Les régions du Fromager et du Bas-Sassandra ne pouvaient espérer mieux. Les populations de ces localités ont vu leurs difficultés d’accès à l’eau potable résolues par le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). L’opération a été menée par l’Office national de l’eau potable (Onep), (maître d’œuvre du projet) et le Cgfcc à travers sa cellule de Coordination du Pupc. Un mois après le démarrage effectif des travaux, une mission conjointe de supervision s’est rendue sur le terrain du 23 au 27 janvier pour un constat des lieux. Elle en est revenue satisfaite, car une part ‘’significative’’ du travail a été accomplie. Notamment la réalisation de 100 nouveaux forages, la réhabilitation de 500 pompes défectueuses et le remplacement de 218 pompes à motrice humaine (Pmh). Les localités qui en ont bénéficié sont Divo, Lakota, Gagnoa, Soubré et San-Pedro. A en croire le responsable du projet, Adi Kouamé Isaac,’’ l’initiative de l’opération fait suite à la crise postélectorale qui a secoué les zones productrices, occasionnant une augmentation du taux de panne des pompes à motricité humaine qui est passé de 33% à près de 45% fin avril 2011’’. Une situation qui, dit-il, a contribué à la détérioration des conditions de vie des populations. C’est donc pour pallier cet état de fait et contribuer à la relance économique, qui passe également par les producteurs, que le Cgfcc a initié le projet. Il devrait permettre, selon les initiateurs, de faciliter l’accès des populations à l’eau potable. Selon le Cgfcc, une chose est d’initier le projet, mais l’autre est de suivre sa mise en œuvre effective. Et c’est ce qui explique les missions de supervision dont la dernière remonte au 27 janvier. Objectif : relever les éventuelles difficultés à l’avancée des chantiers, procéder si possible à des réajustements, apprécier la qualité des travaux. D’autant plus que le projet s’étend à 13 régions de la Côte d’Ivoire.
K.A
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