Cinq milliards de francs Cfa, tel est le trou découvert au Burida à la suite d’un audit ordonné par Maurice Kouakou Bandama, ministre de la Culture et de la francophonie, depuis Août 2011. Pour en informer l’opinion, le comité de gestion ayant succédé au Conseil d’administration, s’est réuni, hier mardi 13 mars 2012, au siège du Burida. Porte-parole de cette structure présidée par Léonard Groguhé, Fréderic Ehui Meiway a fait un exposé détaillé des conclusions de l’audit «Le Bureau ivoirien du droit d’auteur est dans une situation déficitaire profonde. Et, bien malheureusement, ce déficit ne fait que s’accroître au fil des exercices comptables, au point d’atteindre, aujourd’hui, le montant faramineux d’environ 5 milliards de francs Cfa. Ce déficit a commencé à apparaître à la fin de l’année 1998», annonce désespérément Meiway. Pour corriger cet état, le comité provisoire de gestion envisage situer les responsabilités en ouvrant une enquête à la suite de laquelle les présumés auteurs seront poursuivis. A la rencontre d’hier, étaient présents plusieurs membres dudit comité au nombre desquels, la méga star ivoirienne Alpha Blondy qui persiste et signe pour que la lumière soit faite à tous les niveaux. De 2000 à 2011, ce fut une période au cours de laquelle le Burida a connu les plus graves crises de son histoire. Un retour sur la gestion des hommes d’alors porte les regards vers des noms bien connus : Tantie Oussou, Irène Vieira, Sess Antoine, Obou Armand Gérard, Michel Baroan, Gadji Celi et peut-être Florent Assiélou.
Dieusmonde TADE
dieusmonde@yahoo.fr
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