Les étudiants de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) ne sont plus en odeur de sainteté depuis, quelque temps, avec leur direction. Avant hier, lundi 12 mars 2012, ils ont bruyamment demandé le départ de Benoît Konan, directeur de l’antenne Infas d’Abidjan. Unanimes, ils lui reprochent son arrogance, sa fermeture au dialogue face aux revendications et aux soucis des étudiants, relatifs aux conditions d’études. De leur avis, les amphithéâtres sont dépourvus de microphones et la cour qui sert de lieu d’études n’est pas éclairée. La goute d’eau qui a fait déborder le vase, c’est l’expulsion de deux étudiants qui ont utilisé les salles de classes en dehors des heures de cours pour étudier. Explications reprises, en d’autres termes, par Didier N’zi, président national de l’Association nationale des étudiants de l’Infas (Anei). "Vous nous avez trouvé dans un mouvement d’humeur. Un mouvement de protestation de l’Infas, surtout de l’antenne d’Abidjan que dirige Benoît Konan, à qui les étudiants demandent de quitter ce poste de sous-directeur, parce qu’il ne peut plus diriger l’école. A l’issu des mouvements entamés, depuis lundi dernier, le président de l’Anéi et le président de la 20ème promotion, Valéry Konan Adou, ont fait l’objet de sanctions dont nous ne savons pas la justification réelle. Nous avons fait 72 heures dans cette situation".
S.A.
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