Le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, n’a pu gagner son
pari d’augmenter de 500% la taxe aéroportuaire qui devrait passer de 1000 Fcfa à
5000 Fcfa.Il a été désavoué par la tutelle technique des transporteurs aériens. Les
compagnies aériennes représentées en Côte d’Ivoire, en effet, avaient, par courrier,
saisi le gouvernement et les autorités aéroportuaires pour protester contre la
décision du gouverneur du District d’Abidjan. Aux dernières nouvelles, la décision
du district d’Abidjan a été suspendue immédiatement par le ministère des
Transports.Il a été demandé à l’Association des compagnies aériennes de faire des
propositions concrètes. Ce afin de repartir sur de nouvelles bases. Il faut rappeler
que la taxe aéroportuaire, selon la note circulaire 001/01-12 du 19/01/2012 du
district d’Abidjan, devrait passer de 1000 Fcfa à 5000 Fcfa, soit une augmentation
de 500 %. Ce qui, nous indique notre source, n’était pas du goût des représentants
de compagnies aériennes. Confondant ainsi vitesse et précipitation, Beugré Mambé,
qui voulait certainement «se rattraper», car cela fait longtemps que le taux de 1000
Fcfa est en vigueur, agit aux dires d’experts, «au mépris de la procédure en vigueur
en la matière aussi bien Côte d’Ivoire qu’ailleurs dans le monde». En effet, «les
compagnies aériennes ne reversent à l’Etat que les taxes prélevées sur les passagers.
Comme c’est bien le cas ailleurs». Nous indique notre personne ressource. Qui ne
manque pas de faire cette précision de taille : «Tout prélèvement de taxe sur un
passage passe d’abord par la prise d’un décret. Qui est transmis par la suite à
l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac) qui à son tour le transmet à
l’international Air transports Association (Iata), pour insertion dans le système de
distribution et de billetteries (Gds). C’est à partir de cet instant seulement que la
taxe apparait sur le billet d’avion pour facturation au passager pour être reversée à
l’Etat». Chose curieuse, c’est au moment où la Côte d’Ivoire a mis en place une
commission présidée par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères,
pour plancher sur la réduction des taxes aéroportuaires que Mambé enclenche son
processus qui apparaît très solitaire. Il convient d’ajouter que les représentants des
compagnies aériennes qui sont respectueuses des textes de la République, avaient
indiqué qu’ils continueraient de reverser au district d’Abidjan, la taxe municipale Fq
au taux actuel de 1000 Fcfa, tel que collecté.
B. M.
pari d’augmenter de 500% la taxe aéroportuaire qui devrait passer de 1000 Fcfa à
5000 Fcfa.Il a été désavoué par la tutelle technique des transporteurs aériens. Les
compagnies aériennes représentées en Côte d’Ivoire, en effet, avaient, par courrier,
saisi le gouvernement et les autorités aéroportuaires pour protester contre la
décision du gouverneur du District d’Abidjan. Aux dernières nouvelles, la décision
du district d’Abidjan a été suspendue immédiatement par le ministère des
Transports.Il a été demandé à l’Association des compagnies aériennes de faire des
propositions concrètes. Ce afin de repartir sur de nouvelles bases. Il faut rappeler
que la taxe aéroportuaire, selon la note circulaire 001/01-12 du 19/01/2012 du
district d’Abidjan, devrait passer de 1000 Fcfa à 5000 Fcfa, soit une augmentation
de 500 %. Ce qui, nous indique notre source, n’était pas du goût des représentants
de compagnies aériennes. Confondant ainsi vitesse et précipitation, Beugré Mambé,
qui voulait certainement «se rattraper», car cela fait longtemps que le taux de 1000
Fcfa est en vigueur, agit aux dires d’experts, «au mépris de la procédure en vigueur
en la matière aussi bien Côte d’Ivoire qu’ailleurs dans le monde». En effet, «les
compagnies aériennes ne reversent à l’Etat que les taxes prélevées sur les passagers.
Comme c’est bien le cas ailleurs». Nous indique notre personne ressource. Qui ne
manque pas de faire cette précision de taille : «Tout prélèvement de taxe sur un
passage passe d’abord par la prise d’un décret. Qui est transmis par la suite à
l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac) qui à son tour le transmet à
l’international Air transports Association (Iata), pour insertion dans le système de
distribution et de billetteries (Gds). C’est à partir de cet instant seulement que la
taxe apparait sur le billet d’avion pour facturation au passager pour être reversée à
l’Etat». Chose curieuse, c’est au moment où la Côte d’Ivoire a mis en place une
commission présidée par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères,
pour plancher sur la réduction des taxes aéroportuaires que Mambé enclenche son
processus qui apparaît très solitaire. Il convient d’ajouter que les représentants des
compagnies aériennes qui sont respectueuses des textes de la République, avaient
indiqué qu’ils continueraient de reverser au district d’Abidjan, la taxe municipale Fq
au taux actuel de 1000 Fcfa, tel que collecté.
B. M.