Gagnoa -Des autorités administratives de quatre régions du centre-ouest du pays, des leaders d’opinion et différents acteurs de la filière forêts-bois de ces régions se sont prononcés, vendredi, à Gagnoa en faveur de l’engagement de la Côte d’Ivoire dans le processus de d’application des réglementations forestières, de la bonne gouvernance et des échanges commerciaux (en anglais, Forest Law Enforcement, Governance and Trade +FLEGT+).
Les participants, à cette réunion de sensibilisation et d’information à Gagnoa, initiée par le comité de pilotage du projet FLEGT, étaient au nombre de 162, en provenance des régions du Gôh, du Lo-Guiboua, du Haut-Sassandra et de la Marahoué. Le président de l’équipe de pilotage du projet, le colonel Kadja N’Zoré, directeur général des Eaux et Forêts, a fait le constat que l’exploitation illégales des forêts ainsi que le commerce qui y est associé ont atteint des proportions inquiétantes.
L'officiel ivoirien s'est notamment inquiété des formes de plus en plus difficiles à cerner que prend le phénomène, avec pour conséquences dans les pays producteurs de bois, dont la côte d’Ivoire, des pertes financières considérables et l’amenuisement des ressources forestières. Le responsable scientifique du projet, le colonel Soro Doplé, et le coordonateur Ouallou Kollou ont expliqué que le FLEGT est un plan d’action de l’Union Européenne(UE) destiné à lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières des pays partenaires producteurs de bois.
L’adoption du FLEGT impose, a-t-on indiqué, que dans le cadre de la Coopération Afrique- Caraïbes-Pacifique (ACP) – Union européenne (UE), les pays partenaires qui vendent du bois à l’UE adoptent des directives qui permettent une gestion durable de la forêt. Les participants à l’atelier de Gagnoa, à l’instar de ceux des six précédents ateliers tenus dans six autres régions, ont encouragé le gouvernement ivoirien à adopter le projet ACP-FLEGT.
Ils ont à cet égard recommandé une pérennisation des ressources forestières et du commerce du bois, notamment l’identification des espaces exploitées et la traçabilité du bois commercialisé depuis son origine jusqu’à sa destination finale. Dès 2012, date d’entrée en vigueur du FLEGT, la non-conformité de la l’exploitation forestière ivoirienne aux normes FLEGT empêchera la Côte d’Ivoire de vendre son bois sur le marché européen, où 70% de son commerce de bois se réalise, prévient-on.
(AIP)
jmk/nf
Les participants, à cette réunion de sensibilisation et d’information à Gagnoa, initiée par le comité de pilotage du projet FLEGT, étaient au nombre de 162, en provenance des régions du Gôh, du Lo-Guiboua, du Haut-Sassandra et de la Marahoué. Le président de l’équipe de pilotage du projet, le colonel Kadja N’Zoré, directeur général des Eaux et Forêts, a fait le constat que l’exploitation illégales des forêts ainsi que le commerce qui y est associé ont atteint des proportions inquiétantes.
L'officiel ivoirien s'est notamment inquiété des formes de plus en plus difficiles à cerner que prend le phénomène, avec pour conséquences dans les pays producteurs de bois, dont la côte d’Ivoire, des pertes financières considérables et l’amenuisement des ressources forestières. Le responsable scientifique du projet, le colonel Soro Doplé, et le coordonateur Ouallou Kollou ont expliqué que le FLEGT est un plan d’action de l’Union Européenne(UE) destiné à lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières des pays partenaires producteurs de bois.
L’adoption du FLEGT impose, a-t-on indiqué, que dans le cadre de la Coopération Afrique- Caraïbes-Pacifique (ACP) – Union européenne (UE), les pays partenaires qui vendent du bois à l’UE adoptent des directives qui permettent une gestion durable de la forêt. Les participants à l’atelier de Gagnoa, à l’instar de ceux des six précédents ateliers tenus dans six autres régions, ont encouragé le gouvernement ivoirien à adopter le projet ACP-FLEGT.
Ils ont à cet égard recommandé une pérennisation des ressources forestières et du commerce du bois, notamment l’identification des espaces exploitées et la traçabilité du bois commercialisé depuis son origine jusqu’à sa destination finale. Dès 2012, date d’entrée en vigueur du FLEGT, la non-conformité de la l’exploitation forestière ivoirienne aux normes FLEGT empêchera la Côte d’Ivoire de vendre son bois sur le marché européen, où 70% de son commerce de bois se réalise, prévient-on.
(AIP)
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