La Première dame, Dominique Ouattara, a exhorté, hier, les femmes à prendre leur place dans le processus de réconciliation nationale et de reconstruction lors de l’ouverture du Salon de la femme battante.
La 3ème édition de «Létagonin», le Salon international de la femme battante, a eu cette année un soutien de taille. Dominique Ouattara, marraine de l’édition 2012, a donné, hier, le top départ de ce salon qui se tiendra sur quatre jours. Le thème choisi par les organisateurs, «Quand les femmes s’engagent pour la reconstruction nationale», n’a pas voulu occulter l’actualité du moment. Surtout à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la femme. Les femmes de toutes les couches socioprofessionnelles du pays sont venues pour marquer leur adhésion au thème du salon.
La marraine, Dominique Ouattara, a encouragé les femmes à prendre part, de façon active, au processus de réconciliation et de développement du pays, enclenché depuis quelques mois. «(…) Je souhaite que ces quatre jours dédiés à la femme nous permettent d’entendre la voix des femmes, qui proposeront de nouvelles pistes de réflexion au processus de réconciliation dans notre pays», a souhaité l’épouse du chef de l’Etat. Elle a par la suite invité ses sœurs à s’approprier les questions relatives au développement de la Côte d’Ivoire et au devenir de leurs progénitures. «(…) Nous devons nous approprier sans complexe, les questions essentielles relatives au développement de notre pays et à l’avenir de nos enfants», a-t-elle recommandé.
L’atteinte de ces objectifs passe, de l’avis de la présidente fondatrice de Children of Africa, par un investissement tout azimut dans tous les secteurs d’activités. «Nous devons investir tous les secteurs de la vie active. Partout, dans les grandes sphères de décisions, dans les universités, dans les marchés, dans les entreprises ou dans le secteur rural, la voix des femmes doit être entendue et leur pouvoir plus affirmé que jamais», a-t-elle plaidé. Si pour Dominique Ouattara, l’indépendance des femmes est le maillon essentiel à leur participation au développement du pays, il leur faut se battre pour obtenir cette indépendance. Kaba Fanta, Directrice de l’égalité et de la promotion du genre au ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, qui représentant la ministre Raymonde Koffi Goudou, ne dira pas autre chose. Elle rendra hommage aux femmes du monde rural pour leur contribution au progrès des pays africains. «(…) Ce sont ces femmes qui portent l’Afrique sur leurs épaules. (…) Ce sont elles qui font que l’Afrique n’a jamais coulé», a-t-elle révélé à un public suspendu à ses lèvres. Avant d’informer que le taux de 30 % de femmes au sein des instances dirigeantes est le chainon manquant pour que la Côte d’Ivoire soit dans le peloton de tête des pays en développement. Patricia Claude Kalou, initiatrice du salon, déclinera les objectifs de cette célébration. Si dans sa perception originelle «Létagonin» vise à magnifier la femme active, il cherche aussi et surtout à lui permettre de prendre conscience de sa place dans la société. Elle a ensuite indiqué que l’édition de cette année intègre deux nouveaux stands. L’un consacré au Vih/Sida l’autre second au cancer. Elle a, en sus, indiqué que huit femmes seront distinguées lors du dîner-gala de la 3ème édition de Létagonin qui verra la participation de Grace Decca, l’une des valeurs sûres de la musique camerounaise. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Koffi Kossonou, a relevé la complémentarité entre l’homme et la femme.
M’Bah Aboubakar
La 3ème édition de «Létagonin», le Salon international de la femme battante, a eu cette année un soutien de taille. Dominique Ouattara, marraine de l’édition 2012, a donné, hier, le top départ de ce salon qui se tiendra sur quatre jours. Le thème choisi par les organisateurs, «Quand les femmes s’engagent pour la reconstruction nationale», n’a pas voulu occulter l’actualité du moment. Surtout à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la femme. Les femmes de toutes les couches socioprofessionnelles du pays sont venues pour marquer leur adhésion au thème du salon.
La marraine, Dominique Ouattara, a encouragé les femmes à prendre part, de façon active, au processus de réconciliation et de développement du pays, enclenché depuis quelques mois. «(…) Je souhaite que ces quatre jours dédiés à la femme nous permettent d’entendre la voix des femmes, qui proposeront de nouvelles pistes de réflexion au processus de réconciliation dans notre pays», a souhaité l’épouse du chef de l’Etat. Elle a par la suite invité ses sœurs à s’approprier les questions relatives au développement de la Côte d’Ivoire et au devenir de leurs progénitures. «(…) Nous devons nous approprier sans complexe, les questions essentielles relatives au développement de notre pays et à l’avenir de nos enfants», a-t-elle recommandé.
L’atteinte de ces objectifs passe, de l’avis de la présidente fondatrice de Children of Africa, par un investissement tout azimut dans tous les secteurs d’activités. «Nous devons investir tous les secteurs de la vie active. Partout, dans les grandes sphères de décisions, dans les universités, dans les marchés, dans les entreprises ou dans le secteur rural, la voix des femmes doit être entendue et leur pouvoir plus affirmé que jamais», a-t-elle plaidé. Si pour Dominique Ouattara, l’indépendance des femmes est le maillon essentiel à leur participation au développement du pays, il leur faut se battre pour obtenir cette indépendance. Kaba Fanta, Directrice de l’égalité et de la promotion du genre au ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, qui représentant la ministre Raymonde Koffi Goudou, ne dira pas autre chose. Elle rendra hommage aux femmes du monde rural pour leur contribution au progrès des pays africains. «(…) Ce sont ces femmes qui portent l’Afrique sur leurs épaules. (…) Ce sont elles qui font que l’Afrique n’a jamais coulé», a-t-elle révélé à un public suspendu à ses lèvres. Avant d’informer que le taux de 30 % de femmes au sein des instances dirigeantes est le chainon manquant pour que la Côte d’Ivoire soit dans le peloton de tête des pays en développement. Patricia Claude Kalou, initiatrice du salon, déclinera les objectifs de cette célébration. Si dans sa perception originelle «Létagonin» vise à magnifier la femme active, il cherche aussi et surtout à lui permettre de prendre conscience de sa place dans la société. Elle a ensuite indiqué que l’édition de cette année intègre deux nouveaux stands. L’un consacré au Vih/Sida l’autre second au cancer. Elle a, en sus, indiqué que huit femmes seront distinguées lors du dîner-gala de la 3ème édition de Létagonin qui verra la participation de Grace Decca, l’une des valeurs sûres de la musique camerounaise. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Koffi Kossonou, a relevé la complémentarité entre l’homme et la femme.
M’Bah Aboubakar
