Trente quatre (34) chefs de village sur quarante sept (47) que compte le canton Akouè, réunis, mercredi, à la salle des réunions de la sous-préfecture de Yamoussoukro, ont demandé à Nanan Thiam Augustin, Nanan Boigny N’dri III, de revenir sur la décision de sa double démission de chef du village de N’gokro (Yamoussoukro) et du canton Akouè, dépuis le 31 janvier.
Selon ces membres de la chefferie traditionnelle du canton Akouè, regroupés au sein de l’association ‘’Agoua’’, la démission de nanan Boigny N’dri III ne peut être acceptée par ses sujets.
« L’Agoua ne se reconnait pas dans ce qui se dit et s’écrit par certaines personnes. L’Agoua déclare à la nation que Nanan Boigny N’dri III reste et demeure le chef du canton Akoué et lui demande de revenir sur sa décision de démissionner », a déclaré, au nom de cette association, Nanan Kouassi Koffi Elisée, chef du village de Soubiakro (commune de Yamoussoukro), par ailleurs président de ’’Agoua’’.
Pour Nanan Kouassi Koffi Elisée et ses pairs, « la chefferie est régie par les us et coutumes ancestrales qui se respectent. Elle suit un lignage. Elle est issue d’une famille, même si elle peut s’étendre à une tribu. »
Et les membres de "Agoua" d’accuser. "Tout ce qui se dit et s’écrit sur celui, reconnu comme chef de canton, résulte d’une cabale orchestrée par le député Kouamé Konan Edouard, très proche du maire. Or, il est de notoriété publique qu’autant le maire Kouadio Kouacou Gnrangbé Jean ne s’est jamais entendu avec le précédent gouverneur du district N’dri Apollinaire, autant il n’a pas d’amomes crochus avec l’actuel détenteur du même poste", ont-ils soutenu.
Aussi les membres de ‘’Agoua’’ voient-ils la main du maire dans les problèmes qui ont poussé Nanan Boigny N’dri III à une démission qu’ils ont apprise avec "consternation".
Selon eux, pour un développement harmonieux de la ville et du département de Yamoussoukro, il est indispensable que les deux responsables des deux entités que sont le district autonome et la commune "jouent la même partition. "
"On a changé de gouverneur, cela n’a rien changé au problème. Peut-être faudra-t-il aussi changer de maire pour voir d’où vient le problème", s’interrogent les Nanans Akouè.
Enfin, "Agoua" déclare qu’il faut cesser de faire l’amalgame entre les problèmes internes au district et la commune d’une part, et d’autre part ceux entre le Pdci-Rda et le Rdr probablement mais aussi et surtout ceux concernant la gestion du canton Akouè.
Depuis l’annonce des résultats des législatives 2012 gagnées par le RDR avec Augustin Thiam et Traoré Aboulaye au titre de la commune, et suite à un litige relatif au licenciement de Kouadio Kakou Paul, employé au district, candidat malheureux du Pdci-Rda aux mêmes législatives, une frange des membres de la jeunesse communale conduite par le président Kouassi Aimé de cette structure, et quelques chefs de villages, sont entrés en dissidence avec Nanan Boigny N’dri III qui, exaspéré, a déclaré par voie de presse, courant février, qu’il démission de ses fonctions de chef de village de Yamoussoukro et de chef de canton Akouè.
« Je préfère être un gouverneur et un député vivant qu’un Nanan mort », avait-il argumenté.
(AIP)
Zgrp/tm
Selon ces membres de la chefferie traditionnelle du canton Akouè, regroupés au sein de l’association ‘’Agoua’’, la démission de nanan Boigny N’dri III ne peut être acceptée par ses sujets.
« L’Agoua ne se reconnait pas dans ce qui se dit et s’écrit par certaines personnes. L’Agoua déclare à la nation que Nanan Boigny N’dri III reste et demeure le chef du canton Akoué et lui demande de revenir sur sa décision de démissionner », a déclaré, au nom de cette association, Nanan Kouassi Koffi Elisée, chef du village de Soubiakro (commune de Yamoussoukro), par ailleurs président de ’’Agoua’’.
Pour Nanan Kouassi Koffi Elisée et ses pairs, « la chefferie est régie par les us et coutumes ancestrales qui se respectent. Elle suit un lignage. Elle est issue d’une famille, même si elle peut s’étendre à une tribu. »
Et les membres de "Agoua" d’accuser. "Tout ce qui se dit et s’écrit sur celui, reconnu comme chef de canton, résulte d’une cabale orchestrée par le député Kouamé Konan Edouard, très proche du maire. Or, il est de notoriété publique qu’autant le maire Kouadio Kouacou Gnrangbé Jean ne s’est jamais entendu avec le précédent gouverneur du district N’dri Apollinaire, autant il n’a pas d’amomes crochus avec l’actuel détenteur du même poste", ont-ils soutenu.
Aussi les membres de ‘’Agoua’’ voient-ils la main du maire dans les problèmes qui ont poussé Nanan Boigny N’dri III à une démission qu’ils ont apprise avec "consternation".
Selon eux, pour un développement harmonieux de la ville et du département de Yamoussoukro, il est indispensable que les deux responsables des deux entités que sont le district autonome et la commune "jouent la même partition. "
"On a changé de gouverneur, cela n’a rien changé au problème. Peut-être faudra-t-il aussi changer de maire pour voir d’où vient le problème", s’interrogent les Nanans Akouè.
Enfin, "Agoua" déclare qu’il faut cesser de faire l’amalgame entre les problèmes internes au district et la commune d’une part, et d’autre part ceux entre le Pdci-Rda et le Rdr probablement mais aussi et surtout ceux concernant la gestion du canton Akouè.
Depuis l’annonce des résultats des législatives 2012 gagnées par le RDR avec Augustin Thiam et Traoré Aboulaye au titre de la commune, et suite à un litige relatif au licenciement de Kouadio Kakou Paul, employé au district, candidat malheureux du Pdci-Rda aux mêmes législatives, une frange des membres de la jeunesse communale conduite par le président Kouassi Aimé de cette structure, et quelques chefs de villages, sont entrés en dissidence avec Nanan Boigny N’dri III qui, exaspéré, a déclaré par voie de presse, courant février, qu’il démission de ses fonctions de chef de village de Yamoussoukro et de chef de canton Akouè.
« Je préfère être un gouverneur et un député vivant qu’un Nanan mort », avait-il argumenté.
(AIP)
Zgrp/tm