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Société Publié le lundi 12 mars 2012 | Notre Voie

Après le chômage technique à la RTI : 300 agents licenciés aujourd’hui

© Notre Voie Par Prisca
Passation des charges à la RTI : Brou Aka Pascal passe le flambeau au nouveau Directeur général, Aka Sayé Lazare
Mardi 2 aout 2011. Abidjan. Maison de la télévision, à Cocody. Cérémonie de passation des charges entre Brou Aka Pascal et le nouveau Directeur général, Aka Sayé Lazare
Ils seront officiellement informés aujourd’hui qu’ils ne font plus partie du personnel de la RTI. Après quatre mois de chômage technique, 300 agents du média d’Etat ivoirien ne pourront pas échapper à leur destin.

Cyniquement. C’est par un courrier en date du 5 mars que le directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), M. Aka Sayé Lazare, a informé les syndicats de ce qui n’était qu’un secret de Polichinelle depuis l’avènement du régime Ouattara. «Je suis au regret de vous annoncer qu’en raison des difficultés économiques persistantes, la RTI est obligée de procéder au licenciement collectif pour motif économique de 300 agents, le lundi 12 mars 2012», indique Aka Sayé. Qui invite par la même occasion, les délégués syndicaux à une réunion d’information et d’explication, ce même jour, à la salle de réunion de la direction générale de la RTI.
Quelle a été la réaction des syndicats ? Ils sont restés sans voix. Dans une atmosphère de terreur où le chantage est érigé en mode de gestion, et alors que les 300 personnes concernées sont déjà au chômage technique depuis novembre dernier, les responsables syndicaux sont plus préoccupés à conserver leurs emplois qu’à revendiquer quoique ce soit.
A la vérité et tout le monde le sait depuis longtemps, sous les apparences d’un licenciement pour motifs économiques, le pouvoir Ouattara règle ses comptes à des gens qu’il estime être des partisans de Laurent Gbagbo. Il fallait faire payer à certains leur défiance aux anciens pensionnaires du Golf hôtel.

300 agents de la RTI à la rue, ce sont au bas mot 3000 bouches qui auront des difficultés existentielles à très court terme. Drôle de façon de réaliser les promesses de milliers d’emplois. Mais pouvait-on attendre mieux de ces gens qui, à la place du cœur, ont une pierre ?

Augustin Kouyo
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