Yamoussoukro – La directrice de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Edmée Mansilla-Abouattier, a indiqué, mardi, à Yamoussoukro, que le développement de la science et de la technologie en Afrique nécessite d’importants moyens.
Représentant le ministre Cissé Ibrahima à la cérémonie d’ouverture de la rencontre des experts préparant la conférence des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en charge de la science et de la technique, Pr Mansilla-Abouattier a relevé que le thème "L’Afrique de l’ouest face au défi de la science, la technologie et l’innovation pour un développement durable" est d’une importance capitale pour les pays en développement.
Au-delà de la CEDEAO, Pr Mansilla-Abouattier a étendu la question de développement du secteur de la science et de la technologie à toute l’Afrique.
"Le développement de la science et de la technologie en Afrique nécessite d’importants moyens. Toutefois, loin d’être exclusivement une question de moyens, ce développement dépend, pour une grande part, d’une volonté politique forte, celle de définir une stratégie efficace permettant de mutualiser les compétences, de fédérer toutes les énergies autour d’une vision commune : faire de la recherche le moteur du développement", a-t-elle expliqué.
S’appuyant sur les exemples du Japon, de la Corée du Sud et du Singapour, la représentante du ministre Cissé Ibrahima a attesté que le développement socio-économique n’est pas le fait du hasard, mais celui d’une politique hardie de développement de la science et de la technologie et de l’innovation.
Pour ce faire, dira-t-elle, il faut des ressources humaines de haut niveau, capables d’entreprendre une recherche de qualité dans des laboratoires de pointe et ce, dans tous les domaines de la connaissance, a-t-elle ajouté.
"Il n’y a pas de facilité en la matière, notre sous-région dispose de toutes les potentialités nécessaires et nos populations ont la volonté et les capacités de relever tous les défis qui les interpellent", a dit Mme Mansilla-Abouattier aux experts ouest-africains.
Pour sa part, le Commissaire chargé du développement humain et du genre de la CEDEAO, Dr Adrienne Diop, a expliqué que "la science et la technologie étant des variables stratégiques, la réussite d’une politique régionale comme celle qui vous est soumise a nécessité la mise en place d’un processus basé sur une approche participative des parties prenantes".
Elle a souligné que la rencontre à laquelle les experts sont conviés est d’une importance capitale car, elle ouvrira un horizon nouveau pour les domaines de la science et de la technologie longtemps marginalisés et considérés comme le parent pauvre au niveau budgétaire des gouvernements des pays membres.
Ouverte par le directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la rencontre des experts qui prépare la deuxième Conférence des ministres en charge de la science et de la technologie se poursuivra par des conférences jusqu’à vendredi.
Samedi, se tiendront successivement une conférence et une réunion des ministres toujours à Yamoussoukro.
(AIP)
Zgrp/kp
Représentant le ministre Cissé Ibrahima à la cérémonie d’ouverture de la rencontre des experts préparant la conférence des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en charge de la science et de la technique, Pr Mansilla-Abouattier a relevé que le thème "L’Afrique de l’ouest face au défi de la science, la technologie et l’innovation pour un développement durable" est d’une importance capitale pour les pays en développement.
Au-delà de la CEDEAO, Pr Mansilla-Abouattier a étendu la question de développement du secteur de la science et de la technologie à toute l’Afrique.
"Le développement de la science et de la technologie en Afrique nécessite d’importants moyens. Toutefois, loin d’être exclusivement une question de moyens, ce développement dépend, pour une grande part, d’une volonté politique forte, celle de définir une stratégie efficace permettant de mutualiser les compétences, de fédérer toutes les énergies autour d’une vision commune : faire de la recherche le moteur du développement", a-t-elle expliqué.
S’appuyant sur les exemples du Japon, de la Corée du Sud et du Singapour, la représentante du ministre Cissé Ibrahima a attesté que le développement socio-économique n’est pas le fait du hasard, mais celui d’une politique hardie de développement de la science et de la technologie et de l’innovation.
Pour ce faire, dira-t-elle, il faut des ressources humaines de haut niveau, capables d’entreprendre une recherche de qualité dans des laboratoires de pointe et ce, dans tous les domaines de la connaissance, a-t-elle ajouté.
"Il n’y a pas de facilité en la matière, notre sous-région dispose de toutes les potentialités nécessaires et nos populations ont la volonté et les capacités de relever tous les défis qui les interpellent", a dit Mme Mansilla-Abouattier aux experts ouest-africains.
Pour sa part, le Commissaire chargé du développement humain et du genre de la CEDEAO, Dr Adrienne Diop, a expliqué que "la science et la technologie étant des variables stratégiques, la réussite d’une politique régionale comme celle qui vous est soumise a nécessité la mise en place d’un processus basé sur une approche participative des parties prenantes".
Elle a souligné que la rencontre à laquelle les experts sont conviés est d’une importance capitale car, elle ouvrira un horizon nouveau pour les domaines de la science et de la technologie longtemps marginalisés et considérés comme le parent pauvre au niveau budgétaire des gouvernements des pays membres.
Ouverte par le directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la rencontre des experts qui prépare la deuxième Conférence des ministres en charge de la science et de la technologie se poursuivra par des conférences jusqu’à vendredi.
Samedi, se tiendront successivement une conférence et une réunion des ministres toujours à Yamoussoukro.
(AIP)
Zgrp/kp