Charles Konan Banny était hier lundi 12 mars 2012 à Bouaké en visite privée. Il a profité de ce moment pour échanger avec les chefs, les rois, les femmes et la jeunesse du RHDP. En présence du préfet de région, Aka Konin, cette rencontre a eu pour cadre, la salle des fêtes de la mairie.
S’adressant à la presse après les rencontres successives qu’il a eues avec ses hôtes, le patron de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a fait savoir qu’il a instruit les chefs et rois à s’imprégner dans le processus de réconciliation en cours. «J’ai fait convoquer les chefs non pas pour solliciter leur expertise. Je leur ai demandé de venir pour qu’ils acceptent de s’imprégner, de s’approprier cette mission», a-t-il précisé. Pour Charles Konan Banny, il ne peut avoir de paix sans réconciliation. C’est pourquoi, il a souhaité vivement que ce processus ne soit pas identifié à un individu. «Quand vous identifiez une mission à un individu, on s’en désintéresse. Cette mission n’est pas la mienne. Ce n’est pas la mission de Banny. Mais pour la collectivité nationale, qu’on se dise que c’est notre mission à tous. Donc si on échoue, la nation a échoué. Nous tous, nous avons échoué. Et si on doit périr, on périra tous», a-t-il insisté. Si la guerre a coûté cher à la Côte d’Ivoire, le président de la CDVR a estimé qu’il faut faire table rase du passé et continuer à vivre. «La réconciliation n’a pas de prix. Le coût de la guerre est plus élevé que le prix de la réconciliation. La guerre nous a coûté très cher. La réconciliation ne tue pas. La réconciliation donne la vie. La guerre tue. Et nous voulons arrêter de tuer. Choisissons la vie au lieu de la guerre», a-t-il plaidé. Charles Konan Banny a promis à ses hôtes de revenir très prochainement à Bouaké pour une rencontre plus élargie. Il a par ailleurs invité les têtes couronnées à la grande cérémonie de la CDVR qui se tiendra le samedi 17 mars à Abidjan.
Bosco de Paré
S’adressant à la presse après les rencontres successives qu’il a eues avec ses hôtes, le patron de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a fait savoir qu’il a instruit les chefs et rois à s’imprégner dans le processus de réconciliation en cours. «J’ai fait convoquer les chefs non pas pour solliciter leur expertise. Je leur ai demandé de venir pour qu’ils acceptent de s’imprégner, de s’approprier cette mission», a-t-il précisé. Pour Charles Konan Banny, il ne peut avoir de paix sans réconciliation. C’est pourquoi, il a souhaité vivement que ce processus ne soit pas identifié à un individu. «Quand vous identifiez une mission à un individu, on s’en désintéresse. Cette mission n’est pas la mienne. Ce n’est pas la mission de Banny. Mais pour la collectivité nationale, qu’on se dise que c’est notre mission à tous. Donc si on échoue, la nation a échoué. Nous tous, nous avons échoué. Et si on doit périr, on périra tous», a-t-il insisté. Si la guerre a coûté cher à la Côte d’Ivoire, le président de la CDVR a estimé qu’il faut faire table rase du passé et continuer à vivre. «La réconciliation n’a pas de prix. Le coût de la guerre est plus élevé que le prix de la réconciliation. La guerre nous a coûté très cher. La réconciliation ne tue pas. La réconciliation donne la vie. La guerre tue. Et nous voulons arrêter de tuer. Choisissons la vie au lieu de la guerre», a-t-il plaidé. Charles Konan Banny a promis à ses hôtes de revenir très prochainement à Bouaké pour une rencontre plus élargie. Il a par ailleurs invité les têtes couronnées à la grande cérémonie de la CDVR qui se tiendra le samedi 17 mars à Abidjan.
Bosco de Paré