La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et le dépositaire central / Banque de règlement (DCBR), ont convié le jeudi 23 février 2012, les acteurs du marché financier régional et la presse nationale et internationale, à l’hôtel Novotel d’Abidjan pour un cérémonie de présentation du bilan de 2011 et les perspectives pour 2012.
C’est M. Amadou Tidiane Bah, Directeur de l’Antenne nationale de Bourse de la Côte d’Ivoire qui a prononcé le mot de bienvenue et planté le décor de la rencontre. En présence de la communauté financière, ainsi que de nombreux représentants des structures du marché financier. Puis la tâche est revenue au Directeur général de la BRVM et du DC /BR, M. Jean-Paul Gillet, de dresser le bilan de l’année 2011 et de présenter les prévisions d’activités pour 2012. Selon ses conclusions, à fin 2011, les indices affichaient des niveaux moins élevés qu’en fin 2010, à 138, 88 points pour le BRVM composite et 158,49 pour le BRVM10, soit des régressions respectives de 12, 70 et de 13,37%. Poursuivant son exposé, il a révélé que le montant des transactions s’inscrit également dans la même tendance baissière. Passant de 112 milliards de FCFA en 2010 à 81 milliards de FCFA en 2011, soit un net recul de 31 milliards de FCFA, représentant moins 27,67% par rapport à l’année d’avant. Cette situation globalement morose, précisera M. Jean-Paul Gillet, s’explique largement par la répercussion sur le marché des conséquences néfastes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. En effet, a-t-il fait savoir, la réquisition des structures du marché (BRVM, DC/BR et CREPMF) a entraîné une désorganisation du fonctionnement du marché financier régional dans son ensemble, occasionnant ainsi son arrêt momentané et sa délocalisation en dehors de la Côte d’Ivoire. Conséquence : le repli sur le site de secours à Bamako de février à mai 2011 a pu être assurée. Le retour en mai 2011 de la Bourse a devancé la reprise effective des activités, qui elle, est intervenue seulement au 2ème semestre de l’année 2011. Pour 2012, M. Jean-Paul Gillet a annoncé que les prévisions sont bien orientées et devraient se situer en forte hausse par rapport à 2011. Il attend l’introduction en actions d’entreprises de la Côte d’Ivoire et de la Région, notamment par les programmes de privatisation, ainsi que l’accroissement des recours au marché financier au niveau du financement des Etats de l’Union. Il projette l’ouverture d’un nouveau marché destiné aux PME au cours de l’année 2012. Ainsi que le renforcement des moyens techniques et humains : la mise en production des nouveaux logiciels de cotation (BRVM) et de règlement / livraison (DC/BR). L’achèvement des travaux d’extension du siège de la BRVM, en cette année 2012 pour offrir un cadre propice au développement des activités de la BRVM et du DC/BR. M. Jean-Paul Gillet a relevé qu’un climat sociopolitique serein en Côte d’Ivoire est nécessaire pour l’atteinte des objectifs du marché financier. Mettant fin à cette rencontre-bilan et perspectives, M. Tiémoko Yadé Coulibaly, a relevé que le développement du marché est possible, pourvu de convaincre les Etats. Il est demandé au moins 5 sociétés par pays. Il a souhaité que la paix revienne dans la sous-région après les élections qui ont relégué au second plan les questions économiques pour que d’autres sociétés viennent à la cote. «Les perspectives de développement sont réelles», a-t-il déclaré avant de conclure par des mots de remerciements à tous les invités.
Maxime Wangué
C’est M. Amadou Tidiane Bah, Directeur de l’Antenne nationale de Bourse de la Côte d’Ivoire qui a prononcé le mot de bienvenue et planté le décor de la rencontre. En présence de la communauté financière, ainsi que de nombreux représentants des structures du marché financier. Puis la tâche est revenue au Directeur général de la BRVM et du DC /BR, M. Jean-Paul Gillet, de dresser le bilan de l’année 2011 et de présenter les prévisions d’activités pour 2012. Selon ses conclusions, à fin 2011, les indices affichaient des niveaux moins élevés qu’en fin 2010, à 138, 88 points pour le BRVM composite et 158,49 pour le BRVM10, soit des régressions respectives de 12, 70 et de 13,37%. Poursuivant son exposé, il a révélé que le montant des transactions s’inscrit également dans la même tendance baissière. Passant de 112 milliards de FCFA en 2010 à 81 milliards de FCFA en 2011, soit un net recul de 31 milliards de FCFA, représentant moins 27,67% par rapport à l’année d’avant. Cette situation globalement morose, précisera M. Jean-Paul Gillet, s’explique largement par la répercussion sur le marché des conséquences néfastes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. En effet, a-t-il fait savoir, la réquisition des structures du marché (BRVM, DC/BR et CREPMF) a entraîné une désorganisation du fonctionnement du marché financier régional dans son ensemble, occasionnant ainsi son arrêt momentané et sa délocalisation en dehors de la Côte d’Ivoire. Conséquence : le repli sur le site de secours à Bamako de février à mai 2011 a pu être assurée. Le retour en mai 2011 de la Bourse a devancé la reprise effective des activités, qui elle, est intervenue seulement au 2ème semestre de l’année 2011. Pour 2012, M. Jean-Paul Gillet a annoncé que les prévisions sont bien orientées et devraient se situer en forte hausse par rapport à 2011. Il attend l’introduction en actions d’entreprises de la Côte d’Ivoire et de la Région, notamment par les programmes de privatisation, ainsi que l’accroissement des recours au marché financier au niveau du financement des Etats de l’Union. Il projette l’ouverture d’un nouveau marché destiné aux PME au cours de l’année 2012. Ainsi que le renforcement des moyens techniques et humains : la mise en production des nouveaux logiciels de cotation (BRVM) et de règlement / livraison (DC/BR). L’achèvement des travaux d’extension du siège de la BRVM, en cette année 2012 pour offrir un cadre propice au développement des activités de la BRVM et du DC/BR. M. Jean-Paul Gillet a relevé qu’un climat sociopolitique serein en Côte d’Ivoire est nécessaire pour l’atteinte des objectifs du marché financier. Mettant fin à cette rencontre-bilan et perspectives, M. Tiémoko Yadé Coulibaly, a relevé que le développement du marché est possible, pourvu de convaincre les Etats. Il est demandé au moins 5 sociétés par pays. Il a souhaité que la paix revienne dans la sous-région après les élections qui ont relégué au second plan les questions économiques pour que d’autres sociétés viennent à la cote. «Les perspectives de développement sont réelles», a-t-il déclaré avant de conclure par des mots de remerciements à tous les invités.
Maxime Wangué