Henri Konan Bédié révèle : «Soro est mon fils bien-aimé»

Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, veut mettre toutes les chances de son côté pour réussir au mieux sa mission. C’est dans ce cadre qu’il a entrepris de solliciter les conseils et le soutien de certains ‘’anciens’’. Hier, il a rendu une visite de courtoisie au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, à sa résidence à Cocody. Emu par ce geste, l’ancien chef de l’Etat a révélé que Guillaume Soro, est son fils bien -aimé. « Je suis disponible à donner des conseils à mon fils bien-aimé Guillaume Soro. Dans le cadre de nos engagements de gouverner ensemble, il était de mon devoir de demander à mon groupe parlementaire d’appuyer son élection avec les suffrages de nos députés », a confié le Sphinx de Daoukro. C’est que l’ancien locataire de la primature, Guillaume Soro était également allé solliciter les conseils de son prédécesseur, pour réussir sa nouvelle aventure. « Dans le cadre du Rhdp, tous les députés Pdci ont participé au vote et ont porté leur choix sur moi. Je le dois au président Bédié. C’est donc une évidence que je vienne d’abord dire ma gratitude et ma reconnaissance, pour la contribution forte et importante qu’il (Henri Konan Bédié, ndlr) a apporté à mon élection », a confié Guillaume Soro à sa sortie d’audience. « Quoi de plus normal que de venir voir le doyen et lui demander des conseils, mais surtout, lui demander de nous accompagner, de nous parrainer dans la marche de la fonction nouvelle que nous endossons », a poursuivi le nouveau chef du parlement ivoirien. A cette requête, le « doyen » ne pouvait que répondre favorablement, puisqu’il a toujours présenté son hôte comme son ‘’fils bien-aimé’’. « Concernant sa proposition de parrainage qu’il sollicite de ma part, je dirais sans fausse modestie qu’après avoir été pendant 13 ans, président de l’Assemblée nationale, je n’ai aucune peine à accepter cette proposition », a répondu Henri Konan Bédié. Sur-le-champ, le président du Pdci a joint l’acte à la parole : « l’Assemblée nationale est la maison du dialogue. Quand les débats couleront dans l’aisance, il est du devoir du président de l’Assemblée nationale de recentrer le débat en faisant percevoir aux députés l’essentiel (...) ».

S.T.C. (stagiaire)