Célébration / Journée internationale de la femme : Dao Gabala veut un jour férié

Les femmes de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire n’ont pas été oubliées à la faveur de la journée internationale de la femme. Une fête a été organisée en leur honneur le samedi 10 mars 2012 dans les locaux du Consulat général d’Abidjan sis au Plateau. Marraine de cette célébration, la présidente de la Coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire (Cefelci) Mme Dao Gabala Mariam, a appelé l’Etat ivoirien à s’approprier l’exemple du Burkina Faso pour décréter le 8 mars, journée fériée. «Je m’honore d’être marraine de cette fête organisée par la diaspora d’un pays qui a permis à la Côte d’Ivoire de sortir de la crise. Les premières véritables avancées de la crise ivoirienne n’ont été enregistrées qu’après les accords de Ouagadougou. Le Burkina Faso s’est donc une fois de plus inscrit dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Je m’honore également de savoir que le Burkina accorde une importance à la femme, à sa célébration et à sa promotion. Dans ce pays, le 8 mars dédié à la femme, est décrété jour férié. Ici, ce n’est pas encore le cas. C’est d’ailleurs l’une de nos doléances contenues dans le livre blanc. Nous souhaitons que la Côte d’Ivoire rejoigne vite le Burkina. Il y a aussi le modèle du Mali où la journée est fériée exclusivement pour les femmes. Mais, il est clair qu’un travail qualitatif ne peut pas se faire pendant une journée sans les femmes qui sont plus productives, plus engagées et plus dévouées à la tâche. Sans les femmes, la vie est infernale», a-t-elle indiqué. Pour sa part, l’Ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire SEM Justin Koutaba a précisé que le thème de l’édition 2012 de la journée de la femme dans son pays interpelle les hommes, qui doivent, selon lui, travailler à ce que l’égalité soit une réalité pour reconstruire ensemble la paix et l’économie de la sous-région intégrée. Bien avant, Mme Sinan Saly Ouédraogo, présidente des femmes de la diaspora et Bila Mamadi, président du comité d’organisation ont expliqué que cette fête participe du renforcement des relations entre les femmes pour le bonheur de la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire.
M.T.T