L’Ivoirien Koné Cheick Oumar, n’a pas que pour activité, la présidence de l’Africa Sports. L’homme d’affaires dont l’entreprise porte le nom Groupe Koneco, était, hier jeudi 8 mars 2012, l’invité de l’Intelligent d’Abidjan. Ci-dessous, sa déclaration liminaire.
Parcours d’un battant
Ivoirien, Koné Cheick Oumar est né à Cocody le 5 juillet 1979 de feu Al Hadj Koné Bakary et de dame Doumbia Maïmouna. J’ai fait mes études primaires à l’EPP Cocody, Château d’Eau, puis au Collège Moderne du Plateau avant d’aller très rapidement à l’intérieur du pays, parce que le père trouvait qu’on devenait un peu bandit. Nous étions à l’internat à Daloa. Il m’a fait revenir à Abidjan. Dès la classe de seconde, j’ai commencé à gérer les affaires de mon père. Ensuite, je rentre à l’université de Cocody, où j’obtiens ma maîtrise de carrière judiciaire. Depuis l’université, je me lance dans les petites affaires (les photocopieuses, les cabines téléphoniques) où j’avais chaque week-end deux cents mille francs CFA. Depuis ce moment, je suis devenu une machine à idées. Et chaque fois, on crée les idées, et on court vers la recherche des moyens pour les réaliser. C’est ainsi que Cheick Oumar Koné a commencé à s’intéresser aux affaires.
Le groupe KONECO
Petit à petit, nous arrivons à la création d’un groupe, qui est le groupe KONECO. Ce groupe n’est pas né du fait du hasard. Nous avons commencé par une imprimerie. Avec cette imprimerie, nous avons eu la chance d’avoir de bons marchés tels que l’impression des fiches d’admission du CNOU qui constitue un grand marché. Nous avons eu les marchés d’Ivoiris (ndlr Orange-CI) et de Canal Horizon (ndlr Canal +). Avec cet argent amassé dans l’imprimerie, nous avons réinvesti. Nous avons réinvesti même dans les boîtes de nuit. Parce qu’à l’époque, lorsque j’étais étudiant, au carrefour de la Riviera, j’avais une boîte de nuit ‘’ Le sens unique’’ où venait le Premier ministre (Ndlr : Guillaume Soro), encore étudiant. Tout cela, pour dire que nous avons petit à petit monté le groupe KONECO. Toutes les entreprises KONECO ont leur histoire. KONECO FORCE est née parce que les vigiles de chez moi, n’étaient jamais payés. C’est ainsi que j’ai décidé de monter ma propre société de sécurité, appelée KONECO FORCE. Nous avons avancé dans Call Ivoire. C’est un ami, ambassadeur qui m’a parlé de ‘’Call center’’. C’est ainsi que j’ai fait Call Center au Plateau. On commence à travailler pour l’ambassade de l’Italie. Aujourd’hui, nous sommes à un call center de dimension internationale qui a deux cents positions et capable d’employer six cents Ivoiriens. J’ai créé la Nationale d’Identification et de Sécurisation. Un jeune Ivoirien en Afrique du Sud regagne la Côte d’Ivoire pour faire ses affaires. Il vient avec de l’argent mais malheureusement, il ne connaît pas le terrain. Et il se retrouve noyé. J’ai repris sa société, et je le l’ai gardé comme Directeur. Aujourd’hui c’est cette société qui s’occupe de l’identification des élèves. Qui sont plus de deux millions. L’identification est quelque chose de très prisé et de très important. On peut faire beaucoup de choses. Aujourd’hui, cette entreprise est la mieux équipée en Afrique. Nous avons aussi BM GAMINE Africa, une loterie venue de la France, où ce sont des gens qui ont investi 30 millions d’Euros, environ 20 milliards de FCFA. Je suis le seul Africain, président de ce groupe et président pour l’Afrique. Comme je voyage beaucoup, j’ai créé Djaman Tour, une agence de voyage. Nous avons l’agrément IATA. Nous employons des Ivoiriens. Je vais vous parler de la SNC. Pour vous dire chaque fois qu’un Ivoirien a des problèmes, il trouve Cheick Oumar devant lui. La SNC ou Western Union avait des problèmes. Western Union international ne voulait plus la voir, les banques ne voulaient plus entendre parler d’elle, l’administration ivoirienne ne voulait pas la voir non plus. La SNC mourait lorsque cet Ivoirien est venu me proposer de l’aider. J’interroge les grands financiers, et on me demande de ne pas rentrer dans cette affaire. Je m’entête, je rentre et je sauve la SNC. Je redonne confiance aux banques, à l’administration et à Western Union international. Ce qui a permis à la SNC de reprendre de l’avant et sauver des centaines d’emplois. Le groupe KONECO, c’est plus de dix sociétés. Nous avons des entreprises en France. Je suis un travailleur infatigable, surtout lorsqu’il s’agit de développement. Et quand c’est pour envoyer du travail aux Ivoiriens, pour donner à la Côte d’Ivoire des instruments du développement, je suis toujours là.
Son arrivée à la tête
de l’Africa Sports d’Abidjan et les actions déjà entreprises
C’est lors d’un conseil d’administration du groupe KONECO qu’un collaborateur m’a fait savoir que l’Africa a des problèmes : les joueurs ne sont pas payés depuis des mois ; ils vont en taxi au stade; c’est au black market qu’ils achètent les chaussures. Ça ne va pas du tout, l’Africa est en train d’aller vers la relégation. Et je lui ai dit : « j’adore l’Africa et je ne peux pas laisser l’Africa sombrer. Va me chercher les dirigeants de l’Africa pour qu’on s’entende pour aider l’Africa à avancer ». Bailly et Vagba qui sont arrivés, m’ont fait savoir que ce n’est pas pour discuter qu’ils étaient là, mais pour que je prenne les rênes de l’Africa Sports. J’ai marqué mon refus ; puis ils ont insisté en mettant en avant les querelles au sein du club et qu’un nouveau sang pourra réconcilier les membres associés. Et j’ai demandé à ce qu’on me fasse venir le président par intérim Eric Tiacoh pour qu’on en parle. Je reçois Eric Tiacoh et je lui dis : «si tu as besoin de moi, je viens ; si tu penses que tu peux diriger l’Africa, je te laisse». Il me dit : «grand frère viens». J’ai répondu : «Allons ensemble, tous unis à une assemblée complètement acquise à la cause. Et au sortir de là, un conseil d’administration fort va diriger l’Africa». Mais à côté, il y a des doyens, donc je leur tends la main. Pour travailler correctement avec le club, il fallait changer l’esprit des supporters ; insuffler à l’Africa Sports, le dynamisme que nous avons au groupe KONECO. Nous sommes champions de Côte d’Ivoire, maintenant nous attaquons l’Afrique. Nous commençons bien avec de bons recrutements. C’est dans ce contexte que nous avons pris l’Africa Sports. Nous empêchons ce grand club d’aller en relégation. Nous permettons au million de membres associés de retrouver le sourire ; et c’est le plus important pour moi. C’est la passion qui nous a conduit à l’Africa et c’est cette passion qui va nous conduire à faire de l’Africa Sports le Real de Madrid de l’Afrique. Je vous promets que nous allons y arriver. Avec le travail, l’abnégation et surtout la détermination du président et de son conseil d’administration. Les membres associés vont suivre et ils ont même commencé. Nous ne sommes pas encore au milieu de notre action, parce que nous allons les organiser de telle sorte qu’on se demandera si c’est un club africain. Mais tout ceci, c’est dans l’organisation et le sérieux. Vous pouvez avoir les milliards, mais si vous n’êtes pas organisés, si vous n’êtes pas sérieux, que pouvez- vous faire? Rien ! Donc l’Africa Sports est en train de se donner cette organisation ; l’Africa Sports se donne la mentalité de gagneur, se donne une autre mentalité de club sérieux. Vous avez vu hier (ndlr mercredi 7 mars) les supporters sont restés tranquilles.
Retranscrite part Dédi A, Patrick K, Tapé G, D. Yala, Ange K.
Parcours d’un battant
Ivoirien, Koné Cheick Oumar est né à Cocody le 5 juillet 1979 de feu Al Hadj Koné Bakary et de dame Doumbia Maïmouna. J’ai fait mes études primaires à l’EPP Cocody, Château d’Eau, puis au Collège Moderne du Plateau avant d’aller très rapidement à l’intérieur du pays, parce que le père trouvait qu’on devenait un peu bandit. Nous étions à l’internat à Daloa. Il m’a fait revenir à Abidjan. Dès la classe de seconde, j’ai commencé à gérer les affaires de mon père. Ensuite, je rentre à l’université de Cocody, où j’obtiens ma maîtrise de carrière judiciaire. Depuis l’université, je me lance dans les petites affaires (les photocopieuses, les cabines téléphoniques) où j’avais chaque week-end deux cents mille francs CFA. Depuis ce moment, je suis devenu une machine à idées. Et chaque fois, on crée les idées, et on court vers la recherche des moyens pour les réaliser. C’est ainsi que Cheick Oumar Koné a commencé à s’intéresser aux affaires.
Le groupe KONECO
Petit à petit, nous arrivons à la création d’un groupe, qui est le groupe KONECO. Ce groupe n’est pas né du fait du hasard. Nous avons commencé par une imprimerie. Avec cette imprimerie, nous avons eu la chance d’avoir de bons marchés tels que l’impression des fiches d’admission du CNOU qui constitue un grand marché. Nous avons eu les marchés d’Ivoiris (ndlr Orange-CI) et de Canal Horizon (ndlr Canal +). Avec cet argent amassé dans l’imprimerie, nous avons réinvesti. Nous avons réinvesti même dans les boîtes de nuit. Parce qu’à l’époque, lorsque j’étais étudiant, au carrefour de la Riviera, j’avais une boîte de nuit ‘’ Le sens unique’’ où venait le Premier ministre (Ndlr : Guillaume Soro), encore étudiant. Tout cela, pour dire que nous avons petit à petit monté le groupe KONECO. Toutes les entreprises KONECO ont leur histoire. KONECO FORCE est née parce que les vigiles de chez moi, n’étaient jamais payés. C’est ainsi que j’ai décidé de monter ma propre société de sécurité, appelée KONECO FORCE. Nous avons avancé dans Call Ivoire. C’est un ami, ambassadeur qui m’a parlé de ‘’Call center’’. C’est ainsi que j’ai fait Call Center au Plateau. On commence à travailler pour l’ambassade de l’Italie. Aujourd’hui, nous sommes à un call center de dimension internationale qui a deux cents positions et capable d’employer six cents Ivoiriens. J’ai créé la Nationale d’Identification et de Sécurisation. Un jeune Ivoirien en Afrique du Sud regagne la Côte d’Ivoire pour faire ses affaires. Il vient avec de l’argent mais malheureusement, il ne connaît pas le terrain. Et il se retrouve noyé. J’ai repris sa société, et je le l’ai gardé comme Directeur. Aujourd’hui c’est cette société qui s’occupe de l’identification des élèves. Qui sont plus de deux millions. L’identification est quelque chose de très prisé et de très important. On peut faire beaucoup de choses. Aujourd’hui, cette entreprise est la mieux équipée en Afrique. Nous avons aussi BM GAMINE Africa, une loterie venue de la France, où ce sont des gens qui ont investi 30 millions d’Euros, environ 20 milliards de FCFA. Je suis le seul Africain, président de ce groupe et président pour l’Afrique. Comme je voyage beaucoup, j’ai créé Djaman Tour, une agence de voyage. Nous avons l’agrément IATA. Nous employons des Ivoiriens. Je vais vous parler de la SNC. Pour vous dire chaque fois qu’un Ivoirien a des problèmes, il trouve Cheick Oumar devant lui. La SNC ou Western Union avait des problèmes. Western Union international ne voulait plus la voir, les banques ne voulaient plus entendre parler d’elle, l’administration ivoirienne ne voulait pas la voir non plus. La SNC mourait lorsque cet Ivoirien est venu me proposer de l’aider. J’interroge les grands financiers, et on me demande de ne pas rentrer dans cette affaire. Je m’entête, je rentre et je sauve la SNC. Je redonne confiance aux banques, à l’administration et à Western Union international. Ce qui a permis à la SNC de reprendre de l’avant et sauver des centaines d’emplois. Le groupe KONECO, c’est plus de dix sociétés. Nous avons des entreprises en France. Je suis un travailleur infatigable, surtout lorsqu’il s’agit de développement. Et quand c’est pour envoyer du travail aux Ivoiriens, pour donner à la Côte d’Ivoire des instruments du développement, je suis toujours là.
Son arrivée à la tête
de l’Africa Sports d’Abidjan et les actions déjà entreprises
C’est lors d’un conseil d’administration du groupe KONECO qu’un collaborateur m’a fait savoir que l’Africa a des problèmes : les joueurs ne sont pas payés depuis des mois ; ils vont en taxi au stade; c’est au black market qu’ils achètent les chaussures. Ça ne va pas du tout, l’Africa est en train d’aller vers la relégation. Et je lui ai dit : « j’adore l’Africa et je ne peux pas laisser l’Africa sombrer. Va me chercher les dirigeants de l’Africa pour qu’on s’entende pour aider l’Africa à avancer ». Bailly et Vagba qui sont arrivés, m’ont fait savoir que ce n’est pas pour discuter qu’ils étaient là, mais pour que je prenne les rênes de l’Africa Sports. J’ai marqué mon refus ; puis ils ont insisté en mettant en avant les querelles au sein du club et qu’un nouveau sang pourra réconcilier les membres associés. Et j’ai demandé à ce qu’on me fasse venir le président par intérim Eric Tiacoh pour qu’on en parle. Je reçois Eric Tiacoh et je lui dis : «si tu as besoin de moi, je viens ; si tu penses que tu peux diriger l’Africa, je te laisse». Il me dit : «grand frère viens». J’ai répondu : «Allons ensemble, tous unis à une assemblée complètement acquise à la cause. Et au sortir de là, un conseil d’administration fort va diriger l’Africa». Mais à côté, il y a des doyens, donc je leur tends la main. Pour travailler correctement avec le club, il fallait changer l’esprit des supporters ; insuffler à l’Africa Sports, le dynamisme que nous avons au groupe KONECO. Nous sommes champions de Côte d’Ivoire, maintenant nous attaquons l’Afrique. Nous commençons bien avec de bons recrutements. C’est dans ce contexte que nous avons pris l’Africa Sports. Nous empêchons ce grand club d’aller en relégation. Nous permettons au million de membres associés de retrouver le sourire ; et c’est le plus important pour moi. C’est la passion qui nous a conduit à l’Africa et c’est cette passion qui va nous conduire à faire de l’Africa Sports le Real de Madrid de l’Afrique. Je vous promets que nous allons y arriver. Avec le travail, l’abnégation et surtout la détermination du président et de son conseil d’administration. Les membres associés vont suivre et ils ont même commencé. Nous ne sommes pas encore au milieu de notre action, parce que nous allons les organiser de telle sorte qu’on se demandera si c’est un club africain. Mais tout ceci, c’est dans l’organisation et le sérieux. Vous pouvez avoir les milliards, mais si vous n’êtes pas organisés, si vous n’êtes pas sérieux, que pouvez- vous faire? Rien ! Donc l’Africa Sports est en train de se donner cette organisation ; l’Africa Sports se donne la mentalité de gagneur, se donne une autre mentalité de club sérieux. Vous avez vu hier (ndlr mercredi 7 mars) les supporters sont restés tranquilles.
Retranscrite part Dédi A, Patrick K, Tapé G, D. Yala, Ange K.