Les signaux ne sont pas du tout bons. Les entreprises de presse connaissent une situation socioéconomique exsangue, tout le monde le sait. Mais, la crise qui se profile à l’horizon, dans le cadre du renouvellement des instances dirigeantes des organisations professionnelles des médias risque d’en rajouter. Cela risque de porter un coup de massue à la cohésion au sein de la corporation. Que ce soit pour le renouvellement du Bureau exécutif national du Synappci ou celui du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de côte d’Ivoire (UNJCI), les élections à venir polarisent l’attention des Ivoiriens.
Les prémices de cette crise sont sans doute le passage, hier devant le juge du référé du Tribunal de première instance du Plateau de Guillaume Gbato, Secrétaire général sortant du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato et de son ancien N°2, Glodé Francelin. Même si l’affaire n’est pas encore à "la correctionnelle" pour nécessiter un quelconque emprisonnement, la tournure que prend le débat sur l’organisation du prochain Congrès électif du Synappci donne froid dans le dos. Et, bien avant l’épisode judiciaire dont le premier verdict sera connu vendredi prochain, il y a eu des échanges frisant l’inimitié entre Guillaume Gbato et Glodé Francelin par médias interposés. Là où Gbato « de façon unilatérale », selon Glodé, fixe la date du futur congrès, le dernier dit voir en cela « un passage en force, car selon la loi, le congrès doit être convoqué 30 jours avant la date». Ce qu’il n’a pas manqué de rappeler lors de la conférence de presse qu’il a tenue jeudi dernier à l’AIP.
Comme on le voit, l’adrénaline est en train de monter. Même si les deux compagnons d’hier à la tête du Synappci, potentiels concurrents lors des prochaines joutes électorales, ont promis de « ne pas descendre dans la poubelle », il est temps que les autorités se saisissent du dossier Synappci. Particulièrement le ministre de la Communication doit activer ses services pour un diagnostic clair aux fins d’une thérapie de choc, tant dans l’organisation du Congrès du syndicat que celui de l’Unjci. Ce qui éviterait une implosion inutile dans le monde des médias. Car, il est de notoriété que ce sont les journalistes qui, d’ordinaire, dénoncent les palabres et autres dysfonctionnements dans l’organisation des congrès, assemblées générales etc. de telle ou telle structure.
En tout cas, le monde de la presse aujourd’hui, plus que jamais, a besoin de cohésion pour relever les multiples défis qui s’imposent à lui. L’obtention de l’application de la valeur du point d’indice de la Convention collective à 1 900 reste d’actualité. La viabilité des entreprises de presse et bien d’autres chantiers restent à défricher pour permettre aux travailleurs de la presse privée de vivre décemment. Pour parvenir à tous ces résultats, Gbato et Glodé doivent donner l’exemple en allant aux urnes par une campagne civilisée empreinte de courtoisie et de fair-play ! Messieurs, que faites- vous de la confraternité ?
Jean- Antoine Doudou
Les prémices de cette crise sont sans doute le passage, hier devant le juge du référé du Tribunal de première instance du Plateau de Guillaume Gbato, Secrétaire général sortant du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato et de son ancien N°2, Glodé Francelin. Même si l’affaire n’est pas encore à "la correctionnelle" pour nécessiter un quelconque emprisonnement, la tournure que prend le débat sur l’organisation du prochain Congrès électif du Synappci donne froid dans le dos. Et, bien avant l’épisode judiciaire dont le premier verdict sera connu vendredi prochain, il y a eu des échanges frisant l’inimitié entre Guillaume Gbato et Glodé Francelin par médias interposés. Là où Gbato « de façon unilatérale », selon Glodé, fixe la date du futur congrès, le dernier dit voir en cela « un passage en force, car selon la loi, le congrès doit être convoqué 30 jours avant la date». Ce qu’il n’a pas manqué de rappeler lors de la conférence de presse qu’il a tenue jeudi dernier à l’AIP.
Comme on le voit, l’adrénaline est en train de monter. Même si les deux compagnons d’hier à la tête du Synappci, potentiels concurrents lors des prochaines joutes électorales, ont promis de « ne pas descendre dans la poubelle », il est temps que les autorités se saisissent du dossier Synappci. Particulièrement le ministre de la Communication doit activer ses services pour un diagnostic clair aux fins d’une thérapie de choc, tant dans l’organisation du Congrès du syndicat que celui de l’Unjci. Ce qui éviterait une implosion inutile dans le monde des médias. Car, il est de notoriété que ce sont les journalistes qui, d’ordinaire, dénoncent les palabres et autres dysfonctionnements dans l’organisation des congrès, assemblées générales etc. de telle ou telle structure.
En tout cas, le monde de la presse aujourd’hui, plus que jamais, a besoin de cohésion pour relever les multiples défis qui s’imposent à lui. L’obtention de l’application de la valeur du point d’indice de la Convention collective à 1 900 reste d’actualité. La viabilité des entreprises de presse et bien d’autres chantiers restent à défricher pour permettre aux travailleurs de la presse privée de vivre décemment. Pour parvenir à tous ces résultats, Gbato et Glodé doivent donner l’exemple en allant aux urnes par une campagne civilisée empreinte de courtoisie et de fair-play ! Messieurs, que faites- vous de la confraternité ?
Jean- Antoine Doudou
