Le Directeur général des impôts, Pascal K. Abinan, au cours d’un déjeuner débat, a annoncé l’imposition de nouvelles taxes et expliqué les raisons qui l’ont motivée.
Les Ivoiriens payeront un peu plus d’impôts en 2012. Le Directeur général des impôts, Pascal K. Abinan, au cours d’un déjeuner débat le jeudi 1er mars au Plateau, sur l’annexe fiscale 2012, est revenu sur les différentes mesures prises par l’Etat à cet effet. Certes, a-t-il souligné, l’Etat a décidé de consentir 59,1 milliards de Fcfa d’annulation de taxes en soutien aux entreprises.
Mais de nouvelles taxes ont été instituées. Les recettes attendues de ces impositions sont estimées à 72,9 milliards dont 54,3 milliards au budget de l’Etat et 18,6 milliards au titre des recettes affectées. Ces sommes, a souligné Pascal K. Abinan, viendront renforcer, entre autres la lutte contre la fraude dans le secteur des télécommunications, contre l’insalubrité urbaine, et l’appui au développement touristique ainsi que l’entretien du réseau routier. Sur les télécommunications, le DG des impôts a souligné que ‘’le secteur génère beaucoup d’argent alors que sa contribution en terme de taxes reste faible. Donc nous avons décidé d’instituer une nouvelle taxe sur les chiffres d’affaires de ces maisons de téléphonie mobile. Une d’entre elles disait récemment qu’elle a atteint 1 200 000, ce qui nous donne déjà une idée des statistiques’’ a-t-il souligné. Pour lui, il était nécessaire d’instituer une nouvelle taxe qui, du reste, va permettre de renforcer la lutte contre la fraude qui sévit dans le secteur.
Une politique du ‘’pollueur-payeur ‘’
Concernant la lutte contre l’insalubrité, Pascal Abinan a déploré l’état d’insalubrité de certaines communes dont la plus patente est Adjamé où les plastiques s’entassent partout. ‘’Ce sera désormais une politique du pollueur-payer’’, mentionne-t-il. Il a donc été institué une taxe spéciale sur les sacs et sachets en matière plastique et une autre taxe de salubrité et sur l’achat de véhicule d’occasion de plus de cinq ans. Les recettes qui en découleront seront reversées au Fonds de financement des programmes de lutte contre la salubrité urbaine et la pollution de l’environnement. «Certains pays, à l’image du Ghana, ont réussi et nous pouvons le réussir en Côte d’Ivoire », a justifié le conférencier. Sur le développement touristique, il a informé qu’il y aura une réinstitution des taxes qui est indispensable à la relance du secteur. Tous les pays qui reçoivent des touristes le font et la Côte d’Ivoire ne fera pas l’exception. L’imposition en Côte d’Ivoire est en deçà, dit-il, des beaucoup de pays. L’imposition de nouvelles taxes a aussi touché le secteur foncier. Le premier responsable des impôts pense que l’imposition de nouvelles taxes vise à respecter l’égalité devant l’impôt. Cette autre taxe va concerner spécifiquement les exploitations agricoles et entreprises agro-industrielles. ‘’Ces entreprises exploitent souvent des milliers d’hectares et ne payent pas toujours les impôts. Alors que des gens qui possèdent des immeubles ou des propriétés bâties en ville sont astreints aux impôts. C’est donc pour régler cette inégalité », a expliqué le Dg. Pascal K. Abinan a fait savoir que le Fonds d’entretien routier se verra également allouée une partie des produits de la vignette et de la patente pour renforcer ses moyens. Toutes ces taxes devraient, selon lui, permettre de renforcer les moyens de l’Etat.
Kuyo Anderson
Les Ivoiriens payeront un peu plus d’impôts en 2012. Le Directeur général des impôts, Pascal K. Abinan, au cours d’un déjeuner débat le jeudi 1er mars au Plateau, sur l’annexe fiscale 2012, est revenu sur les différentes mesures prises par l’Etat à cet effet. Certes, a-t-il souligné, l’Etat a décidé de consentir 59,1 milliards de Fcfa d’annulation de taxes en soutien aux entreprises.
Mais de nouvelles taxes ont été instituées. Les recettes attendues de ces impositions sont estimées à 72,9 milliards dont 54,3 milliards au budget de l’Etat et 18,6 milliards au titre des recettes affectées. Ces sommes, a souligné Pascal K. Abinan, viendront renforcer, entre autres la lutte contre la fraude dans le secteur des télécommunications, contre l’insalubrité urbaine, et l’appui au développement touristique ainsi que l’entretien du réseau routier. Sur les télécommunications, le DG des impôts a souligné que ‘’le secteur génère beaucoup d’argent alors que sa contribution en terme de taxes reste faible. Donc nous avons décidé d’instituer une nouvelle taxe sur les chiffres d’affaires de ces maisons de téléphonie mobile. Une d’entre elles disait récemment qu’elle a atteint 1 200 000, ce qui nous donne déjà une idée des statistiques’’ a-t-il souligné. Pour lui, il était nécessaire d’instituer une nouvelle taxe qui, du reste, va permettre de renforcer la lutte contre la fraude qui sévit dans le secteur.
Une politique du ‘’pollueur-payeur ‘’
Concernant la lutte contre l’insalubrité, Pascal Abinan a déploré l’état d’insalubrité de certaines communes dont la plus patente est Adjamé où les plastiques s’entassent partout. ‘’Ce sera désormais une politique du pollueur-payer’’, mentionne-t-il. Il a donc été institué une taxe spéciale sur les sacs et sachets en matière plastique et une autre taxe de salubrité et sur l’achat de véhicule d’occasion de plus de cinq ans. Les recettes qui en découleront seront reversées au Fonds de financement des programmes de lutte contre la salubrité urbaine et la pollution de l’environnement. «Certains pays, à l’image du Ghana, ont réussi et nous pouvons le réussir en Côte d’Ivoire », a justifié le conférencier. Sur le développement touristique, il a informé qu’il y aura une réinstitution des taxes qui est indispensable à la relance du secteur. Tous les pays qui reçoivent des touristes le font et la Côte d’Ivoire ne fera pas l’exception. L’imposition en Côte d’Ivoire est en deçà, dit-il, des beaucoup de pays. L’imposition de nouvelles taxes a aussi touché le secteur foncier. Le premier responsable des impôts pense que l’imposition de nouvelles taxes vise à respecter l’égalité devant l’impôt. Cette autre taxe va concerner spécifiquement les exploitations agricoles et entreprises agro-industrielles. ‘’Ces entreprises exploitent souvent des milliers d’hectares et ne payent pas toujours les impôts. Alors que des gens qui possèdent des immeubles ou des propriétés bâties en ville sont astreints aux impôts. C’est donc pour régler cette inégalité », a expliqué le Dg. Pascal K. Abinan a fait savoir que le Fonds d’entretien routier se verra également allouée une partie des produits de la vignette et de la patente pour renforcer ses moyens. Toutes ces taxes devraient, selon lui, permettre de renforcer les moyens de l’Etat.
Kuyo Anderson