« Les femmes doivent avoir plus de places dans le nouveau gouvernement qui sera connu dans quelques heures. Nous ne voulons pas être des laissées pour compte ». C'est à la limite un plaidoyer qu'a fait la Secrétaire Nationale, chargée des questions du Genre à l'Union Générale des Travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), Edith Kouamé. C'était hier à l'occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme. La plus vieille centrale syndicale n'est pas demeurée en reste de cette célébration. Elle a indiqué que le pourcentage des femmes dans les différentes instances dirigeantes doit être revu à la hausse. Tout comme les conditions salariales des domestiques pour leur donner un minimum de dignité. Se prononçant sur le thème « Politique nationale du genre et la lutte contre la pauvreté des femmes », elle a relevé que la situation des femmes en Côte d'Ivoire n'a pas connu de véritables progrès. Le Secrétaire Général de l'Ugtci, François Ade Mensah, pour sa part, a exprimé sa reconnaissance à l'endroit des femmes membres des différents syndicats affiliés à sa Centrale Syndicale. « Nous n'avons pas de problème avec les femmes. Nous essayons de faire la promotion du genre », a-t-il souligné. Invitant les femmes à être à la hauteur des tâches qui leur seront confiées. Quant au représentant du Ministre d'Etat, Ministre de l'Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, Mathilde Kouamé, elle a déploré une paupérisation grandissante de la femme en Côte d'Ivoire.
AC
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