Aider le théâtre à retrouver ses lettres de noblesses. C’est l’un des objectifs que veut atteindre le Palais de la culture qui ouvre la nouvelle saison théâtrale à partir du 3 mars prochain en son sein. Et pour commencer, c’est la pièce "On se chamaille pour un siège", adaptée du roman d’Hyacinthe Kakou qui sera en attraction. La grande première, ce jour-là, aura lieu à 19 H à "la Galerie Christian Lattier" du Palais de la Culture. La pièce est une véritable Ode à la paix teintée d’une satire sociopolitique qui traite la lancinante question des élections. "On se chamaille pour un siège" est un texte joyeux et hilarant mis en scène par Lucie Dagry, avec la participation de talentueux comédiens de la Compagnie N’Zrama. Le jeu s’ouvre sur le domicile de Djinan, où celui-ci vit avec sa femme Titi et Doué, son neveu. Le second tableau représente un village d’où partent le héraut et les villageois qui font mouvement chez Victor (salle-scène) pour une réunion. Boka et Tinanoh, les y rejoignent.Le troisième tableau est à nouveau le domicile de Djinan où tout le village se retrouve pour savourer la victoire de Tinanoh aux élections. Ce tableau ferme la scène.
Avec la présentation de cette pièce, c’est reparti pour une nouvelle saison théâtrale au Palais de la Culture. Le cru de l’année s’annonce savoureux à voir les têtes d’affiches qui vont certainement drainer du monde dans la salle "Niangoran Porquet" et dans tous les espaces où les troupes sélectionnées, sous la houlette de la Fédération nationale de Théâtre, et du Palais de la Culture auront à se produire.
Critique sociale pointue !
En tout cas, l’innovation, cette année, est que le Palais de la culture coproduit les troupes sélectionnées avec des pièces théâtrales inédites. Après la Compagnie N’Zrama, suivront d’autres groupes artistiques dont la troupe "Opéra Belart" de Cécile Pango, Gbessi Adji et bien d’autres anciens de l’Actor’s Studio et de l’Atelier Deakoom. "On se chamaille pour un siège" est un spectacle construit, selon l’esprit du théâtre de boulevard. Du début à la fin du spectacle, le spectateur est entraîné dans ce genre truffé de paroles à faire rebondir l’action. Le spectacle s’apparente également au théâtre dit "théâtre d’agitation". Pendant une heure que dure la représentation, le public est tenu en haleine par le jeu des comédiens qui rappelle les scènes agitées de la vie quotidienne des campagnes, des quartiers populaires et populeux comme il est de coutume en Côte d’Ivoire et dans tout autre pays africain. La pièce expose les ambitions et les intérêts égoïstes de certaines personnes au mépris des valeurs humaines, ciment de la cohésion sociale et du développement. Sous le couvert du comique, la pièce qui prône l’unité, la cohésion sociale et la réconciliation invite la conscience collective à se remettre en cause pour sauvegarder la paix.
Jean- Antoine Doudou
Avec la présentation de cette pièce, c’est reparti pour une nouvelle saison théâtrale au Palais de la Culture. Le cru de l’année s’annonce savoureux à voir les têtes d’affiches qui vont certainement drainer du monde dans la salle "Niangoran Porquet" et dans tous les espaces où les troupes sélectionnées, sous la houlette de la Fédération nationale de Théâtre, et du Palais de la Culture auront à se produire.
Critique sociale pointue !
En tout cas, l’innovation, cette année, est que le Palais de la culture coproduit les troupes sélectionnées avec des pièces théâtrales inédites. Après la Compagnie N’Zrama, suivront d’autres groupes artistiques dont la troupe "Opéra Belart" de Cécile Pango, Gbessi Adji et bien d’autres anciens de l’Actor’s Studio et de l’Atelier Deakoom. "On se chamaille pour un siège" est un spectacle construit, selon l’esprit du théâtre de boulevard. Du début à la fin du spectacle, le spectateur est entraîné dans ce genre truffé de paroles à faire rebondir l’action. Le spectacle s’apparente également au théâtre dit "théâtre d’agitation". Pendant une heure que dure la représentation, le public est tenu en haleine par le jeu des comédiens qui rappelle les scènes agitées de la vie quotidienne des campagnes, des quartiers populaires et populeux comme il est de coutume en Côte d’Ivoire et dans tout autre pays africain. La pièce expose les ambitions et les intérêts égoïstes de certaines personnes au mépris des valeurs humaines, ciment de la cohésion sociale et du développement. Sous le couvert du comique, la pièce qui prône l’unité, la cohésion sociale et la réconciliation invite la conscience collective à se remettre en cause pour sauvegarder la paix.
Jean- Antoine Doudou
