Les Libériens qui ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire suite à la guerre déclenchée dans leur pays en décembre 1989, seront frappés de la clause de cessation en fin juin prochain. A partir du 30 juin, ces refugiés venus du Libéria qui constituent 99% des 24 000 refugiés sur le sol ivoirien, selon le Service d’aide et d’assistance aux refugiés et apatrides du Ministère des Affaires étrangères, doivent retourner au bercail. Sauf, a précisé Mme Dekassan, conseiller juridique au SAARA, ceux qui bénéficieront de la clause d’exception. Ainsi donc la Côte d’Ivoire doit, en principe, compter peu de refugiés libériens à partir du mois de juillet. Le SAARA a, en effet, formé les journalistes hier sur la protection internationale des refugiés et le rapatriement de ceux-ci dans leur pays d’origine et les accords tripartites. Après avoir expliqué les 5 critères qui appuient le statut de refugié à une personne, la formatrice des journalistes a soutenu que le refuge accordé à cette personne cesse lorsque la protection internationale n’est plus nécessaire, c’est-à-dire, que lorsque la situation qui a engendré ce statut n’existe plus. C’est cette clause qui sera mise en route concernant les refugiés libériens dont le pays n’est plus en guerre depuis de longues années. Dans le même temps, a-t-on appris, l’Etat ivoirien conformément à la recommandation du chef de l’Etat, Alassane Ouattara compte réunir toutes les conditions nécessaires au retour des Ivoiriens exilés dans les pays limitrophes suite à la douloureuse crise postélectorale. «L’Etat est en train de tout organiser pour que ces Ivoiriens rentrent dans leur pays en toute dignité et dans l’honneur. Très bientôt, des convois de rapatriements volontaires seront organisés», a annoncé Timothée Ezouan, coordonnateur du SAARA.
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