Hier aux environs de 13h, un chasseur traditionnel dozo a découpé à la machette Padé Kuburat, une vendeuse ambulante à la gare routière de Bouaké avant qu’il ne soit à son tour brûlé vif. Selon les témoignages recueillis sur place auprès des témoins oculaires du drame, tout est parti d’une histoire de monnaie. Le chasseur traditionnel dozo ayant effectué un achat avec une vendeuse de serviette, de pâte et d’éponge, a exigé que celle-ci lui remette sa monnaie dans l’immédiat. N’ayant donc pas la monnaie sur elle et n’ayant pas aussi trouvé de la monnaie, la vendeuse a demandé au dozo de patienter un instant juste le temps pour elle qu’un autre client puisse faire des achats pour qu’elle puisse avoir de la monnaie. Une attitude que n’apprécie pas le dozo pris d’une colère folle ; il sort subitement deux machettes de son sac et frappe la vendeuse, il coupe son bras droit, taillade son cou ainsi que son pied.
Après son forfait, le dozo taillade l’enfant d’une autre vendeuse et s’attaque à tous ceux qu’il croise sur son chemin. Une attitude que les apprentis ainsi que tous ceux qui travaillent à la gare routière n’ont pu tolorer. Ceux-ci rattrapent le dozo l’aspergent d’essence et le brûlent vif jusqu’à ce que son corps ne soit calciné. Quelque instant après le drame, la police et les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux. Et les corps sont ensuite évacués à la morgue et les blessés au Chu.
Denis Koné à Bouaké
Après son forfait, le dozo taillade l’enfant d’une autre vendeuse et s’attaque à tous ceux qu’il croise sur son chemin. Une attitude que les apprentis ainsi que tous ceux qui travaillent à la gare routière n’ont pu tolorer. Ceux-ci rattrapent le dozo l’aspergent d’essence et le brûlent vif jusqu’à ce que son corps ne soit calciné. Quelque instant après le drame, la police et les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux. Et les corps sont ensuite évacués à la morgue et les blessés au Chu.
Denis Koné à Bouaké
