Désormais, il faut compter avec la société civile dans la gestion au quotidien des collectivités locales. Les membres de la société civile d’Abobo veulent être associés à la gestion de leur commune. Vendredi dernier, dans les locaux de la mairie, ils ont remis au premier magistrat de leur commune, ce qu’ils ont appelé le «document d’orientation pour une politique de développement local». Ce document, selon Yeo Moustapha, est le fruit d’un travail effectué auprès des populations pour recueillir les préoccupations, leurs attentes et leurs suggestions. Il s’est donc agit, durant des mois, de collecter des données qui ont été analysées pour information, qui sont devenues une base de connaissances.
Le maire ne pouvant pas être partout en même temps, les membres de la société civile d’ Abobo ont fait des suggestions pour que son travail soit efficace. Il faut mettre l’accent sur les réalités sociologiques des communes, pour créer un partenariat entre les autorités municipales et les populations pour aboutir à un environnement et un climat propice à l’action municipale. «Si chaque habitant se sent concerné dans la gestion de sa commune, il est évident qu’il aidera le premier magistrat de sa commune à réussir son mandat», a indiqué Yeo Moustapha.
Avant, Coulibaly Thérèse et Diarrassouba Brahima, tous deux membres de la société civile d’Abobo ont indiqué les raisons de l’élaboration du document. Il s’agit, ont-ils indiqué, de jouer à leur niveau, leur partition pour que l’implication de toutes les composantes de la population dans la planification des équipements collectifs et de gestion de la commune. «Nous devons prendre notre part de responsabilité dans la gestion de la collectivité, en faisant des critiques reposant sur un référentiel crédible», ont-ils indiqué. Selon eux, le document oriente le travail de planification du développement local et met tout le monde au même niveau d’information et de formation sur la notion de développement. Recevant le document au nom du maire Adama Toungara, Yeo Klotioloma, s’est réjoui du travail effectué par la société civile d’Abobo. «Votre contribution aidera à coup sûr le maire à réussir sa mission de développement», a-t-il indiqué.
Thiery Latt
Le maire ne pouvant pas être partout en même temps, les membres de la société civile d’ Abobo ont fait des suggestions pour que son travail soit efficace. Il faut mettre l’accent sur les réalités sociologiques des communes, pour créer un partenariat entre les autorités municipales et les populations pour aboutir à un environnement et un climat propice à l’action municipale. «Si chaque habitant se sent concerné dans la gestion de sa commune, il est évident qu’il aidera le premier magistrat de sa commune à réussir son mandat», a indiqué Yeo Moustapha.
Avant, Coulibaly Thérèse et Diarrassouba Brahima, tous deux membres de la société civile d’Abobo ont indiqué les raisons de l’élaboration du document. Il s’agit, ont-ils indiqué, de jouer à leur niveau, leur partition pour que l’implication de toutes les composantes de la population dans la planification des équipements collectifs et de gestion de la commune. «Nous devons prendre notre part de responsabilité dans la gestion de la collectivité, en faisant des critiques reposant sur un référentiel crédible», ont-ils indiqué. Selon eux, le document oriente le travail de planification du développement local et met tout le monde au même niveau d’information et de formation sur la notion de développement. Recevant le document au nom du maire Adama Toungara, Yeo Klotioloma, s’est réjoui du travail effectué par la société civile d’Abobo. «Votre contribution aidera à coup sûr le maire à réussir sa mission de développement», a-t-il indiqué.
Thiery Latt
