Les autorités sanitaires sont de plus en plus inquiètes quant à la pharmacie de la santé publique (Psp). Les rayons se vident chaque jour que Dieu. Si bien que les pharmacies des établissements publics sanitaires et des Chu sont totalement essoufflées. C’est la conséquence de la politique désastreuse de gratuité des soins et des médicaments décrété aveuglement par le pouvoir Ouattara qui n’a pas mesuré l’impact de cette mesure sur le système sanitaire du pays. En ruinant la Psp, la politique hasardeuse de gratuité des soins et des médicaments est venue parachever l’œuvre de déstabilisation de la politique nationale de santé publique enclenché avec l’embargo sur le médicament décrété en plein crise poste électorale par les hommes aujourd’hui au pouvoir.
En bloquant la livraison des médicaments commandés par l’Etat ivoirien, les comploteurs avaient contribué à affaiblir la Psp par les sanctions décrétés contre la Côte d’Ivoire par l’union européenne. Aujourd’hui, les stocks se raréfient, alors que le gouvernement crie à la vacuité des caisses de l’Etat. Ce qui signifie que le réapprovisionnement de la Psp en médicaments à un niveau acceptable n’est pas pour demain. Car, à entendre le gouvernement «la gratuité des soins et des médicaments n’est pas prévue au budget». Avec quels moyens alors les nouvelles autorités parviendront-elles à assurer la gratuité même «ciblée» des soins et des médicaments, quand on sait que les catégories de personnes (femmes enceintes, mères et enfants de moins de 5 ans) et les pathologies ciblées (palu) constituent en fait 80% des consultations dans les établissements et centres de santé ? «La question de la pénurie et de la gestion des stocks est une préoccupation au niveau des autorités, du corps médical et hospitalier, ainsi que des usagers», confiait –on.
Le problème de la pénurie de médicaments vient s’ajouter aux revendications du corps médical qui menace d’entrer en grève à partir du mois d’avril et des centres de santé communautaire qui ne sont pas loin de mettre la clé sous le paillasson en raison de l’incapacité de l’ Etat de Côte d’Ivoire de payer les 3 milliards que le ministère de la Santé doit aux Fsucom au titre des redevances dues à ces formations pour couvrir les déficits et manquent à gagner liés à la politique de gratuité. Reconnaissant ces dysfonctionnements, le gouvernement ivoirien, avait, nous a-t-on dit, il y a quelque temps, décaissé, plus de «cinq (5) milliards de francs Fcfa au pour régler certains problèmes dont la pénurie de médicaments à la Pharmacie de la Santé publique(Psp), en vue de passer commande et assurer le réapprovisionnement des hôpitaux et autres formations sanitaires du pays. Mais force est de reconnaître qu’on n’a rien vu de concret. La Psp reste vide. Les Fsucom attendent leur redevance et le personnel de santé maintient la pression.
K.K.M
En bloquant la livraison des médicaments commandés par l’Etat ivoirien, les comploteurs avaient contribué à affaiblir la Psp par les sanctions décrétés contre la Côte d’Ivoire par l’union européenne. Aujourd’hui, les stocks se raréfient, alors que le gouvernement crie à la vacuité des caisses de l’Etat. Ce qui signifie que le réapprovisionnement de la Psp en médicaments à un niveau acceptable n’est pas pour demain. Car, à entendre le gouvernement «la gratuité des soins et des médicaments n’est pas prévue au budget». Avec quels moyens alors les nouvelles autorités parviendront-elles à assurer la gratuité même «ciblée» des soins et des médicaments, quand on sait que les catégories de personnes (femmes enceintes, mères et enfants de moins de 5 ans) et les pathologies ciblées (palu) constituent en fait 80% des consultations dans les établissements et centres de santé ? «La question de la pénurie et de la gestion des stocks est une préoccupation au niveau des autorités, du corps médical et hospitalier, ainsi que des usagers», confiait –on.
Le problème de la pénurie de médicaments vient s’ajouter aux revendications du corps médical qui menace d’entrer en grève à partir du mois d’avril et des centres de santé communautaire qui ne sont pas loin de mettre la clé sous le paillasson en raison de l’incapacité de l’ Etat de Côte d’Ivoire de payer les 3 milliards que le ministère de la Santé doit aux Fsucom au titre des redevances dues à ces formations pour couvrir les déficits et manquent à gagner liés à la politique de gratuité. Reconnaissant ces dysfonctionnements, le gouvernement ivoirien, avait, nous a-t-on dit, il y a quelque temps, décaissé, plus de «cinq (5) milliards de francs Fcfa au pour régler certains problèmes dont la pénurie de médicaments à la Pharmacie de la Santé publique(Psp), en vue de passer commande et assurer le réapprovisionnement des hôpitaux et autres formations sanitaires du pays. Mais force est de reconnaître qu’on n’a rien vu de concret. La Psp reste vide. Les Fsucom attendent leur redevance et le personnel de santé maintient la pression.
K.K.M
