L’opération de recrutement exceptionnel des 3000 enseignants a pris fin le 03 Mars dernier. Plus de 17000 dossiers ont été réceptionnés. Dans cet entretien, le Chef de Cabinet du Ministre de l’Education nationale, Kouyaté Abdoulaye, explique les dispositions pratiques prises par la tutelle.
Le Patriote : Qu’est-ce qui a motivé le recrutement des 3000 enseignants ?
Kouyaté Abdoulaye : La motivation de ce recrutement se justifie par le déficit criant d’enseignants. Dans certains établissements d’enseignement publics, précisément dans les classes de 6e et 3ème, il n’y a pas d’enseignants. Dans des lycées également, les classes de seconde sont dépourvues d’encadreurs. Les établissements où il y a un manque d’enseignants sont légion en Côte d’Ivoire. Quelquefois, le peu d’enseignant qui est là, est affecté dans les classes d’examens pour dispenser les cours. Sans tenir souvent compte que dans quelques mois, les élèves seront évalués aux examens du BEPC et du BAC. Le hic, c’est qu’on ne se dit pas que ces élèves n’ont pas eu de cours dans les classes précédentes du fait du manque d’enseignants. Alors que fallait-il faire ? C’est pourquoi, le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) a lancé ce recrutement. Nous avons pensé aux étudiants qui attendent le mois de septembre prochain pour effectuer leur rentrée académique. Ils sont pour la plupart titulaire d’une Licence, Maîtrise et un DEA pour l’enseignement. Au lieu de les laisser au chômage, nous nous sommes dit que l’on pouvait les recruter pour qu’ils dispensent des enseignements aux élèves. Nous sommes partis du principe que mieux vaut dispenser quatre mois de cours que ne rien faire du tout. Ce recrutement est exceptionnel !
L.P. : A combien se chiffre aujourd’hui le déficit d’enseignants dans le secondaire public ?
K.A. : Le déficit se chiffre aujourd’hui à 3000 enseignants dans le secondaire. Nous pensons qu’avec ce recrutement exceptionnel, ce déficit sera comblé. Surtout qu’après leur affectation, il n’y aura plus de manque d’enseignant jusqu’à la fin de cette année.
L.P. : L’opération de recrutement a pris fin le 03 mars dernier. Combien de dossiers avez-vous réceptionné ?
K.A : Nous sommes allés au-delà de nos espérances. Nous cherchions 3000 enseignants toutes disciplines confondues. Et nous avons reçu à ce jour, 17.665 dossiers. Ce chiffre est parlant. Au-delà des 3000, nous remarquons que la jeunesse a véritablement besoin d’emplois.
L.P : Après le recrutement de 3000, que deviendront les 14.000 autres postulants ?
K.A : Nous allons recruter nos 3000 enseignants sur les 17.665. Bien entendu, il restera 14.000 personnes. Nous avons désormais une base de données qui sera là. On ne sait jamais. Nous recrutons 3000 et il peut y avoir des défaillances. Si d’aventure c’est le cas, nous nous servirons de cette base de données pour combler un vide pour que les enfants puissent être enseignés.
L.P. : Quel sera leur sort après les quatre mois de contrat ?
K.A : L’esprit, c’est que ces enseignants donnent cours jusqu’en juillet 2012 comme le stipule le contrat. Le 31 juillet prochain, ils seront libérés. Mais entre temps, le 03 septembre, l’Université ouvrira ses portes et ils sont censés retrouver les Amphis et les salles de TD. Voilà l’esprit ! Tant entendu que nous sommes en train de réinstaurer un état de droit, il faut faire un contrat en bonne et due forme avec eux. Chaque enseignant qui va s’engager, signera un contrat avec le service juridique du Ministère. Ils retourneront après leur contrat à l’Université pour reprendre les cours.
L.P. : Quand est-ce que les enseignants recrutés dispenseront -ils leur premier cours ?
K.A : Avant que les cours ne commencent, ils bénéficieront d’une formation pédagogique accélérée de deux semaines. Nous sommes en train de nous atteler avec la présidence pour accélérer les choses. La formation est purement pédagogique car, ils sont censés avoir la connaissance académique et technique. C’est la raison pour laquelle, nous relevons le niveau du recrutement. Après cette formation pédagogique, ils seront en principe sur le terrain le 1er avril 2012. Selon notre chronogramme, ils doivent être sur le terrain le 26 mars prochain. Pour ce qui est du déficit d’enseignants dans le Primaire public, il est estimé à plus de 5000 (enseignants).
Anzoumana Cissé
Le Patriote : Qu’est-ce qui a motivé le recrutement des 3000 enseignants ?
Kouyaté Abdoulaye : La motivation de ce recrutement se justifie par le déficit criant d’enseignants. Dans certains établissements d’enseignement publics, précisément dans les classes de 6e et 3ème, il n’y a pas d’enseignants. Dans des lycées également, les classes de seconde sont dépourvues d’encadreurs. Les établissements où il y a un manque d’enseignants sont légion en Côte d’Ivoire. Quelquefois, le peu d’enseignant qui est là, est affecté dans les classes d’examens pour dispenser les cours. Sans tenir souvent compte que dans quelques mois, les élèves seront évalués aux examens du BEPC et du BAC. Le hic, c’est qu’on ne se dit pas que ces élèves n’ont pas eu de cours dans les classes précédentes du fait du manque d’enseignants. Alors que fallait-il faire ? C’est pourquoi, le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) a lancé ce recrutement. Nous avons pensé aux étudiants qui attendent le mois de septembre prochain pour effectuer leur rentrée académique. Ils sont pour la plupart titulaire d’une Licence, Maîtrise et un DEA pour l’enseignement. Au lieu de les laisser au chômage, nous nous sommes dit que l’on pouvait les recruter pour qu’ils dispensent des enseignements aux élèves. Nous sommes partis du principe que mieux vaut dispenser quatre mois de cours que ne rien faire du tout. Ce recrutement est exceptionnel !
L.P. : A combien se chiffre aujourd’hui le déficit d’enseignants dans le secondaire public ?
K.A. : Le déficit se chiffre aujourd’hui à 3000 enseignants dans le secondaire. Nous pensons qu’avec ce recrutement exceptionnel, ce déficit sera comblé. Surtout qu’après leur affectation, il n’y aura plus de manque d’enseignant jusqu’à la fin de cette année.
L.P. : L’opération de recrutement a pris fin le 03 mars dernier. Combien de dossiers avez-vous réceptionné ?
K.A : Nous sommes allés au-delà de nos espérances. Nous cherchions 3000 enseignants toutes disciplines confondues. Et nous avons reçu à ce jour, 17.665 dossiers. Ce chiffre est parlant. Au-delà des 3000, nous remarquons que la jeunesse a véritablement besoin d’emplois.
L.P : Après le recrutement de 3000, que deviendront les 14.000 autres postulants ?
K.A : Nous allons recruter nos 3000 enseignants sur les 17.665. Bien entendu, il restera 14.000 personnes. Nous avons désormais une base de données qui sera là. On ne sait jamais. Nous recrutons 3000 et il peut y avoir des défaillances. Si d’aventure c’est le cas, nous nous servirons de cette base de données pour combler un vide pour que les enfants puissent être enseignés.
L.P. : Quel sera leur sort après les quatre mois de contrat ?
K.A : L’esprit, c’est que ces enseignants donnent cours jusqu’en juillet 2012 comme le stipule le contrat. Le 31 juillet prochain, ils seront libérés. Mais entre temps, le 03 septembre, l’Université ouvrira ses portes et ils sont censés retrouver les Amphis et les salles de TD. Voilà l’esprit ! Tant entendu que nous sommes en train de réinstaurer un état de droit, il faut faire un contrat en bonne et due forme avec eux. Chaque enseignant qui va s’engager, signera un contrat avec le service juridique du Ministère. Ils retourneront après leur contrat à l’Université pour reprendre les cours.
L.P. : Quand est-ce que les enseignants recrutés dispenseront -ils leur premier cours ?
K.A : Avant que les cours ne commencent, ils bénéficieront d’une formation pédagogique accélérée de deux semaines. Nous sommes en train de nous atteler avec la présidence pour accélérer les choses. La formation est purement pédagogique car, ils sont censés avoir la connaissance académique et technique. C’est la raison pour laquelle, nous relevons le niveau du recrutement. Après cette formation pédagogique, ils seront en principe sur le terrain le 1er avril 2012. Selon notre chronogramme, ils doivent être sur le terrain le 26 mars prochain. Pour ce qui est du déficit d’enseignants dans le Primaire public, il est estimé à plus de 5000 (enseignants).
Anzoumana Cissé