Plus de deux semaines après la CAN perdue au Gabon, Doumbia Seydou est revenu sur cet épisode malheureux. A la faveur du match amical contre la Guinée (0-0), le mercredi 29 février dernier, l’attaquant du CSKA Moscou a accepté de parler des moments vécus avec les Eléphants et de son avenir en sélection.
Le Patriote : Un match nul contre la Guinée. Ce n’est pas le résultat parfait pour votre premier match à Abidjan après la finale perdue de la CAN…
Doumbia Seydou : Le match a été très disputé. Je pense qu’on aurait pu tuer le match en première mi-temps. Ça n’a pas été le cas. Mais, il y a des signes positifs. On aurait voulu marquer des buts pour faire plaisir au public ivoirien qui ne cesse de nous soutenir. Mais, on leur donne rendez-vous pour la prochaine fois.
LP : Sur le plan personnel, vous avez eu des occasions nettes de buts qui n’ont pas été concrétisées. Quel est le véritable problème de Doumbia en sélection ?
DS : J’ai personnellement tout donné. Mais, ça n’a pas marché. J’ai manqué de chance. Pour un attaquant, on a toujours envie de marquer. Je pense que ça finira par arriver. Je vais continuer à travailler pour être performant et efficace avec les Eléphants.
LP : Avec le CSKA Moscou, on vous trouve très efficace. Ce qui contraste avec vos prestations en sélection. Est-ce à dire que vous êtes victime du système de jeu de Zahoui ?
DS : Il revient aux joueurs de s’adapter aux différents systèmes de jeu appliqués dans les différentes équipes. Je pense que c’est une question de temps. Si le sélectionneur décide d’évoluer avec une pointe, c’est à moi de m’adapter à ce système s’il décide de m’aligner.
LP : Après la CAN, on sentait Doumbia frustré de ne pas avoir du temps de jeu. Dans quel état d’esprit avez-vous rejoint ce groupe?
DS : Je le dis très souvent, ça a toujours été un plaisir de venir en sélection. C’est avec beaucoup de joie que je suis venu honorer l’appel de mon pays. Je me sens bien et je repars satisfait.
LP : Comment avez-vous vécu les trois semaines passées avec les Eléphants à cette CAN 2012 ?
DS : Comment j’ai vécu la CAN ? Ça a été très difficile. J’avais mal. On ne peut pas se le cacher. Quand on vient en sélection, on veut toujours jouer et prouver la confiance placée en vous par le sélectionneur. Quand on sait aussi qu’on a les capacités d’apporter un plus, c’est difficile à supporter en restant sur le banc. Je pense que ça a été trois semaines très longues et difficiles pour moi. Ce qui était important pour nous, c’était la solidarité du groupe. Il y a eu un état d’esprit où tout le monde était très impliqué dans la vie de l’équipe. Mais, il faut savoir passer l’éponge. On ne va plus refaire la CAN. Il faut penser au futur puisqu’il y a des échéances capitales qui nous attendent avec les éliminatoires de la CAN 2013 et de la Coupe du Monde 2014.
LP : Doumbia déclarait récemment ne plus venir en sélection si c’est pour venir rester sur le banc. Avec près de 70 minutes de temps de jeu, peut-on dire que votre coup de gueule a été pris en compte par le sélectionneur ?
DS : Effectivement, j’ai dit que si rien n’évolue en ce qui me concerne, à l’avenir je préférais jouer avec mon club où j’ai énormément de temps de jeu. Sinon la sélection ne se refuse pas. Mais certaines circonstances peuvent amener un joueur à décliner la sélection. C’est ce que j’ai essayé de dire. En club, on me fait confiance et si en sélection, ce n’est pas le cas, je crois que la décision la plus sage est de rester et de jouer avec son club.
LP : Avez-vous discuté avec le sélectionneur de votre préoccupation ? Si oui, quelle a été sa réaction ?
DS : Le coach a parfaitement compris ma position. Il a compris que c’est parce que j’avais une forte envie d’apporter quelque chose à l’équipe. Comme je l’ai dit, c’est un dépit et maintenant, il faut passer à autre chose.
Recueillis par OUATTARA Gaoussou
Le Patriote : Un match nul contre la Guinée. Ce n’est pas le résultat parfait pour votre premier match à Abidjan après la finale perdue de la CAN…
Doumbia Seydou : Le match a été très disputé. Je pense qu’on aurait pu tuer le match en première mi-temps. Ça n’a pas été le cas. Mais, il y a des signes positifs. On aurait voulu marquer des buts pour faire plaisir au public ivoirien qui ne cesse de nous soutenir. Mais, on leur donne rendez-vous pour la prochaine fois.
LP : Sur le plan personnel, vous avez eu des occasions nettes de buts qui n’ont pas été concrétisées. Quel est le véritable problème de Doumbia en sélection ?
DS : J’ai personnellement tout donné. Mais, ça n’a pas marché. J’ai manqué de chance. Pour un attaquant, on a toujours envie de marquer. Je pense que ça finira par arriver. Je vais continuer à travailler pour être performant et efficace avec les Eléphants.
LP : Avec le CSKA Moscou, on vous trouve très efficace. Ce qui contraste avec vos prestations en sélection. Est-ce à dire que vous êtes victime du système de jeu de Zahoui ?
DS : Il revient aux joueurs de s’adapter aux différents systèmes de jeu appliqués dans les différentes équipes. Je pense que c’est une question de temps. Si le sélectionneur décide d’évoluer avec une pointe, c’est à moi de m’adapter à ce système s’il décide de m’aligner.
LP : Après la CAN, on sentait Doumbia frustré de ne pas avoir du temps de jeu. Dans quel état d’esprit avez-vous rejoint ce groupe?
DS : Je le dis très souvent, ça a toujours été un plaisir de venir en sélection. C’est avec beaucoup de joie que je suis venu honorer l’appel de mon pays. Je me sens bien et je repars satisfait.
LP : Comment avez-vous vécu les trois semaines passées avec les Eléphants à cette CAN 2012 ?
DS : Comment j’ai vécu la CAN ? Ça a été très difficile. J’avais mal. On ne peut pas se le cacher. Quand on vient en sélection, on veut toujours jouer et prouver la confiance placée en vous par le sélectionneur. Quand on sait aussi qu’on a les capacités d’apporter un plus, c’est difficile à supporter en restant sur le banc. Je pense que ça a été trois semaines très longues et difficiles pour moi. Ce qui était important pour nous, c’était la solidarité du groupe. Il y a eu un état d’esprit où tout le monde était très impliqué dans la vie de l’équipe. Mais, il faut savoir passer l’éponge. On ne va plus refaire la CAN. Il faut penser au futur puisqu’il y a des échéances capitales qui nous attendent avec les éliminatoires de la CAN 2013 et de la Coupe du Monde 2014.
LP : Doumbia déclarait récemment ne plus venir en sélection si c’est pour venir rester sur le banc. Avec près de 70 minutes de temps de jeu, peut-on dire que votre coup de gueule a été pris en compte par le sélectionneur ?
DS : Effectivement, j’ai dit que si rien n’évolue en ce qui me concerne, à l’avenir je préférais jouer avec mon club où j’ai énormément de temps de jeu. Sinon la sélection ne se refuse pas. Mais certaines circonstances peuvent amener un joueur à décliner la sélection. C’est ce que j’ai essayé de dire. En club, on me fait confiance et si en sélection, ce n’est pas le cas, je crois que la décision la plus sage est de rester et de jouer avec son club.
LP : Avez-vous discuté avec le sélectionneur de votre préoccupation ? Si oui, quelle a été sa réaction ?
DS : Le coach a parfaitement compris ma position. Il a compris que c’est parce que j’avais une forte envie d’apporter quelque chose à l’équipe. Comme je l’ai dit, c’est un dépit et maintenant, il faut passer à autre chose.
Recueillis par OUATTARA Gaoussou
