La fraude et la contrefaçon sont une gangrène pour l’économie ivoirienne. Face à l’ampleur de ce fléau qui menace la survie de nombreuses entreprises, les autorités compétentes ont décidé de prendre de nouvelles mesures.
Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le ministère de l’Industrie, à travers le Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), en partenariat avec le ministère du Commerce, en vue de favoriser la lutte contre la fraude et la contrefaçon, a pris certaines mesures. Cette note signée de la secrétaire technique du CCESP, Fadiga Mariam, invite les opérateurs économiques et commerçants à signaler à la structure les cas avérés de fraudes et de contrefaçon sur leurs produits. Pour réussir sa mission, le CCESP demande aux commerçants d’exiger une facture normalisée à leurs fournisseurs pour tout achat destiné à la revente et de vérifier les dates de péremption des produits mis en vente. Par ailleurs, le comité exhorte les consommateurs à comparer les prix des produits manufacturés de grande consommation auprès d’au moins trois distributeurs, avant l’opération d’achat, tout en vérifiant les dates de péremption. Ces mesures ont été arrêtées en vertu des lois N°91-999 du 27 décembre 1991, relative à la concurrence et N°63-301 du 26 juin 1963, relative à la répression des fraudes dans la vente des marchandises et la falsification des denrées alimentaires et des produits agricoles.
BENJAMIN SORO
Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le ministère de l’Industrie, à travers le Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), en partenariat avec le ministère du Commerce, en vue de favoriser la lutte contre la fraude et la contrefaçon, a pris certaines mesures. Cette note signée de la secrétaire technique du CCESP, Fadiga Mariam, invite les opérateurs économiques et commerçants à signaler à la structure les cas avérés de fraudes et de contrefaçon sur leurs produits. Pour réussir sa mission, le CCESP demande aux commerçants d’exiger une facture normalisée à leurs fournisseurs pour tout achat destiné à la revente et de vérifier les dates de péremption des produits mis en vente. Par ailleurs, le comité exhorte les consommateurs à comparer les prix des produits manufacturés de grande consommation auprès d’au moins trois distributeurs, avant l’opération d’achat, tout en vérifiant les dates de péremption. Ces mesures ont été arrêtées en vertu des lois N°91-999 du 27 décembre 1991, relative à la concurrence et N°63-301 du 26 juin 1963, relative à la répression des fraudes dans la vente des marchandises et la falsification des denrées alimentaires et des produits agricoles.
BENJAMIN SORO