La salle d’audience des flagrants délits du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a, le mercredi 21 mars 2012, abrité la séance d’audition des témoins (banquiers) dans le procès de la filière café-cacao.
‘’En 2003, le FDPCC (Fonds de développement et de promotion des activités de café cacao) avait un compte d’investissement et un autre de fonctionnement à la Bni (Banque nationale d’investissement), sur lesquels tous les mouvements étaient effectués seulement par les ministres de l’Agriculture (Danon Djédjé Sébastien) et celui de l’Economie et des Finances d’alors (feu- Paul Antoine Bohoun Bouabré)’’, a révélé à la barre M. Kouakou, cadre à la Bni, au moment des faits. ‘’Il y avait un compte FDPCC à la Bni qui n’existait pas dans la comptabilité de cette structure de la filière puis, Kouassi Théophile et Henri Amouzou étaient, les seuls, à le mouvementer régulièrement ’’, a souligné le banquier à la retraite, devant le tribunal. Après toutes ces déclarations, le président Coulibaly Ahmed a noté que tous les dossiers seront examinés pièce par pièce. ‘’Du 19 avril au 4 mai 2006, ce sont 347, 76 millions de francs CFA qui ont été sortis de la banque Cobaci par le Dg de l’ex-FRC (Fonds de régulation café-cacao), Kouakou Firmin qui n’envoyait que son chargé d’études pour ces opérations de retraits au mépris du service de comptabilité‘’, a révélé ledit chargé d’études sous la pression des questions du président Coulibaly, maître du débat. M. Tekré, ancien cadre de banque à la CECP, dans son audition, a expliqué que c’est lui qui a transféré les 10 milliards de francs CFA à l’étranger à un partenaire du FRC, sur recommandation de Kouakou Firmin, les 20 et 25 février 2003 sans traçabilité. ‘’ C’est ce qu’on appelle un blanchiment d’argent parce que les règles de la Bceao ont été violées‘’, a rétorqué le président Coulibaly Ahmed, très en verve. Et le cadre de banque d’ajouter que l’argent transferé à l’étranger était d’abord logé à la Citybank. Pour le procureur Oulaye Fernand, ‘’il faut un croisement entre les mouvements sur ces comptes pour la manifestation de la vérité’’. Les avocats de la partie civile et la défense se sont stratégiquement positionnés dans les débats sous le regard craintif de leurs clients chargés par les témoins. Le procès reprend le lundi 26 mars 2012, avec un autre groupe de témoins.
M. Ouattara
‘’En 2003, le FDPCC (Fonds de développement et de promotion des activités de café cacao) avait un compte d’investissement et un autre de fonctionnement à la Bni (Banque nationale d’investissement), sur lesquels tous les mouvements étaient effectués seulement par les ministres de l’Agriculture (Danon Djédjé Sébastien) et celui de l’Economie et des Finances d’alors (feu- Paul Antoine Bohoun Bouabré)’’, a révélé à la barre M. Kouakou, cadre à la Bni, au moment des faits. ‘’Il y avait un compte FDPCC à la Bni qui n’existait pas dans la comptabilité de cette structure de la filière puis, Kouassi Théophile et Henri Amouzou étaient, les seuls, à le mouvementer régulièrement ’’, a souligné le banquier à la retraite, devant le tribunal. Après toutes ces déclarations, le président Coulibaly Ahmed a noté que tous les dossiers seront examinés pièce par pièce. ‘’Du 19 avril au 4 mai 2006, ce sont 347, 76 millions de francs CFA qui ont été sortis de la banque Cobaci par le Dg de l’ex-FRC (Fonds de régulation café-cacao), Kouakou Firmin qui n’envoyait que son chargé d’études pour ces opérations de retraits au mépris du service de comptabilité‘’, a révélé ledit chargé d’études sous la pression des questions du président Coulibaly, maître du débat. M. Tekré, ancien cadre de banque à la CECP, dans son audition, a expliqué que c’est lui qui a transféré les 10 milliards de francs CFA à l’étranger à un partenaire du FRC, sur recommandation de Kouakou Firmin, les 20 et 25 février 2003 sans traçabilité. ‘’ C’est ce qu’on appelle un blanchiment d’argent parce que les règles de la Bceao ont été violées‘’, a rétorqué le président Coulibaly Ahmed, très en verve. Et le cadre de banque d’ajouter que l’argent transferé à l’étranger était d’abord logé à la Citybank. Pour le procureur Oulaye Fernand, ‘’il faut un croisement entre les mouvements sur ces comptes pour la manifestation de la vérité’’. Les avocats de la partie civile et la défense se sont stratégiquement positionnés dans les débats sous le regard craintif de leurs clients chargés par les témoins. Le procès reprend le lundi 26 mars 2012, avec un autre groupe de témoins.
M. Ouattara