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Société Publié le lundi 5 mars 2012 | AIP

Les producteurs de cacao à Divo sensibilisés sur le Swollen Shoot

Divo, 05 mars - L’agence nationale d’appui au développement rural (Anader) a initié, lundi, une séance d’information et de sensibilisation sur le Swollen Shoot à l’intention des producteurs de cacao du département de Divo.

« Nous voulons, à travers cette rencontre, informer et sensibiliser les producteurs individuels ainsi que les membres de coopératives de production de cacao sur la maladie du swollen shoot qui sévit également dans notre région », a indiqué le chef de zone Anader de Divo, à l’ouverture de cette séance d’information et de sensibilisation qui a eu pour cadre la salle de conférence de la préfecture de Divo.

M. Djédjé Abou a aussi souligné l’importance de cette rencontre qui vise, selon lui, à faire prendre conscience aux producteurs du danger que représente cette maladie pour leurs plantations et à les préparer pour prendre une part active dans la lutte contre ce fléau qui menace gravement le verger ivoirien.

L’exposé qui a suivi l’intervention du premier responsable de la zone Anader de Divo a porté essentiellement sur le mode de transmission du virus du swollen shoot et les symptômes de cette maladie qui s’observent à travers la coloration rouge des jeunes feuilles, la coloration vert clair des feuilles adultes ainsi que le gonflement des tiges et des des racines. Dans son exposé, l’agent Anader, Kanaté Issouf, a également relevé les mesures préventives contre le Swollen Shoot, de même que la stratégie mise en place par l’Anader pour lutter efficacement contre cette « dangereuse maladie » du cacao.

Cette stratégie, selon M. Kanaté, est basée sur trois principes de lutte. A savoir, l’arrachage des cacaoyers malades, la replantation de la parcelle détruite avec des variétés tolérantes et l’application des bonnes pratiques culturalles. « L’arrachage des cacaoyers est certes une mesure de lutte difficile à appliquer, mais elle s’impose », a fait savoir le chef de zone Anader de Divo. « Il vaut mieux circonscrire le mal en détruisant la parcelle infectée par le Swollen Shoot pour préserver le reste de la plantation », a conseillé pour sa part, le directeur départemental de l’Agriculture, Ouattara Lacina.

(aip)
Rkk/nf
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