C’est un véritable calvaire que les populations du quartier Sicogi Champroux, à Marcory, vivent depuis six ans. Un studio construit sur une fosse septique obstrue tous les conduits d’eau.
Debout devant l’entrée de leur maison envahie par les eaux usées malodorantes, les membres de la famille Kassi Pascal ne savent quoi faire ce lundi après-midi. Comme elle, les propriétaires des maisons environnantes du quartier Sicogi Champroux vivent la même situation. Leurs habitations sont prises en otage par des eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes. Pis, les habitants de ce quartier, depuis bientôt huit mois, prennent leurs douches dans des bassines et ne peuvent plus aller aux toilettes. A cause des canaux d’évacuation bouchés. Selon Allou Kouamé Faustin, porte-parole et doyen des populations du secteur, cette situation dure depuis six ans, mais c’est depuis huit mois qu’elle a empiré. «Cela fait six ans que nous vivons cette situation pénible. Les eaux des canaux d’évacuation remontent à la surface et tous les déchets remplissent nos maisons. Quand il pleut, c’est encore plus grave. On se ’’débrouillait’’ pour déboucher les canaux, mais depuis huit mois, c’est devenu plus grave. On ne peut pas manger, on ne peut pas se laver et aller aux toilettes et ce sont dix maisons qui sont concernées », explique le doyen qui montre l’étendue des dégâts causés par ces eaux.
Une chambrette obstrue les conduits d’eau
Mieux, le doyen confie que la maison bâtie sur le lot n°115 est à l’origine de toutes les souffrances des populations. Selon le porte-parole des riverains, cette bâtisse a été construite, il y a plus de 20 ans, sur un regard. Ce qui entrainait bien souvent l’obstruction des canaux d’évacuation même si tout rentrait dans l’ordre après le curage des conduits d’eau. Mais, poursuit Allou Kouamé Faustin, si tout va de mal en pis, c’est parce que le lot a subi des modifications et qu’un studio a été construit sur une fosse septique obstruant par la même occasion tous les canaux. «Cette chambrette a été construite, il y a six ans de cela. Lors de sa construction, nous avons eu des démêlés avec la propriétaire, mais cela n’a pas abouti, car elle était très puissante et respectée. Nous avons même mené des démarches auprès des autorités d’alors, mais elles n’ont pas abouti », déplore le riverain. Effectivement, le studio est construit sur une fosse septique et bloque toute une allée. Dans la cour, un autre regard obstrué a été ouvert. La propriétaire de la chambrette, Véronique Achi, n’est pas là, mais les autres habitants du lot n°115 sont formels. « Nous ne sommes pas au courant que notre maison est à l’origine de tous les maux dans ce quartier. On ne voit pas en quoi la maison peut boucher les conduits d’eau », explique une habitante de la cour. Appelé à la rescousse par les riverains, le maire de la commune, Lamine Diabagaté, arrivé sur les lieux avec des camions de curage, a distribué des mises en demeure de 48 h aux concernés. « L’occupant des lieux a reçu une mise en demeure de 48h pour nous permettre d’effectuer les travaux à partir de sa chambre. Nous avons pris connaissance du problème depuis hier soir (dimanche soir) et nous sommes venus aujourd’hui avec tout le matériel nécessaire pour faire face au problème. Nous avons des comptes à rendre à nos administrés et à l’Etat. C’est un studio de 2 mètres sur 3 et ce n’est pas pour cette raison qu’on va fermer les égouts de tout un quartier. Nous avons donc vidé et curé les canaux à nos frais. La solution, c’est d’enlever la bicoque qui est sur la propriété de l’Etat. Pour l’instant, nous allons déboucher et enlever tous les déchets solides. Mais s’il n’y pas de solution, nous serons obligés de détruire la maison », explique le maire.
Napargalè Marie
Debout devant l’entrée de leur maison envahie par les eaux usées malodorantes, les membres de la famille Kassi Pascal ne savent quoi faire ce lundi après-midi. Comme elle, les propriétaires des maisons environnantes du quartier Sicogi Champroux vivent la même situation. Leurs habitations sont prises en otage par des eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes. Pis, les habitants de ce quartier, depuis bientôt huit mois, prennent leurs douches dans des bassines et ne peuvent plus aller aux toilettes. A cause des canaux d’évacuation bouchés. Selon Allou Kouamé Faustin, porte-parole et doyen des populations du secteur, cette situation dure depuis six ans, mais c’est depuis huit mois qu’elle a empiré. «Cela fait six ans que nous vivons cette situation pénible. Les eaux des canaux d’évacuation remontent à la surface et tous les déchets remplissent nos maisons. Quand il pleut, c’est encore plus grave. On se ’’débrouillait’’ pour déboucher les canaux, mais depuis huit mois, c’est devenu plus grave. On ne peut pas manger, on ne peut pas se laver et aller aux toilettes et ce sont dix maisons qui sont concernées », explique le doyen qui montre l’étendue des dégâts causés par ces eaux.
Une chambrette obstrue les conduits d’eau
Mieux, le doyen confie que la maison bâtie sur le lot n°115 est à l’origine de toutes les souffrances des populations. Selon le porte-parole des riverains, cette bâtisse a été construite, il y a plus de 20 ans, sur un regard. Ce qui entrainait bien souvent l’obstruction des canaux d’évacuation même si tout rentrait dans l’ordre après le curage des conduits d’eau. Mais, poursuit Allou Kouamé Faustin, si tout va de mal en pis, c’est parce que le lot a subi des modifications et qu’un studio a été construit sur une fosse septique obstruant par la même occasion tous les canaux. «Cette chambrette a été construite, il y a six ans de cela. Lors de sa construction, nous avons eu des démêlés avec la propriétaire, mais cela n’a pas abouti, car elle était très puissante et respectée. Nous avons même mené des démarches auprès des autorités d’alors, mais elles n’ont pas abouti », déplore le riverain. Effectivement, le studio est construit sur une fosse septique et bloque toute une allée. Dans la cour, un autre regard obstrué a été ouvert. La propriétaire de la chambrette, Véronique Achi, n’est pas là, mais les autres habitants du lot n°115 sont formels. « Nous ne sommes pas au courant que notre maison est à l’origine de tous les maux dans ce quartier. On ne voit pas en quoi la maison peut boucher les conduits d’eau », explique une habitante de la cour. Appelé à la rescousse par les riverains, le maire de la commune, Lamine Diabagaté, arrivé sur les lieux avec des camions de curage, a distribué des mises en demeure de 48 h aux concernés. « L’occupant des lieux a reçu une mise en demeure de 48h pour nous permettre d’effectuer les travaux à partir de sa chambre. Nous avons pris connaissance du problème depuis hier soir (dimanche soir) et nous sommes venus aujourd’hui avec tout le matériel nécessaire pour faire face au problème. Nous avons des comptes à rendre à nos administrés et à l’Etat. C’est un studio de 2 mètres sur 3 et ce n’est pas pour cette raison qu’on va fermer les égouts de tout un quartier. Nous avons donc vidé et curé les canaux à nos frais. La solution, c’est d’enlever la bicoque qui est sur la propriété de l’Etat. Pour l’instant, nous allons déboucher et enlever tous les déchets solides. Mais s’il n’y pas de solution, nous serons obligés de détruire la maison », explique le maire.
Napargalè Marie
