Les professionnels de l’informatique s’organisent pour la protection des logiciels contre la contrefaçon. C’est dans ce cadre que ‘’Sage’’, l'un des leaders mondiaux de solutions de gestion pour les entreprises a initié un atelier, du mercredi 14 au jeudi 15 mars dernier, à l’hôtel Ivoire, à Abidjan. Les participants ont eu droit à des exposés qui ont mis en exergue les offres adaptées aux besoins de chaque entreprise, ainsi que les services associés. Ils ont longuement planché sur les lois relatives au piratage des logiciels. Selon Audrey Plantantureux, responsable Propriété intellectuelle, les éditeurs ne sont pas les seuls impactés par le piratage. A l’en croire, les dispositions de l’annexe 1 de l’accord de Bangui relatives au brevet d’invention, qui est la loi nationale pour les pays signataires comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Sénégal excluent expressément le logiciel des inventions brevetables. Quand à la loi ivoirienne, elle permet de poursuivre les contrevenants. Dans son article 6, l’accord stipule que la protection des droits d’auteur s’exerce sur toutes les œuvres originales. Ce qui constitue un avantage, d'autant plus que la Côte d'Ivoire, qui amorce sa relance économique, a besoin de s'appuyer sur des entreprises performantes. Près de six cent (600) participants du monde des affaires, désireux de booster leurs productions, ont pris part à ce salon de partage d'expériences, d'innovation et de sensibilisation. Aussi, de nombreux juristes et des opérateurs économiques intervenants dans le domaine de l’informatique ont également été instruits sur les législations du conseil en propriété industrielle de l’organisation africaine de la propriété intellectuelle. A ce jour, Sage a certifié sept (7) entreprises partenaires.
B.SORO
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