Abidjan -Les directeurs du Programme élargi de vaccination (PEV) réunis récemment en Côte d’Ivoire ont recommandé la mise en place, d’ici fin 2012, de la stratégie "Atteindre chaque district" (ACD) dans au moins 75% des districts prioritaires identifiés, dans l’optique d’éradiquer la poliomyélite dans la zone ouest-africaine.
Au terme de la réunion annuelle des directeurs de PEV tenu du 27 au 29 février à Grand-Bassam, les participants ont demandé que chaque pays de la sous-région veille à ce que tous les districts sanitaires mettent en œuvre la surveillance active des paralysies flasques aiguës (PFA) et autres maladies évitables par la vaccination en fonction de la planification établie.
En outre, ont-ils suggéré, en cas d’importation d’un poliovirus sauvage dans un pays ou région, une riposte doit être réalisée dans un délai d’au maximum six semaines après la date de début de la paralysie, en s’assurant de raccourcir au maximum la chaine de la paralysie.
Les directeurs de PEV de l’Afrique de l’ouest ont aussi recommandé que toute importation d’un poliovirus sauvage dans un pays ou région précédemment indemne de poliomyélite doit faire l’objet d’une évaluation externe dans les six mois suivant le dernier cas pour attester que la circulation du PVS est réellement interrompue et formuler les mesures à prendre à moyen terme.
Dans le cadre de la lutte accélérée contre la maladie, la réunion a aussi adopté deux recommandations demandant aux pays qui ont validé l’élimination du tétanos néonatal de mettre en œuvre le plan de maintien du statut d’élimination à élaborer dans les trois mois suivant la validation, et à ceux qui doivent préparer et partager, avant fin mai prochain, leurs plans stratégiques pour l’élimination de la rougeole fixée en 2020, selon le canevas d’élaboration proposé.
La rencontre de Grand-Bassam avait pour objectif de faire le bilan de la mise en œuvre des priorités nationales dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination au cours de l’année 2011 dans les pays de l’Afrique de l’ouest et de formuler des points d’action en vue de combler les gaps.
Environ 125 personnes, comprenant des professionnels de la santé impliqués dans les programmes nationaux de vaccination dans 17 pays de l’Afrique de l’ouest ainsi que les partenaires de la vaccination (Rotary International, CDC Atlanta, Alliance GAVI, OOAS, USAID, AMP et Sabin Vaccines Institute) y ont pris part, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Au terme de la réunion annuelle des directeurs de PEV tenu du 27 au 29 février à Grand-Bassam, les participants ont demandé que chaque pays de la sous-région veille à ce que tous les districts sanitaires mettent en œuvre la surveillance active des paralysies flasques aiguës (PFA) et autres maladies évitables par la vaccination en fonction de la planification établie.
En outre, ont-ils suggéré, en cas d’importation d’un poliovirus sauvage dans un pays ou région, une riposte doit être réalisée dans un délai d’au maximum six semaines après la date de début de la paralysie, en s’assurant de raccourcir au maximum la chaine de la paralysie.
Les directeurs de PEV de l’Afrique de l’ouest ont aussi recommandé que toute importation d’un poliovirus sauvage dans un pays ou région précédemment indemne de poliomyélite doit faire l’objet d’une évaluation externe dans les six mois suivant le dernier cas pour attester que la circulation du PVS est réellement interrompue et formuler les mesures à prendre à moyen terme.
Dans le cadre de la lutte accélérée contre la maladie, la réunion a aussi adopté deux recommandations demandant aux pays qui ont validé l’élimination du tétanos néonatal de mettre en œuvre le plan de maintien du statut d’élimination à élaborer dans les trois mois suivant la validation, et à ceux qui doivent préparer et partager, avant fin mai prochain, leurs plans stratégiques pour l’élimination de la rougeole fixée en 2020, selon le canevas d’élaboration proposé.
La rencontre de Grand-Bassam avait pour objectif de faire le bilan de la mise en œuvre des priorités nationales dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination au cours de l’année 2011 dans les pays de l’Afrique de l’ouest et de formuler des points d’action en vue de combler les gaps.
Environ 125 personnes, comprenant des professionnels de la santé impliqués dans les programmes nationaux de vaccination dans 17 pays de l’Afrique de l’ouest ainsi que les partenaires de la vaccination (Rotary International, CDC Atlanta, Alliance GAVI, OOAS, USAID, AMP et Sabin Vaccines Institute) y ont pris part, rappelle-t-on.
(AIP)
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