspension de ses activités et s`était repliée sur Bamako au Mali jusqu`en mai 2011, après sa réquisition par le gouvernement de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et les forces armées qui lui étaient fidèles.
"Cette situation aurait pu aboutir véritablement à une désorganisation du marché financier régional et à pratiquement sa destruction", a-t-il rappelé.
Pour 2012, la BRVM attend "des introductions en action d`entreprises ivoiriennes et ouest-africaines, à travers des programmes de privatisation en vue". L`accroissement des recours au marché boursier pour le financement des Etats de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, huit pays) est également prévu.
Une trentaine d`entreprises, pour la plupart ivoiriennes, sont cotées à cette Bourse, qui dépend de l`Uémoa, regroupant sept pays francophones d`Afrique de l`Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d`Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et la Guinée Bissau (lusophone) qui ont le franc CFA en commun. L`Union est un espace de 90 millions d`habitants.
