Subdivisés en quatre groupes (maçons, peintres, menuisiers et paysagistes), la première vague d’étudiants volontaires a fini sa mission, hier.
Les 90 premiers étudiants du projet de ‘’volontariat estudiantin’’ ont fini leur mission, hier. Avec dans la poche de chacun la somme de 50 000 Fcfa comme prime d’encouragement. Hier, à notre passage à l’université de Cocody aux environs de 10 heures, le quai de bus et la petite forêt étaient pris d’assaut par des ouvriers peu ordinaires. Ce sont les étudiants-volontaires. Vêtus certains de chasubles de couleur verte et d’autres de couleur orange, ils attendent le repas. Les volontaires menuisiers, peintres, maçons et paysagistes sont au travail. Christophe N’Da, étudiant en DEA de Géographie, est volontaire-maçon. Il affirme être fier d’avoir participé à l’avancée des travaux de réhabilitation de l’université de Cocody. «Ce n’est pas facile. Nous avons décapé le bitume abîmé à l’entrée du quai de bus. Et, cet exercice demande un gros effort physique.
Mais avec le bon esprit d’équipe, nous ne ressentons pas la fatigue », raconte-t-il. Pendant que nous échangeons avec Y. Bamba qui est peintre, d’autres volontaires, plus précisément les maçons lui demandent de venir travailler avec eux et d’arrêter de faire la demoiselle. En effet, pour les autres, les peintres sont des paresseux. Ils ne font que peindre les barres de fer et les bordures de la chaussée. Toutefois Y. Bamba précise qu’au début du projet, les peintres ont aidé les maçons à travailler. Compte tenu du fait que le matériel de peinture n’était pas disponible. Et, dès que leur kit de travail est arrivé, ils ont entamé les travaux d’embellissement. Ange Kouassi est paysagiste. C’est pour lui une joie d’avoir été parmi les premiers étudiants qui ont travaillé sur le chantier de l’université de Cocody. « J’ai planté 14 palmiers. Et je serai très heureux de voir mes palmiers grandir », confie-t-il. Les encadreurs sont également présents.
En effet, chaque groupe est supervisé par un chef artisan. Koblan Justin suit les travaux de peinture. Selon lui, tous les volontaires travaillent bien. « Nous avons été même surpris par cette première vague. Les étudiants sont motivés, courageux, disciplinés et ont travaillé en équipe », a-t-il expliqué. Selon lui, le changement n’est pas très perceptible parce qu’ils ont fait les travaux de fond que sont le désherbage, le décapage et autres. La deuxième vague n’aura pas à faire tout cela. Pour le maître-maçon, Kouamé Roger, s’il fallait noter ces premiers volontaires, ils auront une note qui serait largement au-dessus de la moyenne. Compte tenu du fait qu’ils ont travaillé avec les moyens de bord. « Il n’y avait pas de bétonnière pour couler le béton. Tout s’est fait à la main », note-t-il. Toutefois, il souligne qu’il n’était pas nécessaire de mobiliser de grands moyens pour des travailleurs qui ne sont pas professionnels.
Adélaïde Konin
Les 90 premiers étudiants du projet de ‘’volontariat estudiantin’’ ont fini leur mission, hier. Avec dans la poche de chacun la somme de 50 000 Fcfa comme prime d’encouragement. Hier, à notre passage à l’université de Cocody aux environs de 10 heures, le quai de bus et la petite forêt étaient pris d’assaut par des ouvriers peu ordinaires. Ce sont les étudiants-volontaires. Vêtus certains de chasubles de couleur verte et d’autres de couleur orange, ils attendent le repas. Les volontaires menuisiers, peintres, maçons et paysagistes sont au travail. Christophe N’Da, étudiant en DEA de Géographie, est volontaire-maçon. Il affirme être fier d’avoir participé à l’avancée des travaux de réhabilitation de l’université de Cocody. «Ce n’est pas facile. Nous avons décapé le bitume abîmé à l’entrée du quai de bus. Et, cet exercice demande un gros effort physique.
Mais avec le bon esprit d’équipe, nous ne ressentons pas la fatigue », raconte-t-il. Pendant que nous échangeons avec Y. Bamba qui est peintre, d’autres volontaires, plus précisément les maçons lui demandent de venir travailler avec eux et d’arrêter de faire la demoiselle. En effet, pour les autres, les peintres sont des paresseux. Ils ne font que peindre les barres de fer et les bordures de la chaussée. Toutefois Y. Bamba précise qu’au début du projet, les peintres ont aidé les maçons à travailler. Compte tenu du fait que le matériel de peinture n’était pas disponible. Et, dès que leur kit de travail est arrivé, ils ont entamé les travaux d’embellissement. Ange Kouassi est paysagiste. C’est pour lui une joie d’avoir été parmi les premiers étudiants qui ont travaillé sur le chantier de l’université de Cocody. « J’ai planté 14 palmiers. Et je serai très heureux de voir mes palmiers grandir », confie-t-il. Les encadreurs sont également présents.
En effet, chaque groupe est supervisé par un chef artisan. Koblan Justin suit les travaux de peinture. Selon lui, tous les volontaires travaillent bien. « Nous avons été même surpris par cette première vague. Les étudiants sont motivés, courageux, disciplinés et ont travaillé en équipe », a-t-il expliqué. Selon lui, le changement n’est pas très perceptible parce qu’ils ont fait les travaux de fond que sont le désherbage, le décapage et autres. La deuxième vague n’aura pas à faire tout cela. Pour le maître-maçon, Kouamé Roger, s’il fallait noter ces premiers volontaires, ils auront une note qui serait largement au-dessus de la moyenne. Compte tenu du fait qu’ils ont travaillé avec les moyens de bord. « Il n’y avait pas de bétonnière pour couler le béton. Tout s’est fait à la main », note-t-il. Toutefois, il souligne qu’il n’était pas nécessaire de mobiliser de grands moyens pour des travailleurs qui ne sont pas professionnels.
Adélaïde Konin
