La cherté de la vie grève énormément le pouvoir d'achat des consommateurs. Ceux qui sont censés les représenter se prononcent en donnant plus ou moins de solutions. Les Associations de consommateurs demandent la répression
w Soumahoro Ben N'Faly
Président de l`Association pour la Protection des Consommateurs Actifs de Côte d'Ivoire (APROCACI) :
“Le sujet est tellement préoccupant”
Le sujet est tellement préoccupant que nous avons décidé de mener des enquêtes pour connaître les causes. C'est un fait qu'on vit tous les jours, dans nos maisons, dans les quartiers. En moins d'une semaine, le lait LP a augmenté de 5000 FCFA. Nous avons décidé de faire le diagnostic du secteur. Nous sommes en train de préparer la Journée mondiale du consommateur, prévue pour le 15 mars. A cette occasion, nous allons nous prononcer.
w Comoé Marius
Président de la Fédération des Associations des Consommateurs Actifs de Côte d'Ivoire (FACACI)
“La répression s'impose”
La cherté de la vie, en la situation actuelle, suscite chez l'ensemble des Ivoiriens, beaucoup d'interrogations. En effet, ayant fondé beaucoup d'espoir sur le programme du Président de la République, les Ivoiriens ne doutent pas de la capacité du gouvernement à résoudre le problème de la cherté de la vie. Il n'y qu'à voir les efforts consentis par le ministre du Commerce au cours des différentes rencontres qu'il a effectuées avec les opérateurs économiques pour en être édifié. Malheureusement et cela à la faveur de la crise militaro-politique, le civisme et le respect de la parole ont disparu en Côte d'Ivoire. De plus en plus, nous avons des opérateurs économiques véreux qui, non satisfaits de mettre souvent sur le marché des produits dangereux à la consommation, pratiquent des prix qui défient tout entendement.
Et nos industriels ne s'excluent pas de ce contexte. Que ce soit dans le secteur oléagineux ou le riz, les prix ne cessent de flamber. Au point où cela nous amène à nous demander si les opérateurs économiques ne travaillent pas contre le gouvernement. Dans le secteur du transport, quand bien même l'Etat a fait des concessions au niveau fiscal pour cette corporation, le coût du transport n'a point baissé. La levée des nombreux barrages qui ont de tout temps été l'objet d'alibi, en termes de racket pour les commerçants, n'ont pas donné les résultats escomptés. Nous pensons que l'Etat doit rétablir toute la plénitude de ces moyens de coercition et de répression afin d'instaurer un ordre économique nouveau, bénéfique aux consommateurs. C'est le lieu pour nous d'appeler à la mise en place de la Commission nationale de la concurrence et du vote de la loi sur la consommation. En outre, nous précisons que l'instabilité et le changement des hommes qui ont toujours animé le ministère du Commerce, n'ont pas permis d'asseoir une véritable politique commerciale en Côte d'Ivoire depuis plus de 15 ans. Pour nous, responsable d'organisation de consommateurs, l'espoir est permis et nous attendons impatiemment l'adresse du Chef de l'Etat à la Nation portant sur les décisions liées à la vie chère. Nous invitons les pouvoirs publics à mettre un terme à l'augmentation de certains produits de grande consommation dont les prix sont homologués par l'Etat. Il s'agit du transport public, de l'eau, l'électricité, le gaz et surtout le carburant.
Propos recueillis par Sogona Sidibé
w Soumahoro Ben N'Faly
Président de l`Association pour la Protection des Consommateurs Actifs de Côte d'Ivoire (APROCACI) :
“Le sujet est tellement préoccupant”
Le sujet est tellement préoccupant que nous avons décidé de mener des enquêtes pour connaître les causes. C'est un fait qu'on vit tous les jours, dans nos maisons, dans les quartiers. En moins d'une semaine, le lait LP a augmenté de 5000 FCFA. Nous avons décidé de faire le diagnostic du secteur. Nous sommes en train de préparer la Journée mondiale du consommateur, prévue pour le 15 mars. A cette occasion, nous allons nous prononcer.
w Comoé Marius
Président de la Fédération des Associations des Consommateurs Actifs de Côte d'Ivoire (FACACI)
“La répression s'impose”
La cherté de la vie, en la situation actuelle, suscite chez l'ensemble des Ivoiriens, beaucoup d'interrogations. En effet, ayant fondé beaucoup d'espoir sur le programme du Président de la République, les Ivoiriens ne doutent pas de la capacité du gouvernement à résoudre le problème de la cherté de la vie. Il n'y qu'à voir les efforts consentis par le ministre du Commerce au cours des différentes rencontres qu'il a effectuées avec les opérateurs économiques pour en être édifié. Malheureusement et cela à la faveur de la crise militaro-politique, le civisme et le respect de la parole ont disparu en Côte d'Ivoire. De plus en plus, nous avons des opérateurs économiques véreux qui, non satisfaits de mettre souvent sur le marché des produits dangereux à la consommation, pratiquent des prix qui défient tout entendement.
Et nos industriels ne s'excluent pas de ce contexte. Que ce soit dans le secteur oléagineux ou le riz, les prix ne cessent de flamber. Au point où cela nous amène à nous demander si les opérateurs économiques ne travaillent pas contre le gouvernement. Dans le secteur du transport, quand bien même l'Etat a fait des concessions au niveau fiscal pour cette corporation, le coût du transport n'a point baissé. La levée des nombreux barrages qui ont de tout temps été l'objet d'alibi, en termes de racket pour les commerçants, n'ont pas donné les résultats escomptés. Nous pensons que l'Etat doit rétablir toute la plénitude de ces moyens de coercition et de répression afin d'instaurer un ordre économique nouveau, bénéfique aux consommateurs. C'est le lieu pour nous d'appeler à la mise en place de la Commission nationale de la concurrence et du vote de la loi sur la consommation. En outre, nous précisons que l'instabilité et le changement des hommes qui ont toujours animé le ministère du Commerce, n'ont pas permis d'asseoir une véritable politique commerciale en Côte d'Ivoire depuis plus de 15 ans. Pour nous, responsable d'organisation de consommateurs, l'espoir est permis et nous attendons impatiemment l'adresse du Chef de l'Etat à la Nation portant sur les décisions liées à la vie chère. Nous invitons les pouvoirs publics à mettre un terme à l'augmentation de certains produits de grande consommation dont les prix sont homologués par l'Etat. Il s'agit du transport public, de l'eau, l'électricité, le gaz et surtout le carburant.
Propos recueillis par Sogona Sidibé