Il ne veut pas lâcher l’affaire. Parti du banc des Eléphants après la Coupe du monde 2010, Sven Göran Eriksson espère reprendre la tête de l’encadrement technique de la sélection ivoirienne. Il a même envoyé un émissaire auprès de la Fif à Abidjan pour négocier l’affaire.
La Côte d’Ivoire et les Eléphants l’ont marqué. A telle enseigne que Sven Göran Eriksson veut revenir sur le banc de la sélection ivoirienne. Le technicien suédois rêve de la Coupe d’Afrique de nations 2013 en Afrique du Sud et de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Ce n’est pas trop dire que d’affirmer que l’ancien patron du banc de la sélection nationale d’Angleterre fait du forcing. Il a même dépêché un émissaire auprès des dirigeants de la Fédération ivoirienne de football pour négocier son retour chez les Eléphants. Lui et son entourage estiment que la mission qu’il a entamée avec Drogba et ses coéquipiers en 2010 n’est pas achevée. Ce qui explique son envie de se frotter, à nouveau, au banc de la Côte d’Ivoire. Et il ne s’en cache pas. « J`ai une mission inachevée avec les Eléphants, et je donne carte blanche à mon représentant africain, Valer Gourizro, de négocier avec les équipes africaines pour mon retour sur le continent africain. La Côte d`Ivoire possède de grands joueurs et mérite cette Coupe d`Afrique 2013", signifie-t-il dans les colonnes d’un journal suédois « A Bola ».
Le Ghana veut Eriksson, il préfère la Côte d’Ivoire
Eriksson insiste, persiste et signe. Il n’a qu’un seul technique en ce moment : retrouver le banc des Eléphants. Après avoir été viré de la tête de Leicester(Deuxième division anglaise), le technicien de 64 ans jette son dévolu sur la Côte d’Ivoire. Selon son représentant en Côte d’Ivoire, « Le Ghana et la Tanzanie font le forcing, mais il préfère la Côte d’Ivoire ». Soit. Pourquoi était-il parti si vite s’il tenait tant à la Côte d’Ivoire ? Pourquoi n’avait-il voulu rien savoir quand il s’est agi de revoir ses émoluments de 100.000 Euros soit 65 millions de Fcfa par mois à la baisse ? Quand l’ancien président de la Fif, Jacques Anouma, avait jugé ce salaire trop élevé pour sa bourse, Eriksson avait trouvé qu’il manquait d’ambition. Sidy Diallo pourra-t-il donner plus de 65 millions de Fcfa à Eriksson si sa requête était favorablement accueillie ? Sait-on jamais. Et puis, pourquoi c’est au moment où un club de division 2 anglaise chasse Eriksson qu’il veut forcer la main à la Côte d’Ivoire, alors qu’il avait déjà cette sélection en main en 2010 ? C’est vrai, le technicien suédois a un passé et une expérience qui plaident sans doute pour lui. Mais la Côte d’Ivoire est la première nation de football en Afrique. Une équipe de seconde division ne peut pas « jeter » un entraîneur pour qu’il « retombe » en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, si Eriksson est toujours si coté qu’on veut le faire croire, pourquoi de grands clubs et nations européens ne s’intéressent-ils plus à son profil ? Il faut avoir le courage de le dire, si la Fif n’était pas restée muette comme une carpe sur l’avenir de Zahoui à la tête de la sélection, l’on serait situé sur la question, et ces débats n’auraient pas leur raison d’être.
Tibet Kipré
La Côte d’Ivoire et les Eléphants l’ont marqué. A telle enseigne que Sven Göran Eriksson veut revenir sur le banc de la sélection ivoirienne. Le technicien suédois rêve de la Coupe d’Afrique de nations 2013 en Afrique du Sud et de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Ce n’est pas trop dire que d’affirmer que l’ancien patron du banc de la sélection nationale d’Angleterre fait du forcing. Il a même dépêché un émissaire auprès des dirigeants de la Fédération ivoirienne de football pour négocier son retour chez les Eléphants. Lui et son entourage estiment que la mission qu’il a entamée avec Drogba et ses coéquipiers en 2010 n’est pas achevée. Ce qui explique son envie de se frotter, à nouveau, au banc de la Côte d’Ivoire. Et il ne s’en cache pas. « J`ai une mission inachevée avec les Eléphants, et je donne carte blanche à mon représentant africain, Valer Gourizro, de négocier avec les équipes africaines pour mon retour sur le continent africain. La Côte d`Ivoire possède de grands joueurs et mérite cette Coupe d`Afrique 2013", signifie-t-il dans les colonnes d’un journal suédois « A Bola ».
Le Ghana veut Eriksson, il préfère la Côte d’Ivoire
Eriksson insiste, persiste et signe. Il n’a qu’un seul technique en ce moment : retrouver le banc des Eléphants. Après avoir été viré de la tête de Leicester(Deuxième division anglaise), le technicien de 64 ans jette son dévolu sur la Côte d’Ivoire. Selon son représentant en Côte d’Ivoire, « Le Ghana et la Tanzanie font le forcing, mais il préfère la Côte d’Ivoire ». Soit. Pourquoi était-il parti si vite s’il tenait tant à la Côte d’Ivoire ? Pourquoi n’avait-il voulu rien savoir quand il s’est agi de revoir ses émoluments de 100.000 Euros soit 65 millions de Fcfa par mois à la baisse ? Quand l’ancien président de la Fif, Jacques Anouma, avait jugé ce salaire trop élevé pour sa bourse, Eriksson avait trouvé qu’il manquait d’ambition. Sidy Diallo pourra-t-il donner plus de 65 millions de Fcfa à Eriksson si sa requête était favorablement accueillie ? Sait-on jamais. Et puis, pourquoi c’est au moment où un club de division 2 anglaise chasse Eriksson qu’il veut forcer la main à la Côte d’Ivoire, alors qu’il avait déjà cette sélection en main en 2010 ? C’est vrai, le technicien suédois a un passé et une expérience qui plaident sans doute pour lui. Mais la Côte d’Ivoire est la première nation de football en Afrique. Une équipe de seconde division ne peut pas « jeter » un entraîneur pour qu’il « retombe » en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, si Eriksson est toujours si coté qu’on veut le faire croire, pourquoi de grands clubs et nations européens ne s’intéressent-ils plus à son profil ? Il faut avoir le courage de le dire, si la Fif n’était pas restée muette comme une carpe sur l’avenir de Zahoui à la tête de la sélection, l’on serait situé sur la question, et ces débats n’auraient pas leur raison d’être.
Tibet Kipré