Depuis bientôt deux semaines, San Pedro subit de récurrentes coupures d’électricité. Avec leurs cortèges de désagréments : destruction d’appareils et matériels électroménagers, arrêt de travail dans des entreprises dépourvues de groupes électrogènes, mauvaise conservation de produits alimentaires (Yaourt, poissons, viandes, etc.) que de petits commerçants vendent à des clients. Avec les conséquences que cela pourrait entraîner. Les journalistes de la presse nationale déployés pour la couverture du concours de présélection Miss C.I, arrivés le vendredi 24 février dernier, sont restés cloîtrés dans leurs hôtels par manque d’électricité dans la ville. Ce vendredi, aux environs de 23 heures, de nombreux quartiers ont été privés d’électricité. Rendant du coup difficile, le sommeil des habitants, du fait de la chaleur et des moustiques. Cette privation d’électricité s’est poursuivie le samedi jusqu’à 14 h. Mais après une heure de fourniture, intervient une autre coupure, ce, jusqu’au dimanche. Hier après-midi, des quartiers étaient encore sans électricité : le grand Bardot et ses sous quartiers, Séwéké 1 et 2, Colas, Château, Zimbabwe. Même les quartiers Cité et Lac qui abritent la majorité des cadres de San-Pedro, n’y échappent pas. « Ils sont en train de gâter nos choses. Comment on va faire ? Je n’ai pas dormi cette nuit. Mon bébé qui avait chaud a trop pleuré » se confiaient des femmes. San-Pedro, déjà malade de sa Côtière, de ses coupeurs de routes, est désormais malade d’un délestage qui ne dit pas son nom. Vivement la lumière.
Sory Blintiaka
Sory Blintiaka