Ce sont les petites paix qui suscitent la grande paix. L’Alliance interethnique de Côte d’Ivoire présidée par Ayaké Germain en lançant, samedi à Bingerville, ses activités, ambitionne de recoller les morceaux du tissu social ivoirien en mettant un accent particulier sur les pactes de non agression entre les différentes ethnies du pays signés par les ancêtres. Selon son président, sa mission consistera à sensibiliser, éduquer et former les populations sur toute l’étendue du territoire national sur la nécessité d’éviter des troubles au pays et surtout de sauvegarder la paix et la réconciliation. «Nous allons sillonner tout le pays pour expliquer le bien-fondé à privilégier les mécanismes traditionnels de prévention et de résolution de conflits dans les sociétés africaines. Dans cette optique, nous envisageons la création de nouvelles alliances interethniques en Côte d’Ivoire», a-t-il annoncé. Il reste convaincu que ces alliances qui ont apporté la paix et la stabilité à notre pays dans le passé, ont toute leur place dans la lutte de la restauration de paix après des moments de crise. Surtout que ces crises qui ont secoué le pays, ont favorisé les distensions entre les différentes communautés qui vivent en Côte d’Ivoire. Pour sauver les meubles, il est nécessaire, a-t-il préconisé, de remettre au goût du jour, ces alliances afin que les populations réapprennent à vivre ensemble et que la Côte d’Ivoire retrouve son unité, sa fraternité et son hospitalité d’antan, en vue d’amorcer son développement dans la stabilité.
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