La vérité finit toujours par rattraper le mensonge. Appliquée à la gestion des affaires de l’Etat au quotidien, on peut dire sans se tromper, que les contrevérités et les démagogies diffusées par les experts du Rassemblement des Républicains(Rdr), alors dans l’opposition, sont en train de rattraper avec force le régime Ouattara. Principalement, en ce qui concerne la fixation des prix des produits pétroliers à la pompe. En effet, à travers sa commission technique mines et énergie, dirigé par Mme Maférima Touré, avait pondu une déclaration, le 13 mars 2008, pour dénoncer la décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant à la pompe.
Un extrait de cette déclaration disait : «La décision récente du régime Gbagbo d’augmenter le prix de l’essence super de 22%, celui du gasoil de 44% et celui du gaz domestique de 26%, est un acte de mépris pour les consommateurs et les populations ivoiriennes qui souffrent des conséquences de la crise et de la stagnation de leurs revenus depuis plus de 20 ans». Malheureusement, près d’un an de gestion du Pouvoir d’Etat, le Pouvoir Ouattara n’a pu appliquer sa propre recette d’hier.
Pis, les Ivoiriens continuent de payer aux prix forts en ce qui concerne la consommation du carburant. Les faits sont têtus, les preuves sont implacables et les Ivoiriens ne devraient s’attendre de sitôt, à une baisse des prix à la pompe. Les statistiques données par la Direction générale de Douanes, en 2011, ce sont 77,9 milliards de Fcfa que l’Etat de Côte d’Ivoire a perçu au titre de la taxation des pétroliers. En termes de volumes des mises à marché il convient de souligner que le niveau de consommation de gasoil et en supercarburant se chiffre à 28,8 millions de litres.
Soit une hausse de plus 5% qui ont contribué à une hausse des recettes de 1,3 milliards de Fcfa. En 2012, les consommateurs ivoiriens à qui l’actuel régime alors dans l’opposition avait promis monts et merveilles, vont encore mettre la main à la poche. Ce pour s’approvisionner quotidiennement en carburant. Les données des douanes ivoiriennes indiquent : «Pour l’année 2012, les projections de volumes des mises à la consommation des principaux produits pétroliers que sont le gasoil, le super carburant et le pétrole lampant sont respectivement de 659,9 millions de litres, 224,5 millions de litres et de 10,4 millions de litres pour le pétrole lampant.
Les taux de croissance moyens appliqués sont respectivement de 4,4 % pour le gasoil ; 8,9% pour le super carburant et moins 17,2% pour le pétrole lampant». En outre, il convient de préciser que malgré les critiques les plus virulentes du Rdr contre les nombreuses taxes qui se greffent sur le prix des produits pétroliers à la consommation, les prix n’ont pas encore baissé à la pompe, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir. Ainsi, pour l’année 2012, les usagers consommateurs seront taxés au litre à 98,6 Fcfa contre 263,3 Fcfa pour le Super carburant.
Les consommateurs des zones rurales qui s’éclairent à la lampe tempête ne seront pas épargnés. Car, la taxation au litre de pétrole lampant est projetée à 76,5 Fcfa. Dans l’attente de l’adoption d’une nouvelle structure des prix et l’application du mécanisme automatique en juillet 2012, les niveaux de taxations indiqués plus haut devraient rapporter à l’Etat plus de 124 milliards de F cfa dont plus 64,582 milliards de Fcfa sur la consommation du gasoil, beaucoup utilisé dans le transport en commun.
Pendant que la taxation sur le super carburant va rapporter 58,912 milliards de Fcfa. Les pauvres populations des zones rurales verront leurs factures de consommation taxées à plus de 760 millions de Fcfa. Sans blague. Il faut rappeler que l’objectif de recette sur les produits pétroliers est prévu à 134,2 milliards de F cfa de recettes dont 66,4 milliards de F. cfa au titre de la Taxe spécifiques uniques (Tsu) ; 48,1 milliards de Fcfa pour la Tva et 17,4 milliards de Fcfa pour le droit de douane.
Bamba Mafoumgbé (bamaf2000@yahoo.fr)
Un extrait de cette déclaration disait : «La décision récente du régime Gbagbo d’augmenter le prix de l’essence super de 22%, celui du gasoil de 44% et celui du gaz domestique de 26%, est un acte de mépris pour les consommateurs et les populations ivoiriennes qui souffrent des conséquences de la crise et de la stagnation de leurs revenus depuis plus de 20 ans». Malheureusement, près d’un an de gestion du Pouvoir d’Etat, le Pouvoir Ouattara n’a pu appliquer sa propre recette d’hier.
Pis, les Ivoiriens continuent de payer aux prix forts en ce qui concerne la consommation du carburant. Les faits sont têtus, les preuves sont implacables et les Ivoiriens ne devraient s’attendre de sitôt, à une baisse des prix à la pompe. Les statistiques données par la Direction générale de Douanes, en 2011, ce sont 77,9 milliards de Fcfa que l’Etat de Côte d’Ivoire a perçu au titre de la taxation des pétroliers. En termes de volumes des mises à marché il convient de souligner que le niveau de consommation de gasoil et en supercarburant se chiffre à 28,8 millions de litres.
Soit une hausse de plus 5% qui ont contribué à une hausse des recettes de 1,3 milliards de Fcfa. En 2012, les consommateurs ivoiriens à qui l’actuel régime alors dans l’opposition avait promis monts et merveilles, vont encore mettre la main à la poche. Ce pour s’approvisionner quotidiennement en carburant. Les données des douanes ivoiriennes indiquent : «Pour l’année 2012, les projections de volumes des mises à la consommation des principaux produits pétroliers que sont le gasoil, le super carburant et le pétrole lampant sont respectivement de 659,9 millions de litres, 224,5 millions de litres et de 10,4 millions de litres pour le pétrole lampant.
Les taux de croissance moyens appliqués sont respectivement de 4,4 % pour le gasoil ; 8,9% pour le super carburant et moins 17,2% pour le pétrole lampant». En outre, il convient de préciser que malgré les critiques les plus virulentes du Rdr contre les nombreuses taxes qui se greffent sur le prix des produits pétroliers à la consommation, les prix n’ont pas encore baissé à la pompe, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir. Ainsi, pour l’année 2012, les usagers consommateurs seront taxés au litre à 98,6 Fcfa contre 263,3 Fcfa pour le Super carburant.
Les consommateurs des zones rurales qui s’éclairent à la lampe tempête ne seront pas épargnés. Car, la taxation au litre de pétrole lampant est projetée à 76,5 Fcfa. Dans l’attente de l’adoption d’une nouvelle structure des prix et l’application du mécanisme automatique en juillet 2012, les niveaux de taxations indiqués plus haut devraient rapporter à l’Etat plus de 124 milliards de F cfa dont plus 64,582 milliards de Fcfa sur la consommation du gasoil, beaucoup utilisé dans le transport en commun.
Pendant que la taxation sur le super carburant va rapporter 58,912 milliards de Fcfa. Les pauvres populations des zones rurales verront leurs factures de consommation taxées à plus de 760 millions de Fcfa. Sans blague. Il faut rappeler que l’objectif de recette sur les produits pétroliers est prévu à 134,2 milliards de F cfa de recettes dont 66,4 milliards de F. cfa au titre de la Taxe spécifiques uniques (Tsu) ; 48,1 milliards de Fcfa pour la Tva et 17,4 milliards de Fcfa pour le droit de douane.
Bamba Mafoumgbé (bamaf2000@yahoo.fr)