Pour l’assemblée générale de la Confédération africaine de football(Caf), qui se tiendra en mars 2013 au Maroc, il faudra compter avec Jacques Anouma, décidé, cette fois, selon une source digne de foi, à aller au front contre « l’éternel » Issa Hayatou.
Ses proches sont unanimes et fermes. Jacques Anouma sera candidat à la prochaine assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (Caf). Qui se déroulera en mars 2013 au Maroc. L’homme hésitait jusque-là pour des raisons qui lui sont propres. Mais cette fois, il est décidé à aller au front. Et affronter le Camerounais Issa Hayatou, à la tête du football africain depuis 1988. Et qui revendique d’ailleurs un septième mandat qu’il qualifie de « dernier ». « Cette fois-ci, le président Anouma sera bel et bien candidat. Il a pris sa décision, et il est décidé à aller jusqu’au bout », confie un membre de son staff. Pour cette Ag élective donc, le « roi » de la Caf ne va pas évoluer dans un fleuve tranquille. Il y aura du répondant, un adversaire de taille en face. L’Ivoirien a fourbi ses armes depuis le temps qu’il siège à la Caf et à la Fifa. Il a eu le temps d’humer l’odeur du terrain électoral de la Confédération africaine de football. Il sait que ça brûle, mais il s’est armé, cette fois-ci, à braver le feu, tel un pompier. Non plus pour un poste électif au comité exécutif de la Caf ou de la Fifa, mais pour diriger les 53 fédérations. Une énorme responsabilité qui va au-delà de la simple personne de Jacques Anouma. Car elle engage toute la nation ivoirienne avec en prime les personnalités politiques et sportives. Raison pour laquelle cette candidature, au moment où elle sera annoncée officiellement, devra être emballée de toutes les attentions possibles.
Du rôle de la FIF
A écouter des membres du comité exécutif de la FIF, le président Sidy Diallo et Jacques Anouma n’ont pas encore discuté du dossier de la candidature du dernier à la Caf. Normal. L’actualité brûlante était liée à la Can 2012. Il fallait éponger cette compétition avant d’évoquer cette première candidature ivoirienne au plus haut poste électif à la Caf. Maintenant que c’est fait, sans doute que les deux personnalités vont essayer de planifier quelque chose dans ce sens. Parce que la première force d’Anouma et sa première voix doivent être celles de son pays. Et quand on sait les relations de fraternité et de franchise qui lient Sidy et Anouma, c’est un acquis. Même si un candidat à la Caf a la possibilité de se faire présenter par une autre fédération autre que celle de son pays. Mais ce schéma n’est pas à envisager. Après la voix de la Fif qui a une valeur morale et dissuasive, il y a le soutien politique de l’Etat ivoirien et de son premier garant, le président de la République, Ouattara Alassane. Qui, on le sait, tient, à redorer l’image de la nouvelle Côte d’Ivoire. Laquelle est en train de revenir à son meilleur niveau dans tous les domaines. Et le sport, notamment le football, dont il connait l’importance dans la société ivoirienne, ne peut pas rester à quai. Surtout pour un poste d’importance comme la présidence de la Caf. Une élection de l’Ivoirien, Jacques Anouma, à la tête de la Caf embellirait davantage l’image de la Côte d’Ivoire déjà polie sur la planète foot du fait de ses bons résultats et son organisation. Et la première condition pour qu’il se présente, c’est l’aval du chef de l’Etat. Le moment venu, ça devait couler de source.
Anouma n’a pas de problème avec les autorités ivoiriennes
La bataille de la Caf est déjà engagée. Les adversaires ne se font pas de cadeau sur le terrain. De l’intox aux attaques verbales, tous les moyens sont bons pour nuire à l’adversaire. Des rumeurs avaient circulé selon lesquelles Anouma a des ennuis avec les autorités politiques ivoiriennes. Il n’en est rien. L’ancien patron de la Fif vit tranquille à Abidjan comme tous les Ivoiriens. Il se déplace, va au cinéma, au supermarché sans garde du corps. Il va bientôt ouvrir un bureau à Abidjan où une permanence sera assurée. Pour dire combien de fois il est tranquille dans son pays. Le moment venu, il annoncera sa candidature au premier des Ivoiriens. A partir de là, on verra ce qu’on verra.
Tibet Kipré
Ses proches sont unanimes et fermes. Jacques Anouma sera candidat à la prochaine assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (Caf). Qui se déroulera en mars 2013 au Maroc. L’homme hésitait jusque-là pour des raisons qui lui sont propres. Mais cette fois, il est décidé à aller au front. Et affronter le Camerounais Issa Hayatou, à la tête du football africain depuis 1988. Et qui revendique d’ailleurs un septième mandat qu’il qualifie de « dernier ». « Cette fois-ci, le président Anouma sera bel et bien candidat. Il a pris sa décision, et il est décidé à aller jusqu’au bout », confie un membre de son staff. Pour cette Ag élective donc, le « roi » de la Caf ne va pas évoluer dans un fleuve tranquille. Il y aura du répondant, un adversaire de taille en face. L’Ivoirien a fourbi ses armes depuis le temps qu’il siège à la Caf et à la Fifa. Il a eu le temps d’humer l’odeur du terrain électoral de la Confédération africaine de football. Il sait que ça brûle, mais il s’est armé, cette fois-ci, à braver le feu, tel un pompier. Non plus pour un poste électif au comité exécutif de la Caf ou de la Fifa, mais pour diriger les 53 fédérations. Une énorme responsabilité qui va au-delà de la simple personne de Jacques Anouma. Car elle engage toute la nation ivoirienne avec en prime les personnalités politiques et sportives. Raison pour laquelle cette candidature, au moment où elle sera annoncée officiellement, devra être emballée de toutes les attentions possibles.
Du rôle de la FIF
A écouter des membres du comité exécutif de la FIF, le président Sidy Diallo et Jacques Anouma n’ont pas encore discuté du dossier de la candidature du dernier à la Caf. Normal. L’actualité brûlante était liée à la Can 2012. Il fallait éponger cette compétition avant d’évoquer cette première candidature ivoirienne au plus haut poste électif à la Caf. Maintenant que c’est fait, sans doute que les deux personnalités vont essayer de planifier quelque chose dans ce sens. Parce que la première force d’Anouma et sa première voix doivent être celles de son pays. Et quand on sait les relations de fraternité et de franchise qui lient Sidy et Anouma, c’est un acquis. Même si un candidat à la Caf a la possibilité de se faire présenter par une autre fédération autre que celle de son pays. Mais ce schéma n’est pas à envisager. Après la voix de la Fif qui a une valeur morale et dissuasive, il y a le soutien politique de l’Etat ivoirien et de son premier garant, le président de la République, Ouattara Alassane. Qui, on le sait, tient, à redorer l’image de la nouvelle Côte d’Ivoire. Laquelle est en train de revenir à son meilleur niveau dans tous les domaines. Et le sport, notamment le football, dont il connait l’importance dans la société ivoirienne, ne peut pas rester à quai. Surtout pour un poste d’importance comme la présidence de la Caf. Une élection de l’Ivoirien, Jacques Anouma, à la tête de la Caf embellirait davantage l’image de la Côte d’Ivoire déjà polie sur la planète foot du fait de ses bons résultats et son organisation. Et la première condition pour qu’il se présente, c’est l’aval du chef de l’Etat. Le moment venu, ça devait couler de source.
Anouma n’a pas de problème avec les autorités ivoiriennes
La bataille de la Caf est déjà engagée. Les adversaires ne se font pas de cadeau sur le terrain. De l’intox aux attaques verbales, tous les moyens sont bons pour nuire à l’adversaire. Des rumeurs avaient circulé selon lesquelles Anouma a des ennuis avec les autorités politiques ivoiriennes. Il n’en est rien. L’ancien patron de la Fif vit tranquille à Abidjan comme tous les Ivoiriens. Il se déplace, va au cinéma, au supermarché sans garde du corps. Il va bientôt ouvrir un bureau à Abidjan où une permanence sera assurée. Pour dire combien de fois il est tranquille dans son pays. Le moment venu, il annoncera sa candidature au premier des Ivoiriens. A partir de là, on verra ce qu’on verra.
Tibet Kipré