Le taux de guérison de la tuberculose en Côte d’ivoire était de 79% en 2010, selon Pr. Assa Allou, directeur général de la Santé représentant le ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, à l’occasion de la célébration officielle de la 17ème Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose qui s’est déroulée, samedi dernier, en Côte d’Ivoire à Bingerville (à l’est d’Abidjan). Ce constat a été rapporté par «Train de vies», le bulletin d’information N°316 du bureau de la représentation de l’Oms en Côte d’Ivoire. A l’en croire, en 2011, 22.900 cas, dont 14.405 cas de formes contagieuses, ont été dépistés.
Le directeur général de la santé a rappelé la mise en œuvre du Dots comme stratégie préconisée par l’Oms. «La stratégie Dots recommande aux agents de santé ou aux proches de surveiller la prise de médicaments par les malades », a-t-il dit.
Le thème de la journée de 2012, qui est « Halte à la tuberculose de mon vivant », est une invitation à la prise de conscience, selon Pr. Assa Allou. Il a, enfin, rappelé, à l’endroit des communautés, les stratégies de prévention de la tuberculose, notamment la vaccination des enfants avec le Bcg dès leur naissance, le dépistage précoce devant tout signe de tuberculose (toux sèche de plus de 15 jours, fièvre vespérale, transpiration nocturne) et l’observance du traitement par les patients dépistés positifs.
Pour sa part, le représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire, Dr. Allarangar Yokouidé, a souligné «qu’avec l’épidémie du Vih, la co-infection Vih et tuberculose est l’un des défis auxquels le pays doit faire face ». Il estime que la réponse nationale face à la tuberculose doit être renforcée en mettant l’accent au niveau du district par l’intégration des activités de prévention et de contrôle de la tuberculose dans les structures de soins. «La tuberculose peut être traitée et des médicaments sont disponibles grâce à l’appui de l’Oms et des autres partenaires. Par conséquent, il est inadmissible que des gens continuent de mourir de la cette maladie», a dit le représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire.
Les représentants du Pepfar et du Comité national antituberculeux de Côte d’Ivoire (Cnaci) ont, tour à tour, réaffirmé l’engagement de leur institution en faveur de la lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire. Tout en rappelant que la tuberculose constitue la première cause de morbidité (ndlr : fait de tomber malade) et de mortalité chez les patients atteints de Vih, ils ont suggéré que la lutte contre les deux maladies devrait se faire concomitamment.
Coulibaly Zié Oumar
Le directeur général de la santé a rappelé la mise en œuvre du Dots comme stratégie préconisée par l’Oms. «La stratégie Dots recommande aux agents de santé ou aux proches de surveiller la prise de médicaments par les malades », a-t-il dit.
Le thème de la journée de 2012, qui est « Halte à la tuberculose de mon vivant », est une invitation à la prise de conscience, selon Pr. Assa Allou. Il a, enfin, rappelé, à l’endroit des communautés, les stratégies de prévention de la tuberculose, notamment la vaccination des enfants avec le Bcg dès leur naissance, le dépistage précoce devant tout signe de tuberculose (toux sèche de plus de 15 jours, fièvre vespérale, transpiration nocturne) et l’observance du traitement par les patients dépistés positifs.
Pour sa part, le représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire, Dr. Allarangar Yokouidé, a souligné «qu’avec l’épidémie du Vih, la co-infection Vih et tuberculose est l’un des défis auxquels le pays doit faire face ». Il estime que la réponse nationale face à la tuberculose doit être renforcée en mettant l’accent au niveau du district par l’intégration des activités de prévention et de contrôle de la tuberculose dans les structures de soins. «La tuberculose peut être traitée et des médicaments sont disponibles grâce à l’appui de l’Oms et des autres partenaires. Par conséquent, il est inadmissible que des gens continuent de mourir de la cette maladie», a dit le représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire.
Les représentants du Pepfar et du Comité national antituberculeux de Côte d’Ivoire (Cnaci) ont, tour à tour, réaffirmé l’engagement de leur institution en faveur de la lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire. Tout en rappelant que la tuberculose constitue la première cause de morbidité (ndlr : fait de tomber malade) et de mortalité chez les patients atteints de Vih, ils ont suggéré que la lutte contre les deux maladies devrait se faire concomitamment.
Coulibaly Zié Oumar