Abidjan, 2 mars 2012 (AFP) - Le procès de 28 gendarmes fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et inculpés pour des crimes commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, s`est ouvert vendredi devant le tribunal militaire d`Abidjan, a-t-on appris de source judiciaire.
"Ces gendarmes, dont un colonel, étaient proches du commandant Jean-Noël Abéhi, ex-chef de l`escadron blindé de la gendarmerie du camp d`Agban à Abidjan", a déclaré à l`AFP le commissaire du gouvernement (procureur militaire) Ange Kessi.
Le commandant Abéhi, inculpé depuis août 2011 par la justice militaire, est actuellement en fuite.
Les gendarmes sont accusés de "troubles à l`ordre publique, violation de consignes militaires", selon la justice militaire.
Neuf éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) seront également jugés pour "des exactions sur la population, meurtres..." au cours du procès.
"Près de 137 dossiers se rapportant à plusieurs catégories d`infractions sous l`ère Gbagbo (2000/2010) seront jugés", a annoncé jeudi le procureur à l`ouverture solennelle "des audiences criminelles et correctionnelles du tribunal militaire d`Abidjan".
"On commence avec les 37 (28 gendarmes et 9 FRCI) et au fur et à mesure on jugera les autres affaires lorsqu`on aura bouclé les enquêtes" au cours de cette session prévue pour durer une année, a expliqué le colonel Kessi.
En octobre, la justice militaire avait prononcé plusieurs inculpations contre des militaires du régime déchu, dont quarante ont été placés sous mandat de dépôt.
Parmi la vingtaine d`officiers en détention figurent le général Bruno Dogbo Blé, ex-commandant de la redoutée Garde républicaine, et l`amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, deux piliers du régime déchu.
"Ces gendarmes, dont un colonel, étaient proches du commandant Jean-Noël Abéhi, ex-chef de l`escadron blindé de la gendarmerie du camp d`Agban à Abidjan", a déclaré à l`AFP le commissaire du gouvernement (procureur militaire) Ange Kessi.
Le commandant Abéhi, inculpé depuis août 2011 par la justice militaire, est actuellement en fuite.
Les gendarmes sont accusés de "troubles à l`ordre publique, violation de consignes militaires", selon la justice militaire.
Neuf éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) seront également jugés pour "des exactions sur la population, meurtres..." au cours du procès.
"Près de 137 dossiers se rapportant à plusieurs catégories d`infractions sous l`ère Gbagbo (2000/2010) seront jugés", a annoncé jeudi le procureur à l`ouverture solennelle "des audiences criminelles et correctionnelles du tribunal militaire d`Abidjan".
"On commence avec les 37 (28 gendarmes et 9 FRCI) et au fur et à mesure on jugera les autres affaires lorsqu`on aura bouclé les enquêtes" au cours de cette session prévue pour durer une année, a expliqué le colonel Kessi.
En octobre, la justice militaire avait prononcé plusieurs inculpations contre des militaires du régime déchu, dont quarante ont été placés sous mandat de dépôt.
Parmi la vingtaine d`officiers en détention figurent le général Bruno Dogbo Blé, ex-commandant de la redoutée Garde républicaine, et l`amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, deux piliers du régime déchu.