Le cheick Gaoussou Ouattara, frère aîné du président Ouattara, est, depuis quelques jours à Abidjan, pour recevoir des soins que nécessite son état.
Les moments de grandes frayeurs semblent passés. Mais, pour le symbole qu’il représente à la fois pour le royaume de Kong sur lequel il continue de trôner et pour sa famille, les Ouattara sont mobilisés, au chevet de leur patriarche, cheick Gaoussou Ouattara. Depuis quelques semaines, celui que certains habitants de Kong n’hésitent pas à comparer à Nelson Mandela, est sur les bords de la lagune Ebrié, pour des soins. Ce traitement médical devrait compléter les soins que l’ancien député et maire de la ville de Kong a reçu, un an durant en France. Mais, de source proche de la famille, il n’y a rien d’alarmant. Tous ses rendez-vous médicaux seraient surtout liés à l’âge très avancé du patriarche Ouattara. « En septembre prochain, il aura 92 ans », renseigne notre source. De quoi souffre-t-il exactement ? « Il a quelques fois des troubles de mémoire », confie notre interlocuteur. C’est donc ce qui justifie l’attention particulière avec laquelle l’ensemble de sa famille biologique est mobilisée autour de lui. Ses rendez-vous, à Kong, avec ses visiteurs sont méticuleusement filtrés. « Il faut surtout éviter de lui ajouter de la fatigue », insiste-t-on. Au nombre des visiteurs qui n’ont pas accès à lui depuis quelques mois, il y a les hommes de médias. « Il est vrai qu’il entretient de bons rapports avec vous, il aime bien discuter de politique, d’histoire ou de faits de société mais nous pensons qu’il faut le ménager », indique l’entourage du cheick Gaoussou Ouattara. A Abidjan, le ‘’filtrage’’ est plus strict. C’est que, comme le leader historique sud-africain, la famille Ouattara veille sur son patriarche dont la lutte, aux côtés du président Ouattara, a été déterminante. Toute chose qui bat en brèche, les informations selon lesquelles, l’ancien député de Kong aurait été abandonné par sa famille, surtout par le président Ouattara. « Que ce soit sur le plan des témoignages, que ce soit à l’Assemblée nationale ou au sein du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, il n’a jamais raté l’occasion de défendre la citoyenneté de son frère cadet et son droit de briguer un poste électif. Dès que le débat sur la nationalité d’Alassane Ouattara a été engagé, il n’a ménagé aucun effort pour dénoncer les machinations qui s’attachaient à cette négation de la citoyenneté de l’ancien Premier ministre », assure un observateur de la scène politique, particulièrement. « C’est donc normal que certains, à Kong, veuillent le comparer à Mandela.
A mon sens, il représente l’icône de la lutte menée par son frère pour faire accepter son éligibilité et pour sa victoire », ajoute notre second interlocuteur qui milite pour un soutien plus renforcé de la famille du cheick Gaoussou Ouattara : « il représente une vraie bibliothèque qu’il convient de préserver ».
Cheick Timité à Korhogo
Les moments de grandes frayeurs semblent passés. Mais, pour le symbole qu’il représente à la fois pour le royaume de Kong sur lequel il continue de trôner et pour sa famille, les Ouattara sont mobilisés, au chevet de leur patriarche, cheick Gaoussou Ouattara. Depuis quelques semaines, celui que certains habitants de Kong n’hésitent pas à comparer à Nelson Mandela, est sur les bords de la lagune Ebrié, pour des soins. Ce traitement médical devrait compléter les soins que l’ancien député et maire de la ville de Kong a reçu, un an durant en France. Mais, de source proche de la famille, il n’y a rien d’alarmant. Tous ses rendez-vous médicaux seraient surtout liés à l’âge très avancé du patriarche Ouattara. « En septembre prochain, il aura 92 ans », renseigne notre source. De quoi souffre-t-il exactement ? « Il a quelques fois des troubles de mémoire », confie notre interlocuteur. C’est donc ce qui justifie l’attention particulière avec laquelle l’ensemble de sa famille biologique est mobilisée autour de lui. Ses rendez-vous, à Kong, avec ses visiteurs sont méticuleusement filtrés. « Il faut surtout éviter de lui ajouter de la fatigue », insiste-t-on. Au nombre des visiteurs qui n’ont pas accès à lui depuis quelques mois, il y a les hommes de médias. « Il est vrai qu’il entretient de bons rapports avec vous, il aime bien discuter de politique, d’histoire ou de faits de société mais nous pensons qu’il faut le ménager », indique l’entourage du cheick Gaoussou Ouattara. A Abidjan, le ‘’filtrage’’ est plus strict. C’est que, comme le leader historique sud-africain, la famille Ouattara veille sur son patriarche dont la lutte, aux côtés du président Ouattara, a été déterminante. Toute chose qui bat en brèche, les informations selon lesquelles, l’ancien député de Kong aurait été abandonné par sa famille, surtout par le président Ouattara. « Que ce soit sur le plan des témoignages, que ce soit à l’Assemblée nationale ou au sein du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, il n’a jamais raté l’occasion de défendre la citoyenneté de son frère cadet et son droit de briguer un poste électif. Dès que le débat sur la nationalité d’Alassane Ouattara a été engagé, il n’a ménagé aucun effort pour dénoncer les machinations qui s’attachaient à cette négation de la citoyenneté de l’ancien Premier ministre », assure un observateur de la scène politique, particulièrement. « C’est donc normal que certains, à Kong, veuillent le comparer à Mandela.
A mon sens, il représente l’icône de la lutte menée par son frère pour faire accepter son éligibilité et pour sa victoire », ajoute notre second interlocuteur qui milite pour un soutien plus renforcé de la famille du cheick Gaoussou Ouattara : « il représente une vraie bibliothèque qu’il convient de préserver ».
Cheick Timité à Korhogo
