Décédé le jeudi dernier des suites d’une courte maladie, le Dr Diomandé Mamadou, l’un des deux élus de la circonscription électorale 102 (Boguédia-Issia-Tapéguia) repose depuis hier jeudi 23 février 2012 au cimetière municipal d’Issia. Il a été conduit à sa dernière demeure, sous les regards affligés des autorités administratives locales dont le Préfet Osséhi Achi, le maire intérimaire Gbalouan Atty Francis, cadre du FPI, de sa colistière Hadja Trazéré Olibé Célestine, des responsables locaux de sa famille politique, notamment Sylla Aly, délégué départemental du RDR et de ses collègues agents de santé.
La journée de vives douleurs et d’intenses émotions pour les proches, amis et parents du défunt (tout nouveau député d’Issia), a démarré hier à Ivosep d’Anyama. Réunis dès 8 heures à la morgue de cette commune, collègues de l’Assemblée nationale et du corps médical, membres des familles politique et biologique, ont assisté le cœur lourd de chagrin à la levée de corps de celui qui après avoir été élu Député, au terme des législatives du 11 décembre 2011, n’a pas eu la chance de siéger à l’hémicycle. Le sort l’aura voulu ainsi en l’arrachant à la vie brusquement le jeudi 16 février 2012. Après la levée de corps, le cortège funèbre a pris la route d’Issia. Où l’attendaient les populations mobilisées pour saluer la mémoire du défunt et lui rendre un hommage digne des grands hommes de la cité du Rocher. Déjà, depuis 12 heures, à Golihoa (dernier village du canton Zabouho que la circonscription électorale du défunt couvre), autorités administratives, politiques et policières, les cadres et militants du RDR attendaient le convoi qui y est arrivé à 14h 30. Avec à sa tête Hadja Trazéré Célestine et le délégué départemental Ali Sylla. Avant de regagner ensemble Issia sous le coup de 15h 40.
Consternation à l’hôpital d’Issia
Une fois dans la ville, le cortège s’ébranle à l’hôpital général où le corps est présenté au personnel. Là, c’est la consternation. Il sera difficile de contenir dans les cœurs la douleur. Les dix minutes qui seront consacrées pour saluer la mémoire du médecin de formation, devenu homme politique et élu Député, ont été des instants difficiles, meublés de pleurs et d’hurlements. Puis, le cap est mis sur la mosquée. Où une prière dirigée par l’Imam Bamba Zoumana, a été dite pour le repos de l’âme du défunt. Là encore, l’émotion est à son comble. Des femmes toutes en pleurs s’écroulent. Au moment où d’autres parviennent difficilement à les calmer en entonnant des cantiques mortuaires. Dans cette ambiance lourde de populations émotionnées, le Préfet Achi et la député Trazéré ne parviendront pas à tenir. Sous leurs regards attristés, le cortège funèbre va poursuivre sa route au cimetière municipal à 16h40. Dix minutes plus tard, après de nouvelles invocations, dans la stricte coutume islamique, l’homme qui était depuis décembre 2012, titulaire de l’un des deux sièges d’Issia, est mis en terre. Et repose depuis lors à Issia.
M Tié Traoré, Envoyé spécial
La journée de vives douleurs et d’intenses émotions pour les proches, amis et parents du défunt (tout nouveau député d’Issia), a démarré hier à Ivosep d’Anyama. Réunis dès 8 heures à la morgue de cette commune, collègues de l’Assemblée nationale et du corps médical, membres des familles politique et biologique, ont assisté le cœur lourd de chagrin à la levée de corps de celui qui après avoir été élu Député, au terme des législatives du 11 décembre 2011, n’a pas eu la chance de siéger à l’hémicycle. Le sort l’aura voulu ainsi en l’arrachant à la vie brusquement le jeudi 16 février 2012. Après la levée de corps, le cortège funèbre a pris la route d’Issia. Où l’attendaient les populations mobilisées pour saluer la mémoire du défunt et lui rendre un hommage digne des grands hommes de la cité du Rocher. Déjà, depuis 12 heures, à Golihoa (dernier village du canton Zabouho que la circonscription électorale du défunt couvre), autorités administratives, politiques et policières, les cadres et militants du RDR attendaient le convoi qui y est arrivé à 14h 30. Avec à sa tête Hadja Trazéré Célestine et le délégué départemental Ali Sylla. Avant de regagner ensemble Issia sous le coup de 15h 40.
Consternation à l’hôpital d’Issia
Une fois dans la ville, le cortège s’ébranle à l’hôpital général où le corps est présenté au personnel. Là, c’est la consternation. Il sera difficile de contenir dans les cœurs la douleur. Les dix minutes qui seront consacrées pour saluer la mémoire du médecin de formation, devenu homme politique et élu Député, ont été des instants difficiles, meublés de pleurs et d’hurlements. Puis, le cap est mis sur la mosquée. Où une prière dirigée par l’Imam Bamba Zoumana, a été dite pour le repos de l’âme du défunt. Là encore, l’émotion est à son comble. Des femmes toutes en pleurs s’écroulent. Au moment où d’autres parviennent difficilement à les calmer en entonnant des cantiques mortuaires. Dans cette ambiance lourde de populations émotionnées, le Préfet Achi et la député Trazéré ne parviendront pas à tenir. Sous leurs regards attristés, le cortège funèbre va poursuivre sa route au cimetière municipal à 16h40. Dix minutes plus tard, après de nouvelles invocations, dans la stricte coutume islamique, l’homme qui était depuis décembre 2012, titulaire de l’un des deux sièges d’Issia, est mis en terre. Et repose depuis lors à Issia.
M Tié Traoré, Envoyé spécial