Le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci), Kouadio Konan Bertin, n’est pas content de son « père Bédié » qui ne l’a pas appelé après sa bastonnade, vendredi, à Bonon.
Kouadio Konan Bertin (KKB) n’a pas de gêne à le dire. Vendredi, il a « vraiment été mis en difficulté » à Bonon. Mais ce n’est pas ce qui lui fait le plus mal. « Que le Rdr me bastonne, ce n’est pas cela mon problème. Mais que depuis vendredi, samedi, dimanche, aujourd’hui lundi, je n’ai reçu aucun coup de fil de réconfort de mon père Bédié, je ne le comprends pas », a-t-il protesté, hier, au cours d’une conférence de presse au siège du Pdci à Cocody. Il a confié que le secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, plusieurs cadres du parti et Karamoko Yayoro de la jeunesse du Rdr l’ont appelé pour lui témoigner leur compassion. « Mais aucun coup de fil ne peut remplacer celui du président Bédié », a-t-il insisté. Le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci) a ajouté que ce mutisme d’Henri Konan Bédié « crée des doutes dans mon esprit. Je commence à comprendre beaucoup de choses ». Il a alors menacé : « nul ne pourra me sacrifier sur l’autel de ses intérêts personnels. Tant que je suis convaincu que mes actions s’inscrivent dans la droite ligne de la philosophie d’Houphouet-Boigny, je ne crains rien ». A qui faisait-il allusion ? KKB n’a cité aucun nom. Un sparadrap collé à la joue droite, le bras droit soutenu par un bandeau enroulé au tour du coup, le président de la JPdci a dit sa vérité sur sa mésaventure. Il a confié qu’il était à Bonon pour soutenir le candidat indépendant aux législatives. Celui-ci étant issu du parti doyen et étant venu en deuxième position, le Pdci, a expliqué l’intervenant, a décidé de lui donner sa caution. « Après mon meeting, je me suis rendu au siège de la Cei pour rendre les civilités aux membres de la commission. L’audience n’a pas duré plus d’une minute. A notre sortie, nous avons vu une cohorte de personnes habillées de vêtements Rdr à l’effigie d’Alassane Ouattara. Ils nous ont battus à sang et nous ont laissés pour mort », a-t-il narré.
Selon KKB, il ne s’agit nullement d’une querelle entre militants du Pdci. « A moins qu’on me dise que le Pdci manipule le Rdr contre moi. Mais à quelle fin », s’est-il interrogé. Il a confié qu’il a fait établir un certificat médical et qu’il a saisi un avocat pour porter plainte. Il a nommément accusé le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Yacouba Koné, d’être à la tête du mouvement. A l’en croire, ce dernier a donné l’ordre au groupe de jeunes de le « tuer ». Il a ensuite, a poursuivi Bertin Konan, appelé un ministre à qui il a « fièrement » confié qu’il venait de tuer KKB : « je connais le ministre qu’il a appelé. Ce n’est pas le moment de dire son nom ». Le conférencier a invité ses alliés du Rdr à se ressaisir. « Il ne faut pas que nous donnions raison à ceux qui ont dit que notre alliance n’est pas sérieuse », a-t-il conseillé. KKB a assuré qu’il se porte bien. Il a annoncé la tenue d’un grand rassemblement de la JPdci, le 17 mars prochain.
Bamba K. Inza
Kouadio Konan Bertin (KKB) n’a pas de gêne à le dire. Vendredi, il a « vraiment été mis en difficulté » à Bonon. Mais ce n’est pas ce qui lui fait le plus mal. « Que le Rdr me bastonne, ce n’est pas cela mon problème. Mais que depuis vendredi, samedi, dimanche, aujourd’hui lundi, je n’ai reçu aucun coup de fil de réconfort de mon père Bédié, je ne le comprends pas », a-t-il protesté, hier, au cours d’une conférence de presse au siège du Pdci à Cocody. Il a confié que le secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, plusieurs cadres du parti et Karamoko Yayoro de la jeunesse du Rdr l’ont appelé pour lui témoigner leur compassion. « Mais aucun coup de fil ne peut remplacer celui du président Bédié », a-t-il insisté. Le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci) a ajouté que ce mutisme d’Henri Konan Bédié « crée des doutes dans mon esprit. Je commence à comprendre beaucoup de choses ». Il a alors menacé : « nul ne pourra me sacrifier sur l’autel de ses intérêts personnels. Tant que je suis convaincu que mes actions s’inscrivent dans la droite ligne de la philosophie d’Houphouet-Boigny, je ne crains rien ». A qui faisait-il allusion ? KKB n’a cité aucun nom. Un sparadrap collé à la joue droite, le bras droit soutenu par un bandeau enroulé au tour du coup, le président de la JPdci a dit sa vérité sur sa mésaventure. Il a confié qu’il était à Bonon pour soutenir le candidat indépendant aux législatives. Celui-ci étant issu du parti doyen et étant venu en deuxième position, le Pdci, a expliqué l’intervenant, a décidé de lui donner sa caution. « Après mon meeting, je me suis rendu au siège de la Cei pour rendre les civilités aux membres de la commission. L’audience n’a pas duré plus d’une minute. A notre sortie, nous avons vu une cohorte de personnes habillées de vêtements Rdr à l’effigie d’Alassane Ouattara. Ils nous ont battus à sang et nous ont laissés pour mort », a-t-il narré.
Selon KKB, il ne s’agit nullement d’une querelle entre militants du Pdci. « A moins qu’on me dise que le Pdci manipule le Rdr contre moi. Mais à quelle fin », s’est-il interrogé. Il a confié qu’il a fait établir un certificat médical et qu’il a saisi un avocat pour porter plainte. Il a nommément accusé le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Yacouba Koné, d’être à la tête du mouvement. A l’en croire, ce dernier a donné l’ordre au groupe de jeunes de le « tuer ». Il a ensuite, a poursuivi Bertin Konan, appelé un ministre à qui il a « fièrement » confié qu’il venait de tuer KKB : « je connais le ministre qu’il a appelé. Ce n’est pas le moment de dire son nom ». Le conférencier a invité ses alliés du Rdr à se ressaisir. « Il ne faut pas que nous donnions raison à ceux qui ont dit que notre alliance n’est pas sérieuse », a-t-il conseillé. KKB a assuré qu’il se porte bien. Il a annoncé la tenue d’un grand rassemblement de la JPdci, le 17 mars prochain.
Bamba K. Inza
